Avec 22m d’envergure et une importante capacité d’emport en carburant, le drone MALE AAROK de Turgis Gaillard semble bien taillé pour les missions de surveillance, en particulier au-dessus des espaces maritimes. © Turgis Gaillard
Le drone conçu et fabriqué par le groupe français Turgis Gaillard a décollé pour la première fois mardi 9 septembre 2025 depuis l’aérodrome de Blois-Le-Breuil. Dans la compétition ouverte pour équiper les armées françaises d'un drone MALE (Moyenne Altitude Longue Endurance) de fabrication nationale, l’AAROK fait pour l’instant la course en tête.
Pour accélérer et faciliter son développement, le premier prototype de l’AAROK est équipé d’un poste de pilotage. C’est donc sous la conduite du pilote d’essais Axel Valat que l’aéronef a réalisé son premier vol, un vol qui avait été précédé depuis le début de l’année par plusieurs campagnes de roulage et d’accélérations-arrêts. La DGAC avait fixé à 55 noeuds la vitesse à ne pas dépasser au cours de ces essais pour ne pas risquer un...
2 commentaires
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Le pilote automatique du Patroller, c’est pas rassurant !
D’ailleurs ce dernier serait sur le point d’être abandonné par l’armée de terre, car il serait trop vulnérable sur un champs de bataille de haute intensité.
Qu’est ce qui rendrait l’AAROK plus résistant ? Son altitude supérieure ?
Bonjour François, le PA du Patroller, soit dit en passant officiellement caractérisé par un fort niveau de maturité (TRL9), n’est pour l’instant qu’une possibilité. Quant à la vulnérabilité, la réponse est dans la question : rien n’est invulnérable sur un champs de bataille de haute intensité. La solution est semble-t-il de rester à bonne distance des ennuis…