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J.P. Otelli poursuit son décryptage des boîtes noires

« Erreurs de pilotage 4 » : pourquoi l’avion du président polonais Lech Kaczynski s’est-il « crashé » ? Un Ilyushin 76 percute en vol un 747. Pourquoi ? Pas moins de neuf histoires authentiques d’accidents aériens, commentées et analysées par un expert, Jean-Pierre Otelli.

On ne présente plus Jean-Pierre Otelli, le pilote aux 14 000 heures de vol leader de la patrouille acrobatique marocaine Marche verte et l’écrivain à la trentaine de livres publiés, tous concentrés sur des histoires vraies de crashs, d’incidents, d’anecdotes aéronautiques. Avec « Erreurs de pilotage 4 », Jean-Pierre Otelli persiste dans ses investigations sur les crashs aériens. Le lecteur découvrira par exemple comment l’ATR-72-200 de la filiale régionale de Tunisair, Tuninter, s’est abimé en mer au large de Palerme...

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10 commentaires

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  • J.P. Otelli poursuit son décryptage des boîtes noires
    J’ai reçu est lu ce dernier tome, et… comment dire… c’est quand même assez abject.
    J.P. Otelli a visiblement confondu les termes « vulgarisation » et « vulgarité ».

    Douteux sont la plupart des commentaires, que ce soit sur l’utilisation du système métrique dans les pays de l’Est, sur certaines compagnies américaines… on en finirait par croire que seuls les pilotes français et marocains sont compétents sur cette planète. Le chapitre sur le contrôleur italien, même si ce dernier a fait des fautes grossières, est assez ignoble dans la façon dont il est écrit.

    J’ai par ailleurs noté des allégations fausses ou des sous-entendus douteux – sur certains sujets que je connais -, notamment dans les chapitres concernant la Russie et les États-Unis (Xenia Sobchak, fille de « l’influent » maire de St-Pétersbourg mort depuis 8 ans au moment des faits qui sort son téléphone pour appeler qui de droit par exemple, pour ne citer que celui-là)

    De l’Otelli pur sucre quoi. Je pense que c’est le dernier livre de cet auteur que je fais l’erreur d’acheter.

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    • J.P. Otelli poursuit son décryptage des boîtes noires
      @ Vlakdr / @ Jmi / @ Olivier

      Jmi, beaucoup d’agressivité, de jugement et de mépris dans votre rédaction… on sent beaucoup de haine en vous. Qui êtes vous ? Vous le connaissez personnellement ? Que vous a-t-il fait qui justifie autant de colère ?

      Vladkr, un peu la même remarque pour vous…
      Ensuite, ce livre est bien écrit et ce qui y est relaté est exact, crédible et logique.
      Vous avez noté quelques erreurs ? Tant mieux pour vous et félicitations… on pensera peut-être à vous remettre une médaille pour cet exploit ! :)))
      Sachez toutefois que personne n’est parfait, ni moi, ni vous (qui d’ailleurs commencez votre dernière rédaction par une magnifique faute d’orthographe, digne d’un enfant de CE1… votre crédibilité en prend un sérieux coup).

      Quant aux livres d’Otelli, alors que je parlais de ce sujet avec un ami qui travaille à la Fnac, ce dernier m’a confié qu’ils étaient régulièrement en rupture de stock… Plus simplement, il suffit d’aller faire un tour sur d’autres forums et sites pour le constater : les lecteurs aiment ses livres, aiment son écriture, ses enquêtes et s’impatientent des prochaines parutions, moi le premier.

      En faire un bouc émissaire pour lyncher la presse sensationnaliste comme vous le faites est un peu facile, il me semble. Soit dit en passant, c’est triste pour vous mais c’est un fait : ce genre de presse fonctionne très bien, et, continuer d’écrire comme vous le faites ne fait qu’alimenter une polémique stérile (qui en plus constitue une publicité gratuite pour Otelli) car ses livres ne sont pas à vocation sensationnaliste… c’est vous et uniquement vous qui avez cette vision.
      C’est la vôtre et je la respecte, mais gardez cette chose simple à l’esprit : votre pensée n’est pas universelle !

      Heureusement pour vous, Olivier à un minimum de discernement et son analyse est plus pertinente et plus juste que vos logorrhées virtuelles. Pour reprendre ses termes : Les livres d’Otelli sont instructifs mais à prendre avec un minimum de recul.
      Méditez ça et demandez-vous dans quel sens ce recul doit-il se faire.

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  • J.P. Otelli poursuit son décryptage des boîtes noires
    100% d’accord avec Vladkr ! Et les remarques de Jean-Mi sont également intéressantes, même si j’ai un avis plus mesuré que lui.

    Je suis d’accord pour dire que Jean-Pierre Otelli a dérivé vers un sensationnalisme regrettable dans la rédaction de ses livres (c’était moins le cas pour les tous premiers il y a déjà pas mal d’années). Il est auteur, mais aussi éditeur, et a dû se rendre compte que les livres se vendaient beaucoup mieux en les orientant vers le grand public d’une part, et en faisant du sensationnalisme d’autre part.

    Il n’y a qu’à voir les derniers, aux titres ou soust-titres très racoleurs (« Passagers incontrôlables… ils disjonctent en avion », « Les fous du ciel », ou « Les passagers ont le droit de savoir » qui sent bon TF1…) et rebondissent sur des crashs très médiatisés (Attentats du 11 septembre, crash de Yemenia, Concorde…)

    Ceci étant dit, je pense quand même que la lecture de ses livres n’est pas inintéressante, car elle permet de mieux se plonger dans l’atmosphère du cockpit (tout comme le fait, encore mieux grâce aux reconstitutions, la série « Mayday ») lors des accidents, et que tout pilote se doit d’apprendre des erreurs des autres, puisque comme le dit l’adage, personne ne peut vivre assez longtemps pour commettre lui-même toutes les erreurs…

    En résumé, malgré leur sensationnalisme, les livres d’Otelli sont instructifs, mais il faut les lire avec un minimum de recul.

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  • J.P. Otelli poursuit son décryptage des boîtes noires
    Je ne profite pas de la discussion lancée ici pour en rajouter gratuitement, je vais tenter d’élargir. Mr Otelli, de par son palmares et son cursus (je ne connais pas l’homme autrement), me semble un aviateur « interressant » que l’on doit écouter et qui cherche à partager « une certaine expérience » de l’aviation en rappelant qu’elle peut être dangeureuse et qu’il faut être humble. But louable et à encourager… mais pas sous cette forme !
    Je ne peux m’empêcher de fuir à grandes enjambées ce genre de livres sensationnalistes (rien que la couverture…) et autres émissions de télé genre « Mayday » destiner à faire bisquer le grand public par une forme romancée et de grands effets de cinéma à la « Hollywood » (avec effets sonores démultipliés, suspense avec la musique qui fait peur, page de pub 2 secondes avant le crash, 36 rappels en cours de sujet…) Et j’ai fait l’effort de lire ces livres et de regarder quelques documentaires pour me faire cette opinion qui se trouve confirmée à chaque fois que j’y remets le nez : je n’arrive pas au bout, j’en suis dégouté ou lassé avant…
    C’est pour moi totalement déplacé et irrespectueux des personnes qui y ont laissé leur vie ou y ont « gagné » une infirmité lourde.
    Un rapport d’accident, expliquant les évènements, leurs causes, et mettant au clair les erreurs ou défaillances mécaniques ou électroniques, cela doit rester neutre, factuel, pragmatique, bref, totalement hors de passion et de sensationalisme !
    Qu’un vague journaliste à deux sous ou un réalisteur au chomage n’ait trouvé que ça à faire, soit, il n’aura que mon indifference voire mon mépris, mais que ce genre de livre vienne d’un véritable professionnel expérimenté tel que Monsieur Otelli, ça m’ennuie.
    Notre société moderne joue énormément sur le sensationalisme, c’est dommage. Cela n’a rien à voir avec le sérieux et la rigueur que doit avoir un pilote quand il a sa vie (et celle de ses passagers) au bout du manche.

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  • J.P. Otelli poursuit son décryptage des boîtes noires
    Je ne connais pas personnellement Monsieur Otelli, donc je ne juge pas la personne, seulement ses livres. D’ailleurs, la plupart des témoignages que je trouve sur le net le décrivent comme quelqu’un d’assez agréable dans le privé (un peu moins de commentaires positifs sur ses interventions à la radio, mais là encore je ne peux pas juger).

    Il est peut-être juste un très bon vendeur/auteur qui sait adapter ses livres au plus grand nombre. J’avoue que je les lis avec plaisir pour certaines histoires, dans d’autres je trouve qu’il pousse un peu pour les raisons que j’ai déjà mentionnées.

    Ce que je dis, c’est qu’au delà de l’aspect technique, il ne faut pas oublier l’aspect humain des catastrophes aériennes – et pas juste l’aspect inquisiteur, dénonciateur de fautes – et certains de ses textes me semblent incongrus.

    Si ce que j’ai vu ici sur le vol présidentiel polonais (je ne compare qu’avec ce que je connais) est effectivement tiré du livre, alors là ce sera un exemple de commentaire déplacé et indigne de Monsieur Otelli (j’ai cependant lu déjà pas mal de commentaires assez gratinés sur les pilotes/contrôleurs américains par exemple dans les précédents tomes d’erreurs de pilotage + secret des boites noires)

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  • J.P. Otelli poursuit son décryptage des boîtes noires
    Je n’ai pas lu cet ouvrage, et ne saurais dire si le ton employé est arrogant ou pas. Mais pour avoir rencontré ce Monsieur, et fait un petit vol en sa compagnie à Marrakech (en 2007 en 177RG si il me lit – j’en profite pour le saluer et le remercier) je peux témoigner que l’homme qui est pourtant une « star » internationale est d’une grande aimabilité, humble et accessible, bref, certainement pas comme on pourrait le craindre avec un tel palmares et une telle compétence, un « donneur de lecons ». (et pourtant, mon atterissage ce jour la etait franchement minable…il eu pu s’en donner a coeur joie)

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  • J.P. Otelli poursuit son décryptage des boîtes noires
    @jérome82 :
    Vous avez mal lu les posts et l’article. Il est fait mention ici de l’ex-URSS, pas du bloc Soviétique, et si vous avez lu quelque part que la Pologne a un jour fait partie de l’URSS, et bien c’est faux (et je vous conseille d’éviter de le répéter devant un Polonais).

    Je ne conteste pas l’aspect divertissant des livres de J.P Otelli (j’ai d’ailleurs lu les 3 volumes précédents) . Ce qui me gêne, c’est le ton général de ceux-ci, qui est souvent insultant… j’ai le sentiment à le lire que tous les pilotes (autres que lui) sont des tocards parce qu’ils font des erreurs « de débutants ».

    C’est vrai que ces erreurs sont souvent fatales, c’est justement le sujet de ces livres, mais ce n’est pas une raison pour être arrogant et désobligeant.

    Je suis d’accord ça se lit comme un roman, parce que c’est écrit comme un roman, et non comme un rapport d’enquête.

    Du coup, on y perd en objectivité; il faut plaire au lecteur, lui donner le sentiment qu’il est plus intelligent que ces pilotes polonais sous-qualifiés, que ce jeune pilote américain fougueux et irresponsable ou que ces contrôleurs lents à la détente et incompétents, et ça, il faut admettre qu’il le fait avec beaucoup de talent.

    La contrepartie de tout ça est que les lecteurs finissent par faire des amalgames – comme par exemple celui que vous avez fait avec le bloc soviétique et l’URSS – qui peuvent être dommageables à la mémoire des victimes de ces crashs, ou à la réputation des professionnels de l’air.

    En plus d’être un pilote expérimenté, JP Otelli a un réel talent d’écrivain, mais j’aurais préféré qu’il se contente d’écrire de la fiction.
    Pour ce qui est des faits réels, je préfère lire directement les rapports ou regarder la série Mayday qui est tout aussi instructive, mais aussi plus objective.

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  • J.P. Otelli poursuit son décryptage des boîtes noires
    Désolé de vous contredire mais on m’a offert Erreurs de Pilotage 4 et je l’ai dévoré.
    Je ne vois pas ce qu’il y a de tabloid dans ce bouquin, c’est précis, net sans bavure et incroyablement bien informé. En plus, ça se lit comme un roman comme tous les livres que j’ai lu d’Otelli. Je n’y ai pas vu les arguments que vous reprochez. Bref, c’est bon et pédagogique pour chacun d’entre nous. J’y ai appris beaucoup de choses, notamment sur l’utilisation du système métrique par les Russes.
    Mon père, qui m’a offert ce bouquin, est captain sur A320 et lit régulièrement les bouquins d’Otelli. Ca ne doit pas être si tabloid que ça.

    Ps : Vous m’avez mis la puce à l’oreille et je me suis empressé de vérifier : je suis navré, mais la Pologne a bel et bien fait partie du bloc soviétique. Quelques recherches sur Google permettent de le vérifier en quelques secondes.

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  • J.P. Otelli poursuit son cryptage des boîtes noires

    Polish Air Force 101

    Je ne dispose pas encore, en Amérique, où je réside, de cet ouvrage, mais je crains fort que les affirmations de J.P. Otelli, citées par Gil Roy, relatives au crash du TU 154, ne portent un sérieux coup à sa réputation « d’expert ». Je lis :

    « Le déroulement de ce vol « Polish Air Force 101 » démontre une fois encore les carences d’une aviation issue de l’ex-URSS : équipages sous-entraînés, avions vétustes et mal équipés, aéroports dépourvus de tout moyen de guidage, contrôles aériens inadaptés… »

    Or le rapport sur cet accident, qui vient d’être publié, un travail remarquable de 200 pages (consultable sur : http://www.mak.ru/russian/investigations/2010/files/tu154m_101/finalreport_eng.pdf ), montre que :

    – l’appareil était en parfait état et a fonctionné correctement … jusqu’au crash
    – Le pilote affichait 3400 heures de vol dont 2200 sur TU154
    – le système de guidage, système certes rustique, fonctionnait correctement
    – les contrôleurs ont averti les pilotes que les conditions météo étaient bien inférieures aux minimas d’atterrissage, ce qui dans la réglementation russe impose obligatoirement un déroutement.
    – que malgré ces avertissements, l’approche a été tentée et s’est poursuivie en dessous de la hauteur minimale attribuée à ce type d’approche, faute totalement inexcusable et ce quelle que soit la règlementation
    – que le commandant en chef de l’armée de l’air, partiellement aviné, était présent dans le poste de pilotage et a pu influencer les décisions de l’équipage pour poursuivre l’approche au dessous des minimas.

    Un Boeing ou un Airbus neufs, utilisés dans les mêmes conditions, auraient certainement terminé dans les arbres… Ce crash est à rapprocher de l’accident de l’ A310 d’Aeroflot, appareil récent, mais dans lequel le pilote avait installé, successivement, ses 2 enfants aux commandes. Dans les deux cas, les acteurs ont fait preuve d’une totale et criminelle irresponsabilité… Les tares bureaucratiques de l’ex-URSS n’ont rien à voir dans ces drames !

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  • J.P. Otelli poursuit son cryptage des boîtes noires
    Je n’ai pas encore lu le volet 4 d’erreurs de pilotage, mais d’après ce que je vois dans cet article et d’après ce que j’ai lu dans les autres volets du même auteur, la balance reste plus du côté du sensationnalisme que de l’objectivité… (mais l’objectivité, c’est moins vendeur), ce qui est vraiment dommage de la part d’un pilote aussi expérimenté que J.P Otelli.

    Rien que dans cet article, je lis :

    Le déroulement de ce vol « Polish Air Force 101 » démontre une fois encore les carences d’une aviation issue de l’ex-URSS : équipages sous-entraînés, avions vétustes et mal équipés, aéroports dépourvus de tout moyen de guidage, contrôles aériens inadaptés…

    – Carence issue d’une aviation issue de l’ex-URSS : petit rappel, la Pologne n’a pas fait partie de l’URSS, et même si l’avion est de fabrication Russe, il a été récemment modernisé – Cf le livre sur les TU 154 par Dmitriy Komissarov aux éditions Aerofax.

    – Avions vétustes et mal équipés : voir remarque ci-dessus.

    – Aéroports dépourvus de tout moyen de guidage et contrôles aériens inadaptés : Inadaptés à quoi ? L’aérodrome de Smolensk (et non de Kathyn) n’a pas vocation à devenir un grand hub de l’aéroflot. Ça reste un aérodrome militaire relativement peu utilisé.

    Au départ, je voulais acheter ce livre, mais dépenser 21 euros pour du tabloïd aéronautique, ça fait réfléchir.

    En attendant, si quelque ici a déjà lu le livre, j’aimerais bien savoir ce qu’il (elle) en pense et si mon impression est fondée ou non.

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