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A propos du Concorde « Sierra Bravo » classé Monument Historique

Le nez du Concorde 201 préservé au Musée Aeroscopia de Toulouse. © F. Marsaly

Le classement Monument Historique du Concorde n°201 "Sierra Bravo" exposé à Aeroscopia, à Toulouse, a été diversement interprété ; parfois comme si ce classement avait été général et concernait tous les Concorde préservés. Ce n'en est pas le cas. Le classement d'un aéronef comme Monument historique est une procédure particulière et de façon très étonnante, tous les Concorde ne sont pas éligibles.

Le Concorde « Sierra Bravo » est le premier avion de ce type a être ainsi protégé. La procédure a été initiée en 2023 lorsque le Bureau de l’Académie nationale de l’Air et de l’Espace, propriétaire de l’aéronef depuis 1987 s’est approché de la DRAC Occitanie (Direction Régionale des Affaires Culturelles) pour une procédure qui aboutit le 11 octobre 2024 à son inscription « au titre des monuments historiques » puis après intervention de la Commission Nationale du Patrimoine et...

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  • F-BVFC, 27 Juin 2003, dernier vol d’un Concorde Air France, dernière frustration d’André TURCAT:
    Lorsque Monsieur TURCAT se présente à la porte de l’appareil ce jour-là, il est accueilli par le CdB Henri-Gilles FOURNIER qui lui indique sa place, dans le poste de pilotage. Refus de TURCAT : « Pendant 24 ans, j’ai toujours volé à l’avant de cet avion. Aujourd’hui c’est la dernière fois et je me mettrai tout-à-l’arrière. »
    Dont acte.
    Quelques 100 minutes plus tard, le Fox-Charlie s’immobilise enfin devant un aréopage d’officiels et autres invités, triés sur le volet, venus « fêter » la mise à la retraite de la machine. Les passagers en descendent des étoiles plein les yeux. Alors, pressé par les organisateurs de la réception – un peu tendus par les 50 minutes de retard sur leur timing – Monsieur TURCAT se lève, s’assure que le couloir est vide et se dirige vers la sortie. Il fut le premier à y monter en 1969, il veut être le dernier à en descendre en 2003.
    Horreur, malheur !! Alors qu’il s’avance dans le couloir, il voit le crâne dégarni d’un bonhomme encore assis sur son siège. « Mais il faut descendre, Monsieur, enfin ! »
    – Boaf, non, moi, je reste là. je finis au musée, comme l’avion ».
    Le regard de ce Polytechnicien à l’inébranlable esprit rationnel sombre dans un abîme de perplexité devant ce pauvre individu au mental manifestement perturbé.
    Monsieur TURCAT n’aura donc pas été le dernier à descendre du dernier vol d’un Concorde Air France. Il aura bien involontairement cédé ce privilège à un inconnu…. qui attendait patiemment la venue du charriot de transfert destiné aux handicapés – non pas mentaux mais privés de l’usage de leurs jambes.

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