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La « supply chain » du MC-21-300 affectée par l’embargo américain

Si le moteur du MC-21, le PD-14, est russe, et n'est donc pas visé par l'embargo américain, d'autres composants comme les premiers caissons d’ailes tombent sous le coup de la loi CATSAA. © UAC

UAC y croit. Le constructeur russe maintient que son MC-21-300 pourra être certifié par l'EASA en 2020. Pourtant, l’embargo décrété par les USA avec la loi CATSAA, et imposé au reste du monde, a obligé plusieurs fournisseurs occidentaux comme Hexcel, Toray ou encore Solvay, de quitter le programme. Un coup dur pour le mono-couloir russe qui ambitionne de se positionner face à l’A320 et au 737.

Heureusement que le moteur du MC-21, le PD-14, sera russe. Il a été certifié en octobre dernier. Car les caissons d’ailes des 11 premiers MC-21 fabriqués, ne sont pas russes. C’est Solvay, un groupe d’Arizona, qui les a fabriqués par injection de résine. Ils sont plus légers et moins onéreux que les pièces cuites avec le traditionnel procédé de cuisson par autoclave. Mais le CATSAA sanctionne les fournisseurs américains de l’industrie militaire russe.

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3 commentaires

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  • sanctions, contre sanctions .. pour le plus grand bénéfice de nos amis américains et les plus grosses pertes pour nous.
    Les Russes vont bien trouver le moyen de remplacer les composants en question par leurs propres composants , ils prendront du retard mais au bout du compte ce sera à leur avantage.
    De toute façon , il faudra bien remplacer le 737 sur le marché , Airbus n’arrivera pas à tout fournir.

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  • C’est dommage, car maintenant que les 737-Max ne vont plus trouver preneur (vous en voulez combien ? je vous en trouve – 25 pour le prix d’un ! ) cela pourrait faire une bonne alternative. En plus il est beau, plus que ce vieux 737 retaillé depuis des années, et qui visiblement arrive au bout de son potentiel de design.
    Les Russes ont prévu un an de retard, le temps qu’il faut pour nettoyer certains composants. Pour info on a le même problème avec les Rafales et leurs missiles (contrat égyptien) voilà ce que c’est que de compter trop sur les Américains.

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  • Quand on sait que même les producteurs de pommes et de poires belges subissent un embargo total sur leurs exportations en Russie, je trouve que c’est un parfait retour de flammes pour monsieur Poutine. Pas de pitié, et vive Airbus.

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