Le partenariat stratégique avec l’Inde se solidifie. Après avoir commandé 62 avions, dont 26 pour sa marine, l’Inde envisage toujours la possibilité de commander plusieurs dizaines de Rafale supplémentaires pour son armée de l’air. © Frédéric Lert/Aerobuzz.fr
Dassault Aviation annonce un accord avec l’industriel indien Tata pour la fabrication locale des fuselages de Rafale. C’est une étape majeure vers un Rafale « Make in India ». Cet accord participera à la montée en cadence de la fabrication de l’avion pour répondre aux besoins à venir de l’Inde, mais également des autres marchés internationaux.
Le « Make in India » (exigence de fabriquer en Inde) est depuis plus de dix ans un mantra porté par le premier ministre indien Narendra Modi.
Au début des années 2010, la vente de plus d’une centaine de Rafale dans le cadre du programme MMRCA avait achoppé sur ce point, Dassault se refusant à prendre la responsabilité d’avions qui auraient été fabriqués sous licence par l’entreprise Hindustan Aeronautics Limited (HAL). Depuis cette époque beaucoup...
Un commentaire
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Concernant l’échec de la collaboration entre Dassault et HAL, il faut quand même préciser, à la décharge de l’avionneur français, qu’au fil des programmes aéronautiques aux quels elle participe, HAL s’évertue à être à la hauteur de sa mauvaise réputation.
En dépit du rendez-vous manqué du programme MMRCA, Dassault a tout de même eu l’occasion d’expérimenter le savoir faire notoire de HAL, dans le cadre de la rénovation des Mirage 2000 indiens.
On se souvient que si ça s’est bien passé pour les premiers appareils rénovés sous la tutelle de Dassault, le premier Mirage rénové sous la pleine responsabilité de HAL s’est craché en 2019, peu de temps après son décollage, lors de son premier vol d’essai, tuant les deux pilotes.