Le coavionnage proposé par Wingly permet au grand public de découvrir le plaisir de voler en avion léger, et aux pilotes privés d'augmenter leur activité. © Wingly
Wingly, le numéro un européen du coavionnage, a fêté le 9 juillet 2025 ses 10 ans d’activité. La barre des 150.000 passagers a été célébrée à cette occasion.
« Il y a dix ans, on nous disait que le coavionnage était une utopie. Aujourd’hui, plus de 150 000 passagers ont volé grâce à Wingly. C’est la preuve qu’avec de la passion, de la résilience et une équipe soudée, même les rêves les plus fous peuvent décoller. », déclare Bertrand Joab-Cornu, cofondateur de Wingly. La partie était loin d’être gagnée en 2015. La France interdit purement et simplement le coavionnage. Wingly se tourne vers l’Allemagne et le Royaume-Uni, sans pour autant abandonner la partie en France.
Il faudra attendre 2017, et la validation de l’activité par le Conseil d’Etat. La DGAC et la FFA emboite le pas de l’EASA qui soutient ouvertement le coavionnage en Europe. En 2020, une levée de fonds de 3 M€ avec Innovacom, aussi investisseur dans Aura Aero et Elixir, permet de structurer l’équipe. Rapidement, ce sont plus de 200 aéroclubs en France qui utilisent la solution proposée par Wingly et la FFA.
En 2020, la pandémie va évidemment freiner la dynamique. Wingly va rebondir avant d’être à nouveau fragilisé par la flambée des prix du carburant qui entraine une hausse de 20% des tarifs des vols augmentent de 20 %. La plateforme de coavionnage revoit son business plan, passe d’une logique de croissance vers un objectif d’atteinte de l’équilibre économique, et doit se résoudre à un licenciement économique de 30 % de l’effectif.
Wingly lance six mois plus tard une campagne de crowdfunding qui rassemble plus de 700 pilotes et permet de lever 450.000 €. « Cette réussite témoigne de la solidité de la vision portée par Wingly et de l’engagement fort de sa communauté. », souligne Wingly qui estime que la hausse de +35 % des vols sur le 1er semestre 2025, « confirme sa restructuration. »
L’entreprise vise l’équilibre financier en 2026, avec de nouveaux projets autour de la mobilité aérienne décarbonée et un lancement prévu dans d’autres pays et notamment aux États-Unis.
