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Le passé aéronautique de l’Aquitaine enfermé

Le Mirage F1BQ du CAEA, entre Mirage IV et le A-4 SU Super Skyhawk singapourien.

Le Mirage F1BQ du CAEA, entre Mirage IV et le A-4 SU Super Skyhawk singapourien. © Frédéric Lert / Aerobuzz.fr

Installé dans un hangar de la base aérienne 106 de Bordeaux Mérignac, le Conservatoire de l’Air et de l’Espace d’Aquitaine (CAEA) recèle quelques très belles pièces. Pour l’instant loin des regards du public…

Comme son nom l’indique, le Conservatoire est un endroit où l’on conserve. On conserve les avions, les souvenirs mais aussi une certaine exclusivité. Commençons par les avions. « Ce qui nous intéresse, ce sont les avions étudiés, construits ou utilisés en Aquitaine explique Alain Arpino, l’actuel secrétaire. La formule ouvre de vastes horizons et l’on trouve au conservatoire une large gamme d’avions estampillés Dassault (pour beaucoup assemblés de l’autre coté de la piste de Mérignac), un Skyhawk aux couleurs singapouriennes...

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8 commentaires

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  • Le passé aéronautique de l’Aquitaine enfermé
    Bonjour

    Votre série d’été sur les musées aéronautiques est absolument passionnante, d’autant plus que rien de tel n’avait jamais été réalisé auparavant. Continuez comme ça, comme on dit dans les bulletins scolaires !
    Pour infos les autres F1 irakiens (monoplaces, une douzaine ?) connurent des fins de vie misérables, à Châteaudun ou ailleurs. L’Armée de l’air ne fit pas d’effort pour les récupérer (paresse intellectuelle des officiers mécanos ?) au motif que les standards étaient différents (altis en mètres, badins en km/h à la soviétique – ou à la française d’il y a longtemps, avant l’impérialisme anglo-saxon issu de la guerre) On aurait pu en faire une petite escadrille à Colmar, pour les pilotes qualifiés uniquement (ces avions avaient TOUS les équipements et armements)
    Mais voilà, déjà au début des années 90 plus aucun pays déjà client de F1 n’était intéressé (l’Afrique du Sud était encore sous embargo) tous les moyens et l’intérêt disponible allaient vers le Mirage 2000 voire le Rafale …. et surtout c’était une affaire d’industriels et d’exportation, l’Armée de l’air ne voulait pas en entendre parler, et surtout les assurances gouvernementales allaient payer… avec l’argent de l’état, c’est-à-dire le vôtre !
    Bref, une triste histoire.
    Je m’étais assis dans le cockpit dans d’un de ces monoplaces à l’époque, chez Dassault où j’allais prendre livraison d’un 2000 …. il y en avait des boutons et des écrans ! et la place arrière du biplace était une vraie place de combat, pas comme dans les biplaces français.
    Bref, par respect de l’aviation et du travail humain, on aurait pu faire autrement … si on avait voulu.
    Cette affaire ressemble à celle des Transalls Sud-Africains, que l’on n’arriva pas à récupérer à la même époque et qui partirent à la ferraille là-bas avec un nombre ridicule d’heures de vol au compteur, tout ça pour qu’on se lamente après de ce que nos C160 n’avaient plus de potentiel !
    Donnez le pouvoir aux mécanos et autres pailleux, et c’est ce que vous obtenez.

    VG
    Dubai

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  • par Raymond Douville

    Le passé aéronautique de l’Aquitaine enfermé
    Le Mirage F1BQ ne compte que 8h15 de vol ; peut il être considéré techniquement (je ne parle pas des autorisations administratives) comme en état de vol ?

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    • par frédéric lert

      Le passé aéronautique de l’Aquitaine enfermé
      bonsoir,
      non, l’avion n’est plus en état de vol, et depuis longtemps. L’embargo durant, l’avion a servi de réservoir de pièces détachées pour d’autres F1. Il était en outre équipé d’une instrumentation en système métrique, à la russe, ce qui interdisait de facto son emploi en France !
      frédéric lert

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  • par Michel BERTRAND

    Le passé aéronautique de l’Aquitaine enfermé
    Bonjour à tous,
    Si mes souvenirs sont bons ,je crois que le Mystère IV N était dans le hangar de la subdivision « Equipement bord » de l’ex B.A 721 de Rochefort .

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  • Le passé aéronautique de l’Aquitaine enfermé
    Bonjour,

    n’avez vous pas commis une erreur concernant l’Invader?
    En effet, celui-ci était le A26 et non B26, qui si je me souviens bien, concernait le Marauder………….
    Par contre, un grand bravo pour le travail fourni, dommage que Bordeaux soit un peu loin pour moi……….
    Amitiés aeronautiques

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    • Le passé aéronautique de l’Aquitaine enfermé
      Les A-26 ont été redésignés B-26 après-guerre.

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    • par frédéric lert

      Le passé aéronautique de l’Aquitaine enfermé
      Bonjour Michel,
      votre question est légitime, ma réponse succincte : en 1948, l’USAF supprima la catégorie « A » (pour Attack) de ses appareils. Les Invader encore en service, nés A-26, furent donc rebaptisés B-26. Sans risque de confusion puisqu’à cette époque tous les B-26 Marauder avaient été retirés du service. En résumé, on parle du A-26 Invader pendant la seconde guerre mondiale, et de B-26 Invader pendant la guerre de Corée, d’Indochine, d’Algérie, du Vietnam etc.
      Frédéric

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    • par Dominique BRESSON

      Le passé aéronautique de l’Aquitaine enfermé
      C’est pas si simple ! Le B-26 Marauder de chez MARTIN, mis en service en 1939, a été retiré en 1948, année où le A-26 Invader de DOUGLAS, né en 1945, a été renommé B-26, jusqu’à son retrait en 1965…

      Répondre

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