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L’ONERA cherche un second souffle

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Gil Roy

Les très grandes souffleries de l’ONERA ont un urgent besoin d’une remise à niveau pour que la France puisse conserver sa suprématie dans le domaine. Le « French Aerospace Lab » estime avoir besoin de 218 M€ pour continuer à accueillir les plus ambitieux programmes aéronautiques de la planète, se positionner face aux USA et surtout pour faire face à la montée en puissance de la Chine.


La France n’a pas seulement le plus grand parc de très grandes souffleries aéronautiques au monde (12 au total), elle a aussi la soufflerie sonique la plus puissante dans laquelle ont été soufflées les plus prestigieuses machines volantes, depuis la fin de la deuxième guerre mondiale, jusqu’à aujourd’hui. Cette installation gigantesque est située en Savoie, près de Modane, à Avrieux très précisément. Tous les bureaux d’études aéronautiques du monde connaissent le nom de cette petite commune des Alpes. En toute discrétion, les plus grands constructeurs viennent y affiner leurs calculs et valider les géométries des futurs avions ou systèmes d’armes en testant des maquettes de formes différentes.

Les deux ventilateurs contrarotatifs de S1MA (13,5 m de diamètre). © Gil Roy / Aerobuzz.fr

Les dimensions de S1MA, la plus grandes de toutes les souffleries, permettent d’évaluer des évolutions technologiques sur des maquettes à grande échelle de près de 4 mètres d’envergure se rapprochant le plus d’un produit final et rendant donc l’environnement d’essai représentatif des conditions de vol réelles. La moitié du chiffre d’affaires des très grandes souffleries de l’ONERA est réalisé avec des clients extra européens qui viennent chercher à Modane, ce qui n’existe nulle part ailleurs.

Vue extérieure de la très grande soufflerie S1MA de l’ONERA à Modane-Avrieux. © Gil Roy / Aerobuzz.fr

A l’intérieur de la très grande soufflerie (S1MA) de Modane-Avrieux : le convergent. © Gil Roy / Aerobuzz.fr

Le plan de charge des souffleries fluctue logiquement avec le nombre des programmes aéronautiques initiés par les avionneurs et les motoristes. Si en 2013, S1MA n’a fonctionné que 550 heures, au début des années 2000, à l’époque des programmes A3XX (qui deviendra A380) et A400M d’Airbus, l’ONERA est monté jusqu’à 1.300 heures. Le constructeur européen a dépensé 30 M€ sur l’ensemble des grandes souffleries pour son seul super jumbo. En revanche, pour l’A320neo, il n’a pas eu besoin de faire de longs séjours en Haute-Maurienne.

Ces installations et en particulier la très grande soufflerie de Modane qui rappelle le repère secret de l’Espadon de Blake et Mortimer, datent de l’immédiat après-guerre. Le double rotor contrarotatif de 13,5 mètres de diamètre qui génère dans la veine d’essai un souffle régulier pouvant atteindre Mach 1 a été installé en 1947 sur des plans allemands récupérés en 1945, en Autriche. Il est d’époque. Cet équipement unique au monde qui a permis à la France de faire partie des puissances aéronautiques de premier plan, a besoin d’une remise à niveau.

L’ONERA affirme que pour maintenir l’état opérationnel de son parc de grandes souffleries et fournir aux utilisateurs des résultats d’essai et des mesures de plus en plus précis et à forte valeur ajoutée, il a besoin de 218 M€ sur 11 ans. A l’ère du tout numérique, réussir à convaincre les décisionnaires politiques et les technocrates, de cette nécessité est un véritable défi.

Essais de trajectographie d’Exocet AM39 tiré depuis un Rafale dans la grande soufflerie S2MA de l’ONERA à Modane. © ONERA

« Si le calcul numérique a fait d’énormes progrès, il demeure un outil perfectible », tente d’expliquer l’ONERA. « Il serait en effet tout à fait erroné de croire que le calcul théorique détient une « vérité absolue ». Il existe des zones inconnues des modèles théoriques, où les prédictions se révéleront fausses. Le besoin d’explorer des domaines inconnus, de simuler les écoulements d’air sur des formes nouvelles et complexes (aile de forme très évoluée….), de tenir compte de tous les paramètres physiques (comportement de l’écoulement à la paroi des ailes et fuselage, effets de la viscosité, de la turbulence), de déterminer le rôle joué par les phénomènes d’instabilité (apparition localisée de zones turbulentes, décollements, effets des chocs…) fixe les limites du calcul numérique et démontre l’apport des souffleries. Les technologies de rupture à l’horizon 2030 et au-delà, qui imposeront d’explorer des données inconnues, ne pourront être évaluées, validées et mises au point que par l’utilisation des souffleries industrielles ONERA ; ceci aussi bien pour les aéronefs civils que pour ceux de la défense ».

l’ONERA estime à 113 M€ la remise à niveau des infrastructures de ses grandes souffleries. © Gil Roy / Aerobuzz.fr

A la décharge des décideurs, il n’y a pas si longtemps, l’industrie aussi était proche de penser que les souffleries appartenaient au passé. « Dans les années 80, on croyait que le calcul numérique allait remplacer les souffleries », explique Patrick Wagner, directeur des Grands moyens techniques de l’ONERA. « Sauf qu’aujourd’hui, on se rend compte que pour faire de la rupture, il faut de la soufflerie, les calculs ne suffisent plus ». Les formules aérodynamiques des avions qui voleront dans la deuxième moitié du 21ème siècle d’élaboreront dans les grandes souffleries, aux USA, en Chine et, espérons le, en France. En 2012, les industriels de l’aéronautique en Europe, interrogés sur le sujet des outils indispensables pour le futur d’une industrie aéronautique européenne innovante et compétitive, ont déclaré 8 des grandes souffleries de l’ONERA comme essentielles à leur développement. Le réveil des Etats-Unis et les décisions stratégiques de la Chine devraient finir de convaincre le gouvernement.

En matière de très grandes souffleries, l’ONERA a développé des techniques d’essai et une expertise qui lui confère un savoir-faire quasi inégalé. © Gil Roy / Aerobuzz.fr

Après s’être un temps détournés de leurs souffleries au profit de la simulation numérique, les USA ont lancé en 2010, suite à une décision votée par le Congrès, un plan de financement de 600 M$ sur 10 ans pour remettre à niveau les souffleries des quatre centres de la NASA. La Chine opère actuellement la construction accélérée de plusieurs grandes souffleries semblables aux souffleries européennes. Certaines installations chinoises 
sont déjà opérationnelles.

En collaboration avec la NASA et Boeing, la NASA s’est dotée, fin 2014, d’une maquette de référence sur une base de 777. © ONERA

L’ONERA est convaincu que ces investissements lourds ne peuvent viser que des objectifs d’exploration de configurations d’aéronefs en rupture. « Si la vision stratégique des USA et de la Chine, pour ne citer que ces deux états, était en effet de produire des avions de configurations conventionnelles, il n’y aurait pas de justification à investir autant », affirme Bruno Sainjon, PDG de l’ONERA, qui voudrait convaincre que les modèles numériques et les démonstrateurs technologiques ont leurs limites que seules les grandes souffleries comme S1MA peuvent franchir pour aller explorer des domaines encore insoupçonnés.

Au sortir de la dernière guerre mondiale, l’Etat français a décidé qu’il ne serait plus pris à défaut par un adversaire mieux armé. C’est ainsi qu’est né l’ONERA, le centre de recherche qui a permis à la France d’être aujourd’hui une puissance industrielle aéronautique de premier plan. Un nouveau virage doit être négocié. Reste à savoir, si les actuels décideurs politiques sauront faire preuve de la même vision d’avenir que leurs illustres ainés.

Gil Roy

S1MA, soufflerie sonique la plus puissante au monde

Les souffleries continues sont utilisées pour des essais de longue durée. Avec sa veine de 14m de long et de 8m de diamètre la soufflerie S1MA de Modane en est l’illustration la plus impressionnante.

S1MA, comme l’ensemble des souffleries de Modane Avrieux, utilise l’énergie hydraulique comme source directe d’énergie. Ce sont donc des infrastructures particulièrement efficaces et propres, qu’on peut qualifier de « vertes». Le choix, à l’époque de la construction, de turbines hydrauliques s’est justifié par le fait que les moteurs électriques n’avaient pas la possibilité de développer autant de puissance que des turbines hydrauliques avec une aussi grande flexibilité de régime et de vitesse.

Alimentées par des barrages construits dans la montagne au-dessus d’Aussois et une conduite d’eau forcée d’un dénivelé de plus de 840 mètres, l’eau parvient jusqu’à deux turbines Pelton, qui, en venant taper sur les godets de ces roues à la manière d’un moulin, entraînent deux énormes ventilateurs contrarotatifs d’une puissance totale de 90 MW.

Ces ventilateurs de 15 m de diamètre, dont le nombre de pales n’est pas identiques – 12 pour l’un et 10 pour l’autre, une pale pesant une tonne – font circuler l’air dans un circuit fermé. Un avantage du circuit fermé: il diminue les dépenses d’énergie motrice puisque l’air en mouvement est recyclé !

A l’intérieur de la veine d’essai, qui repose sur un chariot pesant 600 tonnes, les ingénieurs de l’ONERA positionnent la maquette de l’aéronef à tester. Ces maquettes, parfois construites par les ingénieurs de l’ONERA à Lille, peuvent faire jusqu’à 4 m d’envergure. Cette taille permet de reproduire fidèlement les détails, d’y implanter des dispositifs motorisés pour reproduire des mouvements de gouvernes, de réaliser les essais dans les conditions les plus proches possibles de la réalité.

Les souffleries ONERA de Modane. © ONERA

Le courant d’air sur la maquette passe à très grande vitesse. Ainsi, malgré ses grandes dimensions (veine de 8 m de diamètre et 14 m de long), la soufflerie S1MA est capable de monter jusqu’à la vitesse du son, à un nombre de Mach égal à 1, soit 1200 km/h. Le débit d’air dans la section d’essai est alors de 10 tonnes d’air/seconde. Aucune autre soufflerie au monde ne peut le faire dans de telles dimensions. Et pour monter d’un nombre de Mach égal à 0 à 0,8, la soufflerie S1MA met seulement 3 minutes.

Les ingénieurs peuvent ensuite étudier comment la maquette réagit en situation de test : depuis la salle de contrôle attenante, ils vérifient et contrôlent tous les paramètres. Souvent, le client se tient juste à côté des ingénieurs ONERA et assistent au test.

Chiffres clés de S1MA

  • Circuit de 400 m de long et de 24 m de diamètre – Veine de 14m de long et de 8m de diamètre
  • Nombre de Mach = 1 (vitesse du son)
  • 10 tonnes d’air à la seconde
  • 1 millième de la puissance totale d’EDF installée en France

Maquette de S1MA

  • Rapport d’échelle d’une maquette typique : entre 1/18ème à 1/25ème.
  • Pour les avions d’affaires, les maquettes sont de l’ordre de 1/7ème, voire à l’échelle 1 (taille réelle) pour les missiles.
  • Poids d’une maquette typique : jusqu’à 700 kg.

 

2. Essais de trajectographie d'Exocet AM39 tiré depuis un Rafale dans la grande soufflerie S2MA de l'ONERA à Modane
2. Falcon 7X
2. A l'intérieur de la très grande soufflerie (S1MA) de Modane-Avrieux : le convergent
2. Les deux ventilateurs contrarotatifs de S1MA (13,5 m de diamètre)
2. En matière de très grandes souffleries, l'ONERA a développé des techniques d'essai et une expertise qui lui confère un savoir-faire quasi inégalé
2. En collaboration avec la NASA et Boeing, la NASA s'est dotée, fin 2014, d'une maquette de référence sur une base de 777
2. Vue extérieure de la très grande soufflerie S1MA de l'ONERA à Modane-Avrieux
2. A400M
2. A350
2. Open rotor
2. l'ONERA estime à 113 M€ la remise à niveau des infrastructures de ses grandes souffleries
Les souffleries ONERA de Modane. ONERA
2. Ailes laminaire à grande échelle dans la soufflerie S1MA de l'ONERA
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Gil Roy

Gil Roy a fondé Aerobuzz.fr en 2009. Journaliste professionnel depuis 1981, son expertise dans les domaines de l’aviation générale, du transport aérien et des problématiques du développement durable est reconnue. Il est le rédacteur en chef d’Aerobuzz et l’auteur de 7 livres. Gil Roy a reçu le Prix littéraire de l'Aéro-Club de France. Il est titulaire de la Médaille de l'Aéronautique.

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  • L’ONERA cherche un second souffle
    on peut faire beaucoup de chose, mais pas avec l' argent des autres !
    une petite question = pourquoi ne pas vendre au prix réel ? cela evitera à l' ONERA de réclamer 228 millions aux contribuables, dans le prix de revient, il faut tout compter, et dans la situation actuelle, on ne peut que dire NON.
    Sauf erreur, c'est bien cela l' origine de l' article.
    Que la soufflerie de Modane soit très bien, personne ne le conteste, mais quand un service, ou une prestation, coûte 1O euros, il ne faut ps le vendre 9 et demander aux contribuales de boucher les trous.
    Que les techniciens se lancent des fleurs, on a l' habitude et on l' a vu avec le projet anibal qui s'est avéré un flop !
    en attendant, tout ce beau monde a été payé.
    espérons plus de réalisme dans les comptes.

  • L’ONERA cherche un second souffle
    L'utilité d'un tel équipement est difficilement contestable et sa disparition serait source de problèmes sans fin. Je ne pense pas que ce soit une question de moyens au niveau de l'état, le montant des aides aux entreprises est 100 fois supérieur, il s'agit plus d'un problème de culture ou plutôt d'absence de culture des décideurs. Ils ne connaissent pas, ils ne voient pas directement à quoi ça sert, ils ne comprennent pas, ils ne vont pas à la chasse avec les responsables, donc ce ce n'est pas intéressant. C'est pas plus difficile que ça.

  • L’ONERA cherche un second souffle
    l'un des intervenants fait une comparaison avec les footeux ( de haut niveau, précision importante ) faut-il lui rappeler que ce n'est pas l' Etat qui les paie, bien au contraire, c'est d'un très bon rapport !
    s'il veut prendre son baton de pélerin, et contacter les financiers, pourquoi pas, je lui souhaite, TRES très bonne chance....le problème est simple, cela n' intéresse pas les gogos qui regardent ces matchs ( plus ou moins truqués ) aussi bien sur les terrains ( un but de sortie ) qu'à la télé...ils seraient mieux sur un aérodrome...mais tous les goûts ..
    en Europe, seul Airbus, directement un indirectement, peut être intéressé, il faut vendre .

    • L’ONERA cherche un second souffle
      Je ne suis pas sûr que certains d'entre vous aient lu correctement notre article.

      D'une part, il est précisé qu'Airbus a payé une facture de 30M€ uniquement pour le programme A3XX/A380. Le chiffre d'affaires des souffleries de l'ONERA repose en partie sur ses prestations.

      D'autre part, nous avons fait remarquer que la moitié du chiffre d'affaires des souffleries est fait avec des clients étrangers. Même si l'ONERA se garde de dresser la liste de ses clients, nous avons pu comprendre que Gulfstream est venu tester l'aérodynamique de ses biréacteurs d'affaires aux grandes jambes, les plus rapides des très longs courriers du marché de l'aviation d'affaires. Le Chinois COMAC est également venu avec une maquette du C919.

      La discrétion est de mise, sachant que les programmes sont menés dans les 5 à 7 ans qui précèdent le premier vol. Il vaut mieux éviter les fuites…

      Le débat n'a rien à gagner à s'échanger des invectives. Certains d'entre vous sont en train de reproduire le triste spectacle des politiques et technocrates en charge du dossier. A s'attaquer sur les détails, vous en oubliez l'essentiel. Et pendant ce temps, les grands concurrents qui jusque là avaient été gardés à distance par l'expertise de l'ONERA sont en train de rattraper leur retard. Et d'ici peu, ils pourraient passer devant.

      Ce qui va pouvoir encore sauver l'ONERA pendant quelques temps, c'est le savoir faire que ses chercheurs et ingénieurs ont développé pendant des décennies. Ce que Patrick Wagner, le patron des grandes souffleries de l'ONERA appelle "la couche d'intelligence". Il ne suffit pas d'avoir la plus grosse et la plus puissante… il faut d'abord savoir s'en servir !

      Gil Roy

      PS : chers contributeurs, revenez à des arguments factuels et éviter les opinions tranchées à l'emporte-pièce… Merci pour les lecteurs qui s'intéressent au sujet. (cette remarque peut s'appliquer à tous les articles du site)

  • L’ONERA cherche un second souffle
    Merci Gil, de faire connaitre cette magnifique installation.
    Pour avoir eu la chance de la visiter (alors qu'Airbus testait la voilure de son A350), je confirme qu'il s'agit de machines grandioses !
    Vous montrez S1, soufflerie sonique de dimension étonnante, il y a également S2, soufflerie supersonique ayant accueilli en son temps Concorde ! S2 est mue par un compresseur axial multiétage, lui aussi entrainée par des turbines Pelton.
    Enfin, plusieurs souffleries hypersoniques à choc, et leurs gros réservoirs d'air comprimé.
    Espérant que le bon sens et le projet industriel l'emporteront sur les considérations bassement comptables et à court terme de quelque technocrate...

  • L’ONERA cherche un second souffle
    Si ils arrivent a prouver que l'investissement sera rentable alors ils trouveront des investisseurs privés prets a mettre la main a la patte.
    Ce n'est pas le role de l'Etat d'investir avec nos deniers, d'ailleurs il n'en a plus les moyens.
    Il ne faut pas oublier que tout financements déficitaires de la part de l'Etat ne sont que des subventions déguisées, et comme dit dans l'article la moitié du fonctionnement sert a des pays non Européns.
    CQFD. Nos impots servent a offrir des cadeaux a d'autres pays.

    Et malheureusement l'orsque l'on fait appel a l'Etat pour se financer c'est bien car personne d'autre ne veut inverstir dedans car non rentable ou trop risqué.

  • L’ONERA cherche un second souffle
    (rectificatif) Il s agit du parlement de Strasbourg et non de la Commission de Bruxelles...?

  • L’ONERA cherche un second souffle
    Que fait Bruxelles?
    Apres tout l' ONERA concerne tous les pays europeens et 113 M d euros devraient pouvoir se trouver a l heure ou l on entend de la bouche de nos politiques que le continent Europeen ne doit pas prendre davantage de retard face a ses concurrents asiatiques et americains ou la croissance est superieure (les problemes de pollution aussi d ailleurs) et qu il faut qu elle (l Europe) fasse encore des efforts pour attirer davantage d investisseurs ce qui aurait pour effet de reduire la courbe du chomage.

  • L’ONERA cherche un second souffle
    l'un de vos interlocuteurs indique que cette soufflerie serait utile à Airbus pour les avions du futur, je signale que cette Soété est de droit ptivé, ce n'est donc pas aux contribuables à payer, et vu que l 'Etat privatise à tout ve ( c'est très bien, et plus rentable ) je propose que la soufflerie de Modane soit vendue...à AIRBUS ! y compris le personnel y afférent, ce sera un bon début pour vendre l' ONERA par appartement !

    Pour revenir sur le projet anibal...je ne pense pas que la soufflerie de Modane soit intervenue ! et compte tenu que les résultats obtenus par les deux que j'ai cité , sont largement supérieur à DUC, on aurait pu faire l' économie de ces frais...combien ? c 'est DUC qui paie ou rembourse ? à préciser !

  • L’ONERA cherche un second souffle
    à Michel Barry
    une comparaison déplacée, tout le monde ne joue pas au foot,= un haut niveau, et aussi combien de chanteurs, et de PDG divers et variées..sans compter nos TRES chers Elus ! les comparaisons de ce genre ne manquent pas ( hélas ...3 fois )

    2 - en réponse à Outitck = le projet " anibal " repris par Duc, je n'en parlais pas, car le peu de succès, et les nombreux déboires ajoutés à un prix pour le moins prohibitif ( allez voir le tarif de W.D.) ont fait qu'il a été très largement dépassé, parler des porteurs d' eau pour réclamer des sous me parait un peu surfait.

    3 - Donner un site qui est rédigé par les auteurs qui ne fond que de se balancer des fleurs, ce n'est pas cela qui est intéressant, ( voir ci-dessus ) ce qu'il faut , c'est un rapport intègre et neutre ( cela existe, mais c'est rare ! )fait par une personne compétente qui sera à même de juger du bien..et du moins bien, et pour les sous, la Cour des comptes me semble une très bonne chose...c'est pour quand ?

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