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La 3AF se penche sur l’aviation légère

Les avions, l'environnement, la pratique, la réglementation, la formation, … Dans tous les domaines, l'aviation générale connaît de profondes mutations auxquelles les pratiquants doivent s'adapter. © Gil Roy / Aerobuzz.fr

La société savante de l’aéronautique et de l’espace organise le 27 septembre 2017, à Paris, une journée dédiée à l’évolution de la pratique de l’aviation légère. Ouverte à tous, cette rencontre réunira un panel de personnalités et d’experts.

Même si elle se défend d’avoir une commission idoine, l’Association Aéronautique et Astronautique de France, autrement appelée 3AF, s’intéresse moins souvent à l’aviation de loisir qu’à l’industrie aéronautique et spatiale. Il n’en demeure pas moins que lorsqu’elle décide de s’en préoccuper, elle ne prend pas le sujet à la légère, comme le prouve le programme de la journée consacrée toute entière à l’aviation légère, une rencontre sous-titrée « Pilotage 2.0, formation pratique et technologies ».

« Cette journée, très orientée sur la pratique, sera...

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10 commentaires

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  • Ne nous voilons pas le face, l’aviation de loisir ne fait plus rêver même en remplaçant les cadrans par du digital.
    Il serait temps pour que l’aviation de loisir ne meure pas définitivement d’harmoniser un brevet de base entre avion et ULM , d’autant plus que les ULM actuels sont beaucoup plus performant que les avions légers.

    Répondre
  • Imaginez un congrès sur le cancer du poumon en phase terminal, avec comme animateur, le patron de Philip Morris et comme intervenants, des directeurs de chez British-American-Tobacco et de chez Imperial-Tobacco….
    Non, on imagine pas…hein ?

    Répondre
  • par Jean-Marie Klinka

    Je partage totalement l’analyse de Lionel, sauf que ce n’est pas à une assoc’ comme la 3AF de résoudre de futurs (ou actuels) problèmes politiques (c’est à la FFA, la DGAC, l’EASA, aux pilotes eux-mêmes, aux Clubs, que sais-je…?). Il ne faut pas se tromper de cible.

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  • Trop cher loisir…. Trop d’egoisme aussi… Pourquoi les ppl ne pourraient-ils pas diriger de la « conduite accompagnee  » ???!!!!

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  • L’expression est bien choisie. En général, on se penche bien pour regarder un mourrant…Mais avec la FFA a son chevet, je crains que ce ne soit pour administrer les sacrements…

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    • Bonjour
      Au delà des jeux de mots, avez-vous conscience que la France (et donc en dépit des efforts de la FFA …) est probablement le seul pays occidental ou l’aviation générale ne voit pas ses effectifs ni son activité décroître … et je trouve donc que votre observations sur les sacrements à administrer est mal placée.
      Cela ne veut pas dire que tout est parfait et qu’il n’y a rien à améliorer.
      Mais j’aurais du mal à qualifier de moribonde une discipline sportive qui maintient son activité et place des champions sur les podiums dans toutes les disciplines (précision, voltige, …); sans bien sur oublier les résultats des vélivoles et des ulmistes !
      Les temps sont durs, on souhaiterait moins de menaces sur nos terrains, une essence moins cher, des avions plus abordables, …
      Mais de grace, épargnons-nous cette pratique de l’autoflagellation.
      Même si nous avons de grande chance d’y être champions du monde.
      Bons vols

      Répondre
      • Parce que que c’est du loisirs tout çà,
        et qu’en ces temps ou nous sommes au bord d’une explosion sociale majeure, probablement à 2 doigts d’une guerre civile, pour sûr d’une guerre religieuse souterraine doublée d’attaques économiques permanentes et par dessus le marché d’une troisième guerre mondiale qui nous pends au nez, cela est bien de l’aveuglement que de considérer que les loisirs aériens font la part belle part au marché et embellissent notre ignorance…
        Les hommes, femmes et enfants qui ont faim ignorent l’aviation légère et sportive car il faut manger tous les matins au réveil. C’est pourtant dans ces pays pauvres que le marché mondial de l’aviation est…. paradoxe.

        Répondre
  • Ca fait un moment (des années en fait) que la 3AF « se penche » sur l’aviation légère…
    Mais pour quels résultats ?
    Attention au lumbago.
    Pierre

    Répondre
    • par Jean-Marie Klinka

      Je vous trouve bien dur avec une assoc’ qui fait ce qu’elle peut avec une bande de bénévoles réunis en Commission, qui n’ont pour objectif que de faire avancer la science.
      C’est très vieux, mais exemplaire (la Commission Aviation Générale était animée par Jean Cayla, c’est pas n’importe qui…). Il m’avait demandé de présenter, au cours d’une journée comme celle-ci, la méthode de calcul et d’essai statique du longeron bois-carbone, directement dérivée de la techno bois-verre de Mudry, qui a sauvé quelques 250 planeurs Wa 30.
      La techno bois-carbone, présentée ce jour, a directement donné naissance au Cap 10C, puis, récemment, en 2012, a solutionné, via le renfort du Cap 10BK, le retour au domaine de vol +6g-4.5g de cet avion (le Cap 10B « bois ») qui aurait fini par être interdit de vol.
      Certes, il a fallu se pencher, c’est fatiguant…

      Répondre
      • Les chiffres nous disent que les effectifs sont stables mais au prix d’un « turn over » important et qu’en est il de l’activité en terme d’heures de vol pour l’aviation dite de « loisir » (je préfère à « générale!), hors ULM.

        Moyenne annuelle des PPL, inférieure à 12 heures de vol !!!

        La FFVV maintien ses effectifs de manière artificielle en délivrant une licence (temporaire) à chaque personne ayant fait un vol « découverte »!!
        Mais c’est vrai, de fait, les « chiffres » sont bons ou pas trop mauvais!

        Je voyage régulièrement en avion léger au dessus de notre beau pays, force est de constater que de nombreux aérodromes sont déserts surtout en semaine mais aussi de plus en plus les week-ends avec hangars et locaux fermés donc sans possibilité d’avitailler (sauf si distributeur automate en état de fonctionner).

        Les aéro-clubs sont confrontés à de multiples contraintes pour maintenir leurs aéronefs en état de vol (suivi technique, administratif, …), leur école de pilotage et quelquefois leur aérodrome. Il faut beaucoup d’énergie pour ces nombreux bénévoles devant lesquels « on » (EASA, DGAC, …) dresse des murs de plus en plus difficiles à franchir. Tout cela est disproportionné pour une activité dite de loisir!

        Les pilotes privés se détournent de plus en plus de cette aviation contraignante à tous les niveaux, médical, maintien des licences, qualifications et classes d’aéronefs, espace aérien… etc. et s’en vont vers des activités plus ludiques et moins contraignante.

        De nombreuses associations et/ou fédérations (FFA, 3AF, …. etc, etc) s’occupent, se penchent, débattent, réfléchissent, se réunissent sur notre activité et son avenir.
        Mais il en sort quoi? Nous ne savons pas!
        En tout cas sur le terrain, dans la vraie vie, on ne voit aucune amélioration sensible, juste des nouvelles directives et autres règles à appliquer sans avoir eu le sentiment d’avoir été défendu, consulté et encore moins écouté.

        Le problème c’est la communication et peut être aussi, des responsables de ces organismes qui sont pour certains, derrière leur bureau, déconnectés de la base et de nos activités.

        C’est un ressenti qui est, je penses, partagé.

        Répondre

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