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Pierre Clostermann, journal de sa vie opérationnelle, janvier 1943–août 1945

Pierre Clostermann, pilote de la RAF sur Spitfire IX du 602 squadron, City of Glasgow, 1944. © DR

Que n'a-t-on pas déjà écrit sur le pilote français le plus célèbre et le plus titré de la Seconde Guerre mondiale ! Élevé au rang d'icône de son vivant – il faut dire que l'intéressé a bien su gérer son image – véritable personnage charismatique, Pierre Clostermann est à l'origine de générations de pilotes qui ont d'abord rêvé de partager son univers…

Son premier livre, en effet, est devenu une véritable bible pour un vaste lectorat. Quel passionné d’aviation des années 1950 à aujourd’hui n’a-t-il pas lu (et relu souvent !) Le Grand Cirque ? Sinon, il faut vite combler ce manque culturel… Car, le jugement est unanime, c’est le récit de guerre (aérienne) le plus formidable qui ait jamais été publié, un bon filon alors pour Flammarion, son éditeur.

Et le Grand Cirque a été plusieurs fois réédité, en 2000 et jusqu’en 2008, l’auteur lui-même surfant...

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27 commentaires

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  • Bonsoir,
    Sur la cocotte rouge… Le message de Marc me jette un trouble…
    D’après le site albindenis, la cocotte rouge a été adoptée comme insigne en juillet 1916 par le lieutenant d’Anglejan pour son escadrille 11 ( C11, puis BR11) créée le 10 juin 1913.
    Sur le site de l’Armée de l’Air, j’ai lu ceci:
    « En 1939, alors que les ambitions du IIIe Reich se dévoilent et laissent entrevoir le conflit à venir, la BR11 consacre son activité à la surveillance des vallées du Rhin et de la Moselle afin de déceler les mouvements des troupes allemandes.

    Lorsque la bataille de France commence le 10 mai 1940, les missions aériennes se succèdent jour et nuit pour renseigner le commandement sur l’évolution des combats. L’invasion rapide du territoire national obligea le GR I/33 à se replier vers le sud de la France. Le 17 juin 1940 eut lieu la dernière mission de guerre du groupe. L’équipage de la Cocotte ne rentra pas.
    Le 31 août 1940 vit la dissolution du GR I/33 et quinze ans ont été nécessaires pour que puisse renaître la Cocotte le 1er Avril 1955 au sein de la 33e Escadre de Reconnaissance. En 1956, l’escadron prendra le nom de «Moselle» pendant les Trente Glorieuses, au cours desquelles la France s’illustre par l’innovation et l’excellence de son industrie aéronautique. Equipé de F84G, la Cocotte participera à tous les exercices ou concours nationaux et OTAN, à l’époque où la Guerre Froide place face à face deux blocs compacts ».

    Voir dans mon blog
    http://histoiresetbiographies.overblog.com
    la biographie du général Pierre Juillard pilote de reconnaissance (1929-2000) malheureusement toujours en cours de rédaction et notamment sa photo aux commandes d’un RF 84 à l’emblème de la cocotte.
    Au demeurant, mon oncle est passé aussi par la mouette et la hache pour terminer ses commandements opérationnels par la cocotte encore, sur Mirage IIIR cette fois.

    Avec mes sentiments cordiaux.
    Jacques Pageix

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  • Dans sa préface de réédition du Grand Cirque de 1990 Pierre Clostermann n’est pas tendre avec St Exupéry :  » serait-ce par vanité que Saint Exupéry a tenu à partager notre combat en pilotant un P38 avec trois ans de retard ..  » et ensuite il l’accuse d’avoir été le porte parole inconscient de Vichy ..
    Laissons la politique de côté .. Par contre l’ouvrage présenté ici me force à constater que Clostermann a commencé sa guerre en unité opérationnelle en janv et fev 43 pour sa première mission de guerre au groupe Alsace .. Alors que St Ex après avoir fait toute la campagne de France dans une unité qui en quelques semaines a perdu les 3/4 de ses équipages , était de retour au combat en avril 43 en AFN pour reprendre l’entraînement et volait sur P38 dès juin, avec sa première mission de guerre sur P38 u dessus de la France en juillet 1943 .. ou sont les trois années de retard ?????? .. Le roman est une chose, la précisions historique en est une autre, le principal ente tout étant de rester lucide et objectif et de na pas salir la mémoire d’un grand homme en écrivant n’importe quoi ..

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    • Peut-être que la réflexion de Pierre Clostermann consiste à se demander pourquoi St-Ex, aviateur en 1940 n’a rejoint la France Libre en tant qu’aviateur qu’en 1943 alors qu’il était installé aux USA puis au Canada pendant cette période et avait donc bien plus de facilités pour rejoindre Londres que tout ceux qui l’ont fait depuis les territoires occupés….
      Certes l’histoire dit que St-Ex s’est installé à New-York dès 1940 comme « lobbyiste » pour influencer le gouvernement US à entrer en guerre, c’est peut-être insuffisant comme justification aux yeux de Clostermann d’autant que St-Ex est plutôt occupé à cette époque par l’écriture, la publication (et les mondanités qui en découlent) de « Pilote de guerre » et « Le Petit Prince » et tient des propos plutôt pétainistes dans les media…..

      Il est malheureusement trop tard pour lui poser la question…

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      • Vous plaisantez ? … St Ex a combattu en 1940 alors qu’il n’était même pas mobilisable, il avait au moins 10 motifs de réforme .. ensuite oui après la défaite il a choisi les Etats Unis non par attentisme, mais parce que dans sa situation il avait estimé que c’était le meilleur choix et il l’a amplement justifié et aux US il n’a eu de cesse d’y défendre la cause de la France défaite aux yeux des américains ( lire « pilote de guerre » ) et d’oeuvrer aussi de toute sa plume et de ses relations pour une entrée en guerre rapide des américains, dont il estimait que seul cet engagement permettrait de sauver la situation et il avait raison .. et quand ce fut fait il a traversé l’Atlantique en montant sur un convoi pour l’AFN et y reprendre le combat ce qui fut fait dès Avril 43 .. Lui au moins après avoir pris sa décision n’a pas mis deux années pour traverser l’Atlantique comme Pierre Closterman .. Ce dernier nous dit dans ses mémoires qu’il décide de s’engager en juillet 40 après avoir eu honte à la vue des actualités ciné de la débâcle militaire française dans un cinéma de Los Angeles .. mais on constate qu’il signe son engagement chez De Gaulle à Londres plus de deux années plus tard en Août 1942, soit deux ans de délai de route .. il est vraiment mal placé pour s’en prendre au combat de St Ex et l’accuser d’engagement tardif ..

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      • Je corrige la date d’engagement dans les FFL que j’ai donné précédemment :  » Août 42 de mémoire » .. mais après vérification je note qu’il a signé à Londres le 8 mars 1942 sous le matricule 30973 .. ce qui change rien au sens de mon propos mais on se doit d’être précis .. A ce sujet surtout ne pas se fier à la fiche Wiki en Français qui est truffée d’inexactitudes : « Pierre Clostermann arrive en Angleterre à la fin de 1940  » .. ou encore : « En janvier 1942, il achève sa formation à l’Operational Training Unit n°61 » .. un peu comme si on avait voulu un peu accélérer les choses .. La fiche en Anglais par contre est plus courte mais beaucoup mieux rédigée et situe bien le moment de son arrivée dans les FFL en Angleterre en « Mars 1942 » ..
        Heureusement que de bons ouvrages rédigés par des historiens même amateurs sont là de temps en temps pour remettre les pendules à l’heure ..
        Pour St Ex on a énormément de références sérieuses à travers les six N° de la revue Icare qui lui ont été consacré et qui sont une mine de témoignages et de références documentaires dont l’authenticité est incontestable .. il serait peut être temps de consacrer un N° à Pierre Clostermann qui le mérite bien et comme cela a été fait pour son ami « le grand Max Guedj » comme il l’appelait lui même et pour lequel il avait un très grand respect et une immense admiration ..

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  • J’ai lu cet ouvrage exceptionnel avec le plus grand intérêt et je tiens à féliciter l’auteur pour la qualité et la profondeur du travail d’historien qu’il a réalisé; il apporte un éclairage précieux et passionnant sur la vie quotidienne de groupes de chasse durant la Seconde Guerre Mondiale et de ce fait il met en perspective les livres écrits par les pilotes qui s’y sont illustrés (P.Clostermann, R.Mouchotte, J.Andrieux, C.Demoulin, R.Hillary, J.Johnson notamment) en les enrichissants. Un seul regret peut-être, le manque d’illustrations ou de fac similés.
    Que certains passages du Grand Cirque aient sans doute été romancés ne me gêne pas puisque cela ne change rien à la réalité de la vie d’aviateur et des exploits de P.Clostermann; Il était un écrivain de talent (lire Appui-feu sur l’Oued Hallaïl, des Poissons si gros, Mémoires au bout d’un fil, Une Sacrée guerre, l’Histoire vécue) et un narrateur captivant de ses aventures qu’il mettait en couleurs avec jubilation…et qui n’étaient pas toutes aéronautiques : on se souvient peut-être de ses escarmouches avec un leader politique bien connu des années 70 et 80, et aussi avec les britanniques durant la guerre des Malouines; une personnalité hors du commun….

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  • Nous sommes à une époque moralisatrice,où l’on déboulonne les statues, où l’on veut réécrire l’Histoire…une forme de négationisme en quelque sorte.
    Laver plus blanc que blanc.
    Heureusement qu’ils se sont battus ces gars de 20 ans car si la pieuvre au svastika régnait encore aujourd’hui…

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  • Il y a eu d’autres as français tout aussi valeureux : mais ils n’étaient pas gaullistes. Alors , pas de propagande …. et un comportement de tartarin qu’on a retrouvé pendant sa
    courte campagne à Telergma en 1957 ( ou 58 )……

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  • Clostermann, Saint Ex, certainement des hommes exceptionnels qui sont sortis du lot parmi tant d’autres tout aussi remarquables dans leurs rôles.
    Ils font parti de notre histoire, mais c’est aussi la leur et ils ne sont plus là pour confirmer et accepter tous ces récits post mortems.
    Mais il est vrai que c’est plus vendeur pour un éditeur de proposer une couverture avec un nom historiquement connu.
    Avec une pensée pour ceux qui ont péri pour notre pays, nombre d’illustres inconnus qui méritent tout autant d’être honorés de notre mémoire.

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  • Bonjour,

    Un très grand Monsieur qui a quitté une vie confortable pour « aller » à la guerre. Que son livre soit romancé ou ses victoires pas toutes certaines n’enlèvent rien à son courage face à la mort. Son livre formidablement écrit a donné envie de voler à de multiples aviateurs.

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    • Le système d’homologation de la RAF est reconnu comme le plus sévère. Donc prétendre que ses victoires ne sont pas certaines est totalement faux.

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  • Dès 1990, Pierre Clostermann a eu la bonne idée de libérer quelque peu sa plume avec « Une drôle de Guerre » suivi d’une série d’autre ouvrages, exposant bien des aspects dont il ne pouvait ou souhaitait vraiment faire état en 1948. On ne va pas tous les citer, ils furent de mon point de vue œuvre éclairante.
    Ceci posé, si l’on peut comprendre la réaction de Mme Clostermann (Claudine), il demeure néanmoins un corollaire propre aux commandeurs ou aux héros que ce soient le Général de Gaulle ou Eric Tabarly qui font qu’un jour ou l’autre, un auteur, un chercheur tente de documenter le sujet avec ce regard différent, sans pour autant à en dénaturer l’œuvre, ceci à la lumière de notre temps.
    Quant au regard britannique, s’il fut « fair-play » ce n’était pas pour rien non plus tant les pertes furent lourdes (je pense surtout au printemps 1945) et qu’ils furent hélas bien peu ces jeunes français de 20ans à pouvoir être à même de rejoindre le sol britannique pour s’y battre dès 1942.
    Je le commande, donc ..

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  • Qu’importe si le palmarès de Closterman comporte des coopérations et des mitraillages au sol, dans tous les cas il fallait y être et « Faire Face ». Après, qu’un livre décortique une vie sans y porter préjudice, pourquoi pas? Cela ouvre d’autres points de vues.

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  • Les absents ont toujours tort, c’est bien connu. Aussi serait-il possible de laisser Pierre Clostermann reposer en paix dans sa tombe sur laquelle il a demandé une unique gravure : »Compagnon de la Libération ». En partant de ces mots, certes « Le Grand Cirque » est romancé puisque la trame de fond du livre est la grande histoire d’amour d’un homme pour sa patrie et pour sa libération. S’il était encore de ce monde, sa réaction en lisant cet article de Jean Molveau (je ne parle même pas du livre de Georges-Eric Coisne) eût été de sourire ironiquement en haussant les épaules et en foudroyant de son regard bleu acier les deux auteurs respectifs de ces écrits. Aussi, je le fais à sa place même si je n’ai pas son regard transperçant.
    Suite à la lecture de telles absurdités, j’ai hésité avant de rédiger ce commentaire mais j’aurais eu mauvaise conscience de ne rien écrire et de laisser un membre de ma famille se faire déchiqueter alors qu’il est dans l’impossibilité de se défendre.

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    • Bonsoir Claudine,
      À te lire, j’ai l’impression de t’entendre…Toujours la même fougue! Bravo pour ta réaction. J’ai lu « le grand cirque » et « feu du ciel » dédicacés grâce à toi par Pierre Clostermann lui-même, ce dont je suis fier, et le dernier de Pierre Clostermann (« une vie pas comme les autres »). Je l’ai rencontré à Toussus en diverses occasions et c’est un bon souvenir.
      J’ai lu bien sûr aussi les carnets de René Mouchotte et de l’un comme l’autre on retient l’intensité des combat et le courage des pilotes.
      Pourquoi tant qu’on y est ne se lancerions nous pas dans un exercice similaire à propos de Saint-Exupéry en compulsant les JMO (journaux de marche) de la 2/33 (cocotte rouge), groupe de reconnaissance où il servit…

      Bien à toi amicalement.
      Jacques

      Répondre
      • Ma phrase n’était pas correcte (la fatigue peut-être…):
        Pourquoi tant qu’on y est ne nous lancerions nous pas dans un exercice similaire à propos de Saint-Exupéry en compulsant les JMO (journaux de marche) de la 2/33 (cocotte rouge), groupe de reconnaissance où il servit…

        Répondre
      • Merci Jacques, bien sûr, tu me connais et sais que j’ai un grand souci de la justice…alors, dans ce cas précis, à fortiori !! Concernant Saint-Ex, il a eu sa dose de critiques aussi (mauvais pilote, personnage endormi et peu dynamique, trop tourné vers la politique pour piloter correctement…etc). Et puis, René Mouchotte est décédé trop rapidement pour hériter de son lot de critiques…il est parti sur sa gloire avec le chagrin de ceux qui n’ont pas eu le temps de l’assommer !!
        Avec toute mon amitié.

        Répondre
      • par Jean-Christophe Bacquié

        Cela a été fait dans l’ouvrage ‘ Saint-Exupéry ses combats ‘ écrit par mon père Bernard Bacquié.
        C’est dans ce livre qu’il révèle notamment que le 19 janvier 1930 ,Saint-Ex a effectué seul en plusieurs étapes en Laté 25 , le trajet Rio Gallegos -Buenos Aires en 17 heures de vol.
        Plutôt pas mal pour un pilote qualifié de ‘ pas très bon ‘ par nombres ‘d’historiens’ !!

        Répondre
      • St Ex n’a jamais servi sous l’insigne de la « cocotte rouge  » .. au groupe II/33 il appartenait à la 1ere escadrille dont l’insigne était celui de la « Hache d’A. Bordage » allusion directe au commandant d’escadrille, le capitaine Alfred Bordage as oublié de 14/18, ceci sur fond de croix de lorraine bleu clair .. croix de Lorraine adoptée en 1939 en souvenir du séjour du groupe à Nancy et bleu du fait que c’est la couleur de la reco .. La deuxième escadrille du II/33 avait pour insigne la mouette et la cocotte pour une 3eme escadrille n’est venu que beaucoup plus tard ST Ex avait déjà disparu .. Si vous voulez un journal de marche opérationnel pour la guerre de St EX il existe déjà, il vous suffit de consulter les trois N° de la revue Icare consacrés à la période 1939/44 ce sont les N° 78/84/96 introuvables hélas car épuisés depuis très longtemps ..

        Répondre
    • Pourquoi vous formaliser, Madame, de l’intérêt des historiens pour ce grand pilote ? C’est inévitable, et ça ne peut pas faire oublier le jeune homme acceptant de foncer vers la mort dans des machines approximatives dont les caractéristiques feraient fuir n’importe quel pilote d’aujourd’hui. A travers ses écrits, Pierre Clostermann donne une leçon à tous les pilotes, celle de ne jamais renoncer et de se battre jusqu’au bout quoi qu’il arrive. Piloter, encore et encore quelques soient les circonstances, voila qui peut sauver la vie à bien des pilotes. Cette magnifique leçon de vie appartient au monde de ceux qui volent, roman ou pas. Après, il y a l’Histoire et ses « comptables ». Il y a sans doute un parallèle à faire avec la conquête de l’ouest américain, celle des tous débuts. elle fut le fait de gens ayant un courage hors du commun, elle est encore racontée, fait l’objet d’innombrables romans et les historiens essaient de démêler l’écheveau des faits et de la légende. Cela ne retire rien aux qualités d’exception que de tels hommes doivent posséder pour avoir de tels destins. Il n’est pas le seul à avoir vécu cette période propre à faire émerger des héros, mais lui a su en parler si bien, touchant le cœur des pilotes existant ou à venir. Ca, rassurez-vous, personne ne lui prendra.

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  • Les « corrections » des britanniques sont bien évidemment de pur « fair-play ».
    D’étourderie aussi, comme cette étourderie qui leur fait oublier que si un matin de la bataille d’Angleterre Goering a été contraint de dire « Pouce ! » par manque d’avions et de pilotes, c’est oublier que 1300 (1471 ?) avions allemands avaient été abattus par la chasse française, et aussi par la DCA. »
    D’après des informations données par le magazine Der Spiegel en 1967, Jean Gisclon affirme que la Luftwaffe a perdu 1471 appareils, dont 535 Messerchmitt 109, 195 Messerchmitt 110, 412 bombardiers (Heinkel III, Junker97 « Stuka », etc…) et 329 avions de reconnaissance et de transport.

    Autre source, Wiki : (https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_France)
     » La Luftwaffe a perdu en cinq semaines 1 300 avions sur les 3 900 engagés le 10 mai, dont 200 chasseurs Me-109 sur 1 000 soit 20 % du total et 125 chasseurs Me-110 sur 355 soit 35 % du total, appareils qui manqueront pour la bataille d’Angleterre … »

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  • Pour ma part, j’ai appelé Pierre Closterman chez lui, dans le Sud, lors de la sortie du film « Les Chevaliers du ciel ». Au téléphone, une dame a essayé de me décourager, moi même expliquant que nous avions déjeuné ensemble, à Rouen Boos, lors d’un meeting avec la PAF (et l’accident mortel d’un Spit). Soudain, j’ai entendu La voix: « Passez le moi! » Et je me suis entretenu pendant pas loin de trente minutes, une dernière fois, avec Pierre Closterman. De quoi avons-nous (m’a-t-il!) parlé? De la chasse, b…! Magnifique.

    Répondre
  • par Jean-Christophe Bacquié

    L’ouvrage ‘ le grand cirque’ dans une édition bibliothèque verte était mon livre de chevet dans mes jeunes années.
    Par la suite , je me suis particulièrement intéressé à cette période et j’ai compris que ce livre était parfois romancé.
    Toutefois,je trouve remarquable la volonté de combattre de PH Clostermann , là ce n’est pas du roman !
    Avoir une vingtaine d’années et sortir de sa zone de confort pour plonger dans cette arène, permettez moi d’être admiratif !
    Pour revenir au livre de Mr Coisne, je l’ai trouvé très intéressant car comme le souligne Mr Molveau , il nous en apprend beaucoup sur le rythme des vols aux différentes époques.
    Je pense d’ailleurs que PH Clostermann avait un caractère qui s’adaptait mieux à la mentalité des squadron britanniques qu’aux unités Françaises .
    Pour finir et pour ceux que cela intéresse, à côté du grand cirque, je place au panthéon des livres sur la guerre aérienne ‘Les arènes du ciel’ de Marcel Verrier .

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  • Ma première réaction a été de me demander si je devais trouver au plus vite ce bouquin… Et puis… Préférerais-je la précision historique des faits, ou la version romancée du « grand cirque » ?
    Dans le même genre, préfère t’on lire « courrier sud » ou « vol de nuit » de Saint-Ex, ou la transcription de ses carnets de vols et des rapports à la compagnie ?
    Il est bien que les deux existent. Mais la version écrite, donc réfléchie, pesée, relue, de l’auteur n’ajoute t’elle pas ce supplément d’âme qui rend la chose plus proche du vécu de l’auteur ?
    Car on ne parle pas ici de biographes qui romancent, mais de l’auteur qui très directement avait ses fesses dans un avion ayant lui-même un 109 aux fesses… (Oui beaucoup de fesses…), ou d’un autre auteur perdu dans la nuit au dessus du désert, seul avec sa mécanique et l’aiguille de la boussole… Un carnet de vol ne peux pas raconter ça…

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  • par Thierry Pradines

    Je me souviens m’être fait éjecter vertement par l’épouse de P Closterman , au téléphone, en 1980 ou 1981 ,lorsque j’avais voulu parler à l’auteur tellement j’avais été enthousiasmé par Le Grand Cirque . J’avais 25 ans, et je me demandais simplement si tout était vrai , simplement pour ma curiosité personnelle . Il n’y avait pas d’internet à l’époque , donc j’ai recherché dans le bottin ou le minitel ….. Et je me suis fait traiter d’importun dès mon introduction ,pourtant très courtoise !!!! Je n’avais pas imaginé une seconde qu’un simple appel d’admirateur pourrait être rejeté aussi vertement !!!! Mme Closterman surveillait !!!!

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    • Vous ne deviez pas être le seul je pense… Pas simple d’avoir une vie privée tranquille quand on est célèbre…

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    • Exactement à la même époque et un peu pour les mêmes raisons j’ai écrit à Pierre Clostermann, une simple lettre à laquelle il a répondu par une autre lettre plus longue que la mienne et par une photo dédicacée de lui à la portière de son Tempest (la même qui illustre le présent article).
      Je l’ai ensuite rencontré à plusieurs reprises, 50 ans de l’Alsace à Dijon, évocation de sa vie à Colmar lors d’une conférence de presse, à Bayeux pour le 50éme anniversaire du Débarquement….
      A chaque fois j’ai pu l’aborder et papoter simplement, je lui ai fait dédicacer tous ses bouquins et il s’y est plié avec très bonne grâce.

      Après, mme Clostermann,…. je ne sais pas.
      Mais lui en tout cas, abordable, affable, écoutant aussi bien les anecdotes du pauvre pilote lambda que j’étais que racontant en aparté les siennes…..

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