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Retour aux sources de l’aéromodélisme avec « Les cahiers d’Aéroland »

Le GG1 dans le ciel pyrénéen, conception et réalisation Louis Kulicka
planeur de 4,50 d'envergure, mêlant à la fois la construction traditionnelle dite en "structure" et les méthodes et les matériaux actuels : longeron en carbone, fuselage en sandwich fibre de verre/balsa/fibre de verre. © Louis Kulicka / Aerobuzz.fr

"les Cahiers d'Aéroland" : une revue trimestrielle consacrée à l'aéromodélisme, créée par des aéromodélistes. Elle met en valeur ce qui fait naitre la passion de voler et procure les plus belles récompenses !

Le déclin de la pratique de l’aéromodélisme est mondial. Plusieurs raisons à cela. D’abord le progrès technique : en proposant des appareils déjà construits, pré-équipés et presque prêts à voler, le marketing a fait disparaitre la pratique de la construction, mais avec elle toute la compréhension de la mécanique de vol, de la résistance des matériaux, et de tous les savoir-faire qui permettaient à chacun d’obtenir la plus belle récompense qui soit à travers le fruit de son propre travail....

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20 commentaires

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  • J’en profite pour laisser une adresse qui révèle cette passion, et par laquelle je me suis propulsé dans le monde de la construction… et où j’ai rencontré des gens passionnants et passionnés qui m’ont assisté et conseillé… RETROPLANE. Allez y voir cette passion, du tout bois avec pour références des principes de collage et d’assemblage qui datent des années 30 !!!. c’est un monde merveilleux

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  • Bonjour et longue vie à aero land
    Pourquoi limiter la diffusion à une édition papier peu écologique et nécessitant une structure plus lourde que
    Le choix de l’édition papier et d’une structure lourde

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    • Christian s’en est exprimé dans sa lettre de lancement, voir le site web en lien dans cet article.
      L’informatique, c’est du temporaire qui dure, fragile, et très énergivore sur la durée, aussi longtemps que l’on veut garder « l’information » ou « la donnée ».
      Cette revue est crée sur une ordinateur, puis imprimée. A partir de ce moment, le bilan écologique devient nul. Le papier n’émet pas de CO2 rangé dans votre bibliothèque. Il est lisible quand vous voulez, ou vous voulez, avec ou sans électricité, avec une simple bougie si c’est la nuit. Dans 50 ans vous pourrez toujours lire cette revue qui sera devenu un document d’histoire.
      Je vous mets au défi dans 10 ans de relire les nombreux fichiers informatiques qui sont sur votre disque dur ! Vous aurez changé 3 ou 4 fois d’ordinateur et de système (windows ou autre), et le logiciel permettant de lire votre vieille revue existera t’il encore ? Si votre fichier n’est pas altéré ! Une sauvegarde sur CD-rom ? Qui utilise encore cela ? (déjà disparu !) Et ils s’autodétruisent en peu de temps…
      Sauvegarde des données ? Echange des données via le web ? Combien cela consomme t’il de mégawatt par jour dans le monde ? Combien de quantité d’énergie émettent dans l’atmosphère ces climatiseurs refroidissant les serveurs de données du web, de youtube, des E-mails ?…
      Alors que pendant ce temps, les manuscrits de la mer morte écrit il y a 2000 ans et conservé au fond d’une grotte ouverte sur le désert, sont toujours lisibles.
      L’impression est écologique quand elle n’est pas destinée à être jetable instantanément après lecture comme une vulgaire pub à la sortie du métro !
      Faire un écrit, un livre, une revue, c’est aussi faire « une sauvegarde » de l’instant, une image d’un état de l’art, d’une idée, une base technique ou littéraire destinée à perdurer au delà de nos vies si fragiles.
      Transmission est le mot. Transmission durable est le but !
      Bravo Christian de te lancer dans cette aventure qui parait contraire à la marche du siècle, mais d’un siècle qui marche peut-être sur la tête…
      Jean-Mi, dit aussi Nhâlyn 😉

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      • J’abonde dans ce sens. De la même façon que la photographie n’a pas remplacé la peinture, ni le cinéma le théâtre, internet est un média qui s’ajoute aux autres sans les remplacer si ce n’est que partiellement. Par ailleurs, sur internet, le pire côtoie le meilleur, le bon est à côté du mauvais, et ce n’est pas parce qu’on a accès à un savoir « universel » que l’on est capable de l’exploiter tant s’en faut. Quand les enfants auront les « cahiers d’Aéroland » dans les mains le soir avant de se coucher, on pourra être rassuré pour qu’ils dorment bien ensuite. Je rappelle à ce sujet le livre de Michel Desmurget, docteur en neurosciences à l’INSERM, et auteur du livre « La fabrique du crétin digital » 2019 éditions du Seuil.

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  • Bonjour et longue vie à aero land.

    Pourquoi limiter la diffusion à une édition papier peu écologique alors que le numérique est moins gourmand en énergie ?
    J’avoue que je ne comprends pas très bien.

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    • La raison est simple. Le papier peut paraitre non écologique mais dans la durée, une fois imprimé, il ne consomme plus jamais d’énergie (si on le lit à la lumière du jour 😉 ). Le papier forme un objet que l’on attend, que l’on touche, que l’on manipule et consulte au grès des besoins, e, vrac sr l’établit, sur le bureau ou là on on en a envie. Il se stock et reste toujours disponible même en cas de panne réseau et de courant. Il se transmet.
      Le fichier téléchargé des milliers de fois et oublié au fond d’un disque dur que l’on re-télécharge car on ne sait plus ou il est. Son stockage et son voyage le rende énergivore.
      C’est vrai que sa diffusion est plus rapide, plus massive mais à quoi bon.
      La démarche de cette publication c’est le Slow-Modélisme, on prend le temps de penser, de concevoir, de construire et on vole tranquillement, de manière réaliste. Alors le temps passé à écrire cette revue, le temps de la voir arriver dans sa boîte au lettres, le temps de la lire, dans un fauteuil, le plaisir de la voir s’accumuler sur l’étagère… tout cela explique pourquoi le papier.

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      • Et en plus, la feuille de papier est l’ancêtre du robot « Transformer ». Quelques plis, et elle vole. Alors quoi de plus naturel pour une revue d’Aéromodélisme.

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  • Bonjour,

    Merci Louis pour cette présentation élogieuse de notre travail. En effet, avec mon épouse nous pratiquons cet aéromodélisme qui sans vouloir le qualifier de traditionnel, est pour nous celui qui donne une âme aux avions que nous construisons et faisons voler.
    Cette publication c’est un peu la volonté de proposer un écrit régulier qui formaliserai les connaissance et laisserai une trace viable, perenne et surtout naturel d’utilisation : le support papier.
    C’est un subtil mélange d’histoires, de techniques, de connaissances et d’aviation.
    Quelque chose à lire et à garder plutôt qu’un simple catalogue.
    Construit de manière totalement bénévole, son coût ne couvre que l’impression et l’envoi (et encore pas pour l’instant).
    Si cela peut faire surgir des madeleines dans la mémoire de certain, permettre à un novice de découvrir comment faire sans se perdre dans les méandres contradictoires du Net, si un jour ces fascicules peuvent être découverts au fond d’un malle ou d’une bibliothèque et donner envie, comme les premiers numéros que nous avons découvert dans les années 70 ou les livres laissés par les anciens, si une fois nous allumons une étincelle, nous aurons fait notre travail de transmetteur.
    En attentant, un grand merci pour cette publicité et aux auteurs qui nous suivent comme Christian Chauzit ou Patrick Bossin.
    Christian et Sylviane, Fondateurs d’@éroland

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    • par Louis Kulicka

      Bonjour Christian, rassembler l’ensemble des pratiquants avec une vision commune de notre loisir (qui est bien plus qu’un loisir : d’une certaine façon un mode de vie et de pensée) permet la préservation de ses fondements sans lesquels, l’évolution récente le montre bien il est appelé à disparaitre. Le rêve commence au coin de la table !

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  • Bonne idée,
    Je pense quant à moi que ceux qui s’intéressent encore à la construction sont assez nombreux mais dispersés, le web fait le lien .

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  • par chauzit christian

    Bonjour à tous !

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    • Hoooo ! Bonjour Maitre Christian !
      L’homme qui inventa le baron et des milliers de pilotes !

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    • Bonjour Christian … De Patrick photographe adepte du radiomodélisme rue Marc Seguin avec Gérard Couv… Et jean- Louis Ka…. Que de souvenirs. Amitié modéliste.

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  • Alors, prenons : une pincée d’immédiateté, un grain pas plus de versatilité, un soupçon d’accessibilité à des produits quasi-gratis (vs temps de travail inclus !) venant du Vietnam ou d’ailleurs, et enfin une bonne rasade d’envie de ne pas se casser la tête… La recette pour faire disparaître une activité structurante à la fois pour ses pratiquants et pour l’économie qui la fourni(ssai)t. Oui, mais la roue tourne, et c’est comme ça ☺. Heureusement les fossiles (dont je fais partie !) ont encore des combines pour construire et se fournir en matériaux et accessoires « traditionnels » ad hoc, mais jusqu’à quand ?

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    • Jusqu’à quand ? dans pas longtemps du tout ! Les réflexes consuméristes des nouveaux pratiquants et même de pas mal d’anciens font que le réflexe est de commander la moindre pièce sur le web alors qu’il y a encore un magasin de modélisme bien fourni à 15 minutes d’ici ! Et de commander un paquet de chapes et deux servocommandes en allemagne… Et de s’étonner que le détaillant local n’est pas plus de choix ni de stock… Et que l’on n’ai donc d’autres choix que le web !
      Nos sources en matériels « traditionnels » sont déjà quasiment taries…
      Alors la roue tourne, d’accord, mais elle nous emmène dans le fossé !
      Ai-je le droit de signaler que cela ne me convient absolument pas et que l’on créée plusieurs générations de débiles pousses-boutons ? Ai-je le droit de dire cela sans passer pour un vieux con ? Alors que je suis même pas vieux et que je donne beaucoup au modélisme ?
      Longue vie à cette nouvelle revue dont je connais les rédacteurs !

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  • Bienvenu à AéroLand qui, j’espère, nous fera retrouver la construction manuelle d’un modèle réduit.
    C’est une extraordinaire méthode d’apprentissage de l’aéronautique et beaucoup d’entre nous qui avions commencé à tortiller du balsa à l’école primaire ont pu accéder à l’aviation professionnelle, civile et militaire.

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  • En effet, Pour ceux (celles) qui ont pratiqué l’aéromodélisme, c’est à dire de la construction (pas de kit!) à la mise en vol vol, ont abordé l’aviation « vrai grandeur » avec de solides bases en aérodynamique, en technologie aéronautique et aussi culturellement, ce qui s’est toujours vérifié par la rapidité de la progression de l’apprentissage du pilotage aux commandes d’un avion école.
    Il y a quelques années on retrouvait souvent ces passionnés dans les ateliers des aéroclubs pour construire des aéro-modèles mais aussi, en participant à la construction d’un Jodel D112 (souvent!) qui allait leur permettre d’apprendre l’Art du pilotage.
    Tout cela au moindre coût, car il fallait mettre « la main à la patte » !…

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  • Piaf, Alizé, Mini Baron, Baron, Westerly, OS35 , Cox 0,8cc, construire, coller du bois, poncer du balsa, casser du bois, reconstruire et reconstruire encore pour la passion de voler mais aussi et surtout pour construire, puis casser encore….
    La construction, l’utilisation des outils, les collages, le façonnage des matériaux, l’entoilage, la peinture, la finition, l’installation radio, l’installation GMP, la compréhension et l’utilisation d’un moteur thermique, et j’en passe, ect, ect, ect.
    Certain assemblaient même leurs RC proportionnelles à partir d’un kit (LEXTRONIC).
    Ah oui messieurs les droneux, c’est quoi une radio proportionnelle au fait, pour ceux qui auraient oublié les radios tout ou rien ?
    C’était CA la formation de base dans l’aviation dans les années 70/80 avant même de penser à devenir ingé ou pilote. Les plus fortunés familialement apprenaient à piloter un planeur dès leur plus jeune âge car ce pas tout le monde qui dans son enfance, a eu un papa pour l’emmener sur ces genoux dans un Jodel, pour ainsi débuter sa vie dans l’aviation et la terminer sur A380.
    Les baguettes et les planches de balsa ont pratiquement disparues, remplacés par du polystyrène moulé ou bien du carbone. Ahhhhh le carbone, on ne peu rien faire sans carbone n’est ce pas ? Tiens demandez donc à Michel COLOMBAN ce qu’il en pense (MC100 tout métal : 202 kg à vide dans les années 90). Comment cela vous n’étiez pas nés ?
    Les moteurs thermiques 2T si capricieux ont pratiquement cédés leur places au tout électrique. Un modèle réduit respectable (ça ne s’appelait pas encore « drone » ) mesurait 1,50 m d’envergure tout au plus. Au delà il se faisait nommer affectueusement « pt’it gros ».
    Combien de nouveaux « sachants » d’aujourd’hui sont’ils passés dans ce moule des prémices de la vie aéronautique ?
    Les savants sont’ils uniquement des CATIA-SOLIDTRUC cliqueurs, ou alors sont-ils toujours capables de dessiner à main lever sur le coin d’une table une perspective simplement cavalière (oublions l’axonométrie) pour exprimer une vision simple et instantanée ?
    Quand je me promène au musée de l’air du Bourget, je suis toujours ému par ces formes métalliques chaudronnées extraordinaires des avions Leduc, Bloch, North American, Supermarine, ou autres, qui furent dessinés, développés, inventés A LA MAIN. Même pas à la CAC (Michel COLOMBAN : Conception Assisté par Calculette).
    Est-ce cela le progrès ?
    J’espère que Aéroland remplacera un peu MRA, lui même en son temps englouti par Modèle Magazine.
    « Du pied bordel » !

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    • C’est vrai que l’aéromodélisme à bien changé en quelques décennies. J’ai eu la chance de pratiquer dès les années 80, le paysage a totalement changé, les moyens et la miniaturisation aussi !
      L’aéromodélisme a été pour moi la meilleure approche de l’aviation possible, apprendre la construction, les systèmes de plus en plus complexes, les méthodes de construction (du balsa en passant par les composites), et la mécanique, et surtout pouvoir enchainer les essais de solutions.
      Une école où expérimenter est non seulement possible mais recommandé, et où les erreurs se payent cash.
      Quelques concours et la pratique de l’hélicoptère m’ont fait comprendre qu’avoir une machine fiable nécessite au moins autant de travail que d’avoir une machine qui vole.
      Avec le temps et les moyens, et une licence de pilote en poche, j’en suis venu à l’aviation construction amateur.
      J’ai eu l’occasion de mettre au point un avion déjà construit (avec l’aide d’experts du métier qui m’ont beaucoup appris), et de vivre les palpitants instants de la remise en vol, des systèmes qui doivent être revus, sans compter la compréhension de la mécanique du moteur et de celle du vol, bien plus facile de l’intérieur quand on a pu expérimenter les conséquences vu de l’extérieur…
      Je suis optimiste de nature et ai pu constater que l’espoir perdure cependant, des initiatives comme Les cahiers d’Aéroland, ou encore des jeunes qui conçoivent et font voler des machines en dépron et carbone, construites en quelques heures me font penser que la passion restera la passion, et le plaisir de voir voler (ou de voler dans) sa création ne passera pas.
      Construire soi même reste le moyen le plus abordable de voler, que ce soit en modèle réduit, ou dans sa propre machine, mais aussi une très belle école de vie, ou patience, tenacité et ingéniosité ont leur place.
      Merci à Aérobuzz et à Louis pour ces partages !

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    • Remplacer les revues existantes ou ayant existé, peut être pas mais continuer sous une forme moins commerciale le travail qui a été fait, certainement.

      Christian et Sylviane, Fondateurs d’@éroland

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