Accueil » Défense » L’Atlantique 2 au standard 6 en route pour sa MSO.

L’Atlantique 2 au standard 6 en route pour sa MSO.

L’Atl2 est taillé sur mesure pour voler bas sur l’eau et manoeuvrer dans un mouchoir de poche. La visibilité offerte au pilote (à gauche), au chef de bord (à droite) et même au mécanicien navigant (au centre) est exceptionnelle. Aerobuzz.fr a embarqué… © Frédéric Lert/Aerobuzz.fr

L’arrivée d’un cinquième avion au sein de la flottille 21F le 21 mai 2021 et la formation de huit équipages sur le nouveau standard ouvre la voie à une mise en service opérationnelle (MSO) qui sera officiellement prononcée fin 2021. D’ici là, la flottille devra recevoir quelques briques supplémentaires participant à l’environnement opérationnel, comme un simulateur et des équipements de préparation de mission.

Le premier Breguet Atlantic, avec un « c », était entré en service en 1965. Il avait été remplacé en 1991 par l’Atlantique, alias Atl2, qui célèbre donc cette année ses trente ans de service. Malgré toutes ses qualités intrinsèques qui en font un redoutable patrouilleur de haute-mer, l’Atl2 souffrait ces dernières années du vieillissement de ses capteurs et de son système de combat.

En 2013 fut donc lancé le développement du Standard 6 qui concernera à terme 18 avions sur les 22...

Ce contenu est réservé aux abonnés prémium

Les formules prémium

Accès 48h

Tous les articles en accès libre pendant 48h, sans engagement
4.5 €

Abo 1 an

Soyez tranquille pour une année entière d’actus aéro
69 €/ an

Abo 1 mois

Testez l’offre Premium d’Aérobuzz pendant 1 mois
6.5 €/ mois

Abo 6 mois

Un semestre entier d’actualités premium
36 €/ semestre
Trouve l’offre prémium qui vous correspond

19 commentaires

La possibilité de commenter une information est désormais offerte aux seuls abonnés Premium d’Aerobuzz.fr. Ce choix s’est imposé pour enrayer une dérive détestable. Nous souhaitons qu’à travers leurs commentaires, nos lecteurs puissent apporter une information complémentaire dans l’intérêt de tous, sans craindre de se faire tacler par des internautes anonymes et vindicatifs.

  • Pour résumer le débat pilote à gauche vs commandant d’aeronef à droite :
    – un pilote droitier (la majorité ! ) a naturellement (au sens physiologique) un mouvement dit de pronation* de la main lorsqu’il prend le manche en main ( mnemotechnique : le « P » de « p »rendre pour se rappeler la définition de « p »ronation ).

    La pronation consiste en un mouvement de l’articulation du coude et de l’articulation radio-ulnaire afin d’entraîner une rotation médiale de la main (ou rotation interne, ce qui revient à tourner la paume de la main vers le bas). On définit aussi ce mouvement d’inclinaison ulnaire (le pouce s’oriente vers l’ulna).

    La tendance pour un pilote droitier est donc de pousser le manche vers la gauche…
    Ce qui explique la tendance naturelle au sens physiologique de faire rouler l’avion à gauche d’où l’institution du break à gauche en monoplace et l’installation du pilote à gauche sur un biplace frontal pour qu’il voit l’espace d’évolution future de l’avion !

    *Pronosupination :
    La pronation traduit une évolution du membre chiridien des vertébrés terrestres : le passage d’un membre transversal ancestral à un membre parasagittal implique le pivotement vers l’avant de l’autopode (la main), et vers l’arrière du stylopode (visible au niveau du coude dirigé dans le même sens) et une torsion sur lui-même, d’où le croisement des os du zeugopode (avant-bras) en position de pronation.
    Le terme est parfois associé au mouvement du pied.

    La supination traduit une évolution du membre chiridien des vertébrés terrestres : le passage d’un membre transversal ancestral à un membre parasagittal implique le pivotement vers l’avant de l’autopode (la main), et vers l’arrière du stylopode (visible au niveau du coude dirigé dans le même sens) et une torsion sur lui-même, d’où le décroisement des os du zeugopode (avant-bras) en position de supination.
    Le terme est parfois associé au mouvement du pied.

    C’est pas beau cette explication ? Merci à un célèbre CA des Crouze 12F de me l’avoir expliqué.

    Répondre
    • Pourquoi le pilote est en place droite sur hélicoptère ?
      Pourquoi les trains roulent-ils sur la voie de gauche en France et les automobilistes sur la voie de droite ?

      Répondre
  • par Francois Prenot-Guinard

    Il n’y a pas que le transpondeur IFF qui est désormais capable de mode 5 et de mode S. Le radar est également équipé d’un interrogateur IFF MkXIIA, c’est-à-dire couvrant le mode 5 et le mode S.

    Répondre
  • Dans un hélicoptère, le pilote est en place droite le plus souvent et en place gauche dans un avion ; pourquoi ?

    Pourquoi cette disposition ? La réponse généralement fournie est « les tours de piste de font habituellement à gauche, le pilote a donc une meilleure visibilité depuis la place gauche ».
    Mais cela ne fait que reporter la question de la place pilote au sens du tour de piste. Il n’est pas plus logique de le faire à gauche qu’à droite.

    Alors s’il ne faut pas trouver l’explication de la place du pilote dans le sens du tour de piste, pourquoi a-t-il été mis à gauche ? Une explication vaut ce qu‘elle vaut.
    Les cavaliers autrefois marchaient du côté gauche des rues ou des chemins car maniant généralement l’épée de la main droite, ils préféraient avoir leur éventuel adversaire sur leur droite, s’ils leur advenaient à dégainer. Après tout pourquoi pas.
    Après les premiers avions, monoplace ou biplace en tandem, le premier appareil a deux places côte à côte a été le Farman Goliath en 1916.
    Les pilotes étaient souvent d’anciens militaires de l’arme des cavaliers ont-ils peut-être préférés être à gauche par habitude.

    Ceci dit, ne confondons pas pilote, commandant de bord (ou commandant d’avion), et commandant d’opérations ou autres.

    – Le pilote peut être en fonction ou non, et être à droite ou à gauche;

    – Le commandant de bord peut être un pilote ou un navigateur ( donc à une autre place);

    – Le commandant d’opération peut être un pilote, un navigateur ou autre et se trouver dans un autre endroit dans l’avion.

    Répondre
    • Il n’y a pas de navigateurs (ou de NOSA) dans la Marine.
      et les ATL2 ne sont en rien des « transporteurs » comme on se complait à les appeler dans l’Armée de l’air….
      Il s’agit d’un avion de guerre, et celui qui le commande est un officier de marine ayant les connaissances nécessaires en lutte ASM et anti-surface.

      Répondre
      • Je pense que vous mélangez tout.
        Je n’ai jamais écrit que ce sont des pilotes de l’armée de l’air ou de l’ALAT. Pas plus que cette avion est un transporteur.
        Par contre, sauf bien entendu une erreur de ma part, l’équipage standard comprend 13 personnes, dont un navigateur
        (1 commandant de bord, 1 copilote, 2 mécaniciens de bord, 2 observateurs,1 coordinateur tactique, 1 opérateur radio, 1 opérateur détecteur d’anomalies magnétiques, 1 navigateur, 1 radariste, 2 opérateurs de bouées sonar) ; capacité de transport de 25 personnes,
        Mais bien entendu que la composition peut varier suivant le type de mission

        Répondre
      • Je ne suis pas sûr de tout mélanger.
        J’ai volé sur ATL1, ATL 2 et Falcon 20 Mer.
        Et je n’ai jamais dit que vous aviez dit que c’était un transporteur, mais que c’était ce qu’on entendait souvent dans l’armée de l’air.

        Je me souviens de l’ATL1 où le MECBO n’avait pas de siège, c’était assez curieux comme concept, il papillonnait dans le poste….

        Répondre
  • Sur C 130 Hercules aussi, le CDB était à gauche… au mieux de mes souvenirs.
    De même sur Puma.

    Répondre
  • Dans la « Royale » celui qui « commande » un bateau n’est pas le plus gradé à bord mais c’est celui qui a reçu l’ordre de mission. Ainsi un quartier maître chef est le commandant de l’embarcation de servitude qu’utilise soit le Pacha d’un bateau soit l’amiral. L’amiral embarqué commande l’escadre mais n’a pas son mot à dire sur la conduite du bateau sur lequel il se trouve. Il donne ses instructions au pacha pour mener l’escadre mais ensuite c’est le pacha qui mène sa barque. D’ailleurs l’officier de quart est lui aussi le chef sur la passerelle en l’absence du pacha

    Répondre
  • par Jean-Dominique GAMET

    Le chef de bord est chargé du suivi de la situation tactique et des communications radio avec le contrôle, les bâtiments de surface, les autres aéronefs… Il n’a pas vraiment le temps de piloter!
    Par contre un Atlantique (c) vire généralement par la gauche, surtout en « passes Mad » et à 100 pieds, il est donc normal qu’il se pilote du poste de gauche.
    Un ancien des Atlantic.

    Répondre
  • Bonjour. Puisqu’on en parle dans l’article, je pose la question qui me taraude. Pourquoi dans l’Aéronavale de la Marine Nationale (si ce n’est dans las armées françaises) le cdb est à droite alors qu’il est à gauche dans l’aviation générale ?
    merci de votre réponse.

    Répondre
    • Apparemment, d’après la légende sous l’image, c’est le chef de bord qui est à droite. « Chef de bord » ne signifie pas « commandant de bord ».

      Répondre
      • Mais comment lisez vous la légende ?

        Répondre
      • Dans la Patmar, le titre c’est commandant d’aéronef ou CDA !

        Répondre
      • Contrairement à ce qu’écrit Aviation, le chef de bord en place droite, est un pilote et est bien le commandant de bord de l’aéronef. Il délègue au « copilote » toute la fonction pilotage, et s’occupe avec le coordinateur tactique (TACCO) de la conduite de la mission.

        Répondre
      • @ Pierre : merci pour la rectification. J’imaginais bien que le personnel en place droite état pilote, mais j’ignorais qu’en plus d’être chef de bord, il était aussi commandant de bord.

        Est-ce à dire que dans la Marine :
        – chef de bord = commandant de bord,
        – ou que le personnel de droite cumule ces deux fonctions intrinsèquement différentes ?

        Répondre
      • @ Aviation : tes deux affirmations sont parfaitement correctes.

        Répondre
    • C’est l’organisation du siège droit qui dispose de la recopie de situation tactique du coordinateur tactique ou COTAC installé dans la tranche tactique et de l’image de la boule FLIR située sous le nez qui donne au commandant d’aéronef ou CDA les moyens pour assurer le pilotage de l’aeronef, la conduite de la mission et l’identification finale des objectifs

      Répondre

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Les commentaires sont reservés aux Abonnés premium

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.