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Air-France et le Breguet Deux-Ponts

Le Breguet 763 Provence n° 4 immatriculé F-BASQ a été pris en charge par Air-France le 31 mars 1953 et retiré du service le 31 mars 1971… Une belle carrière. Un temps exposé à Tarbes, malmené par les intempéries, il a fini par être ferraillé. © travelupdate.com

Aujourd’hui bien oublié, le Breguet Deux-Ponts fait l’objet d’une passionnante monographie qui révèle que cet avion est tombé à point nommé pour rendre d’inestimables services à ses exploitants.

Ses exploitants, on ne lui en connaît guère que cinq, et encore la majorité est constituée de compagnies qui ne l’employèrent que de façon très éphémère : le Breguet 761, le tout premier, fut un peu employé par Air-Algérie, puis par Silver-City pour du cargo en Allemagne, une mention rapide pour l’UAT, l’Union aéromaritime de transport…

Reste donc le pavillon national et l’armée de l’Air, qui en firent un usage intensif et qui apprécièrent effectivement cette machine… Ainsi, Air-France en eu 12...

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16 commentaires

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  • Pas oublié du tout, cet avion à tout faire ! Une conception rationnelle et économique
    un confort très suffisant, adapté au Sahara, une architecture très intelligente…

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  • par Jean-Loup GRENIER

    A propos du Breguet 2 ponts de EVREUX, BR765 : heureusement conservé, mais tout de même, sans ses capots moteurs ( et moteurs ) à d’origine. Ce qui le rend assez laid ! Dommage. Y aurait quelque chose à faire ! Au moins reproduire la forme de ces capots moteurs ! et redonner l’illusion qu’il est prêt à y aller encore et encore !

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  • par Jean-Loup GRENIER

    Merci pour l’annonce de ce livre. Comme Daniel, au dessus, j’ai eu la chance de fréquenter le BR 763 de Air France. Assidument même, puisque pour chaque « grandes vacances », quand il s’agissait de fuir les grosses chaleurs de la Saoura et de Colomb-Béchar, les familles de militaires étaient rapatriées 4 mois en été: le luxe ! J’avais de 6 à 10 ans. Souvent le nez en l’air à Colomb Béchar, vers le Breguet 2 Ponts, mais pas que – Centre d’Essai en Vol – avec les copains nous rêvions de faire pilote.
    J’ai eu la chance de visiter le CIEES de la BA-145, fin mai 60.
    Justement un Breguet de l’Armée e l’Air était là, sur le Tarmac, ventre ouvert: en effet préparé pour accueillir dans son ventre un chasseur qui s’était crashé sur le ventre. Globalement intact, sauf le ventre, et le train justement. Il s’agissait du Mystère IVN proto de nuit, doté d’un radar. Démontage des ailes en cours… Je cherche des témoignages et photos de cet évènement.
    MERCI d’avance ! Peut-être est-ce évoqué dans le livre ??

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  • Une solide machine, (la pose en campagne train rentrée du coté de Bron et remise en vol en témoigne), et bien adaptée selon notre sémantique actuelle « à son biotope ».
    Un appareil qui rendit de grands services sur le réseau AOF, qui n’a tué personne et dont la capacité en soute était, on l’oublie aussi, contrairement aux Constellation, Caravelle et Comet, en accord avec ses ambitions commerciales. D’un point de vue exploitant ça comptait beaucoup même si, en ce temps, l’on calculait volontiers davantage sur le « prestige du pavillon français » que sur les ratios comptables en vigueur depuis une trentaine d’années.
    Reste les choix politiques. Si le « 2 ponts » fut en effet imposé (tout comme l’Armagnac, Concorde et même, on l’a oublié, l’ A300B) la question se pose toujours en 2021 pour le groupe Air France partiellement renationalisé, perfusionné sur base de fonds publics, lequel demeure de nouveau en passe de céder aux sirènes d’outre atlantique pour remplacer une grande partie de sa flotte court/moyen courrier ce qui ne manque pas, en période de disette industrielle, de poser de sérieuses questions.
    Si en 1948 ,notre industrie accusait alors un retard considérable lesquel justifiait ces choix sur fond de Plan Marshall, qu’en pensent aujourd’hui nos parlementaires de l’Etat actionnaire de 2021?

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  • Petit-fils d’Yves Brunaud, pilote en charge des essais en vol de ce drôle d’oiseau, je tiens à remercier le travail d’Étienne Rachou, Louis Attenoux, Vital Ferry, Daniel Gaulard et Bernard Pourchet pour ce bel ouvrage que j’ai hâte de découvrir!

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  • par philippe guerin

    Bonjour

    le Bréguet 2 ponts exposé sur la base d’Evreux existe toujours , il se trouve à l’entrée de la base et sa restauration est toujours en cours
    un autre Bréguet , d’Air France celui la , a été enfoui , après avoir été démantelé, sous le parking des campings cars de l’aérodrome de la Ferté Alais
    un autre ,ex Air France, qui se trouvait sur l’aérodrome de Toussus à cote d’un Constellation sénégalais a également disparu
    une bien belle machine que cette grosse baleine
    cordialement

    Philippe Guérin

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  • (J’ai plus toute ma tête comme disait B Blier…) Mais n’y avait-il pas une carlingue de 765 reléguée aux fins fonds de la BA d’Evreux ? Peut-être y est-elle encore !

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  • par Alain Crémieux

    J’ai un moins bon souvenir du Breguet Deux Ponts. Ce devait être le 6 ou le 7 décembre 1960, de Reggane à Paris en passant par Alger. Mon grade de l’époque ne me permettait que le pont inférieur et j’avais dû arroser copieusement l’enterrement de ma vie de garçon la veille au soir. J’ai tout juste réussi à rester propre !
    Je crois par ailleurs qu’un Breguet Deux Ponts a fait un atterrissage malheureux à Reggane et qu’il y est resté. Il doit toujours y *etre.

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  • par Pascal Gauthier

    Il y en un en statique à La Baule, place des Salines dans les années 60/70. Il était utilisé comme bar de nuit, trop jeune à l’époque je n’ai pas connu l’intérieur. Il a fini délabré puis à la ferraille.

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    • Vous pouvez toujours visiter le Breguet 2 ponts des Ailes Anciennes de Toulouse qui est restauré par une équipe de passionnés (dont je fais partie), vous pourrez aussi visiter le reste de la collection et faire un tour au musée Aeroscopia .
      Au plaisir de vous voir dans nos murs.

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  • par Daniel JAMBOT

    Je me souviens, en 57 j’avais 4 ans ; nous sommes partis avec ma mère rejoindre mon père basé en Algérie à bord d’un Bréguet 2 ponts d’Air France. Dieu que j’aimai alors cet appareil. J’en ai ensuite approché un de l’A.A. dans les 60’s à Frescaty avec la même ferveur. Puis en école fin 72 sur la base d’Evreux c’est avec bcp de nostalgie que je scrutais le Bréguet statique près du restaurant en bout de piste. Vivement ce livre… !

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  • @Sylca  » sur l’aérodrome de Fontenay-Tresigny(…) un club libertin…Tiens tiens !!!
    A ce qu’on m’a dit… »
    Oui, ON dit toujours ca ,surtout si ON est marie !!! 🙂

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  • Il y en a un sur l’aérodrome de Fontenay-Tresigny, au sud est parisien, qui est devenu un club libertin, à ce qu’on m’a dit… Je l’ai connu alors qu’il était un restaurant. On y mangeait très bien, le chef était très sympa. Ca nous faisait une sortie super depuis Lognes. Dommage que le restaurant ait du fermer. C’est la vie…

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  • Magnifique baleine ! Il me faut ce bouquin…
    J’aime bien les gros fuselages, et je ne le trouve pas si moche que ça… Les avions deux ponts sont toujours un peu étranges… Voir l’A380…
    Forcément, face à une Cadillac Constellation, la Citroën Deux Ponts fait moins glamour… Mais on l’aime bien quand même !

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    • Il est clair que du temps où on pouvait voir un Bréguet deux-ponts près d’un SuperConstellation, à Orly, moi j’avais honte pour la France. L’Armagnac avait quand même meilleure allure.

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