Cérémonie de retrait de service du Boeing KC135-R, sur la base aérienne 125 d’Istres, le 30 juin 2025. © Armée de l'air et de l'espace
Le 30 juin 2025 marque la fin du Boeing C-135 au sein de l’armée de l’air et de l’espace après 61 ans de bons et loyaux services. Avant de tourner cette page, Alexandre Paringaux et Frédéric Lert sont allés à la rencontre de ceux et celles qui ont partagés une partie de leur carrière avec le vénérable ravitailleur français.
C’est en 1964 que les 12 premiers C-135F flambant neuf ont été intégrés aux groupes de bombardement sur Mirage IVA. A l’époque le français moyen rêvait de Dauphine. 61 ans plus tard, alors que le chinois BYD inonde le monde avec ses berlines électriques, le dernier C-135 quitte le ciel français. Entre temps, il ne se sera pas passer un jour sans qu’un de ces vénérables ravitailleurs ne prenne l’air pour venir en soutien à un avion de combat : Jaguar, Mirage F1, Mirage 2000, Rafale, à commencer évidemment par le Mirage IV vecteur aérien de la dissuasion nucléaire française voulue par le général de Gaulle.
Fidèles à leur habitude, le photographe-éditeur Alexandre Paringaux, et le journaliste aéronautique Frédéric Lert, sont allés à la rencontre de ceux et celles qui ont servis dans les différentes unités qui, au cours de six décennies, ont mis en œuvre les C-135 français. Ils ont réuni leurs témoignages dans un ouvrage généreusement illustré. Certains militaires ont même exhumé de leurs albums personnels, d’anciens clichés. L’éditeur en a sélectionné 61 pour survoler 61 années de bons et loyaux services.
Commander en ligne : Boeing C-135, des ravitailleurs pour l’histoire