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Collision évitée entre un drone et un A380 de Lufthansa

La Federal Aviation Administration rapporte qu’un drone a failli heurter A380 Lufthansa, vendredi 18 mars, alors que le quadriréacteur était en approche sur l’aéroport de Los Angeles. « Le pilote nous a informés qu’un drone était passé à environ 60 mètres au-dessus de l’appareil, quand il se dirigeait vers des pistes d’atterrissage », a expliqué dans un communiqué un porte-parole de la FAA. L’avion était alors à près de 1.500 mètres d’altitude. Des hélicoptères de la police ont immédiatement été...

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11 commentaires

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  • Collision évitée entre un drone et un A380 de Lufthansa
    Compte tenu de l’altitude (1500 mètres) et du fait que le « drone » était assez gros pour pouvoir être vu depuis le cockpit d’un avion de ligne, il y a fort à parier qu’il s’agisse d’une « grosse » machine. Autrement dit c’est du matériel de professionnel … piloté par un « professionnel ». Et non un « amateur » avec un « drone jouet du commerce ».

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    • Collision évitée entre un drone et un A380 de Lufthansa
      Bonjour,
      certains drones sont pilotés par des amateurs qui sont irresponsables, mais ce n’est pas une généralité. Des non-professionnels peuvent parfaitement piloter des drones qui montent à plus de 1000m.
      La distance d’émission d’une télécommande de modélisme est largement supérieure à 1km, et avec le FPV, ils visualisent ce qui est capté par une caméra embarquée. Il suffit de voir ce que propose certains sites internets à la vente, ou des vidéos.

      Concernant le capacité et danger, j’ai moi même été presque abordé par un drone il y a 3 ans. Cela s’est produit lors d’un stage vol à voile. Je spiralais à une altitude de 1000m, à 5km de l’aérodrome au dessus d’un village. Quelle ne fut pas ma surprise de voir, à l’extérieur de ma spirale, un drone à mon altitude à environ 50m à côté (distance la plus proche. J’ai pu l’observer, ainsi que l’élève qui était avec moi, trois tours durant. Il a disparu ensuite de ma vue. Celui que j’ai vu ressemblait plus à un gros hélicoptère de modélisme.
      Quel aurait été les dégâts en cas de collision ?

      En tout cas, j’estime depuis longtemps que les drone représentent un danger pour l’aviation (civile, générale, militaire) et que tôt ou tard, il y aura des accident graves dus aux drones.

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  • Collision évitée entre un drone et un A380 de Lufthansa
    Ne mélangeons pas tout, un drone de loisirs comme on en trouve partout a une portée de 100 à 150mètres et une autonomie de 7 à 15 minutes.

    Ceux qui ont provoqué les alertes dont on parle sont des drones « professionnels » qui peuvent voler bien plus haut, bien plus longtemps et hors de la vue même de leur « pilote ».

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    • Collision évitée entre un drone et un A380 de Lufthansa
      Il faudrait tout de même être objectif sur les conditions d’altitude et de nébulosité qui permettent à un drone « professionnel  » de voler de manière opérationnelle, c-à-d avec un maximum d’efficacité, de maîtrise et de rentabilité par rapport à l’objectif pour lequel il est déployé.

      À une altitude de 1500 mètres et plus la nébulosité la plus fréquente et la plus commune (stratus, cumulus), je ne parle pas des cu-nimbs qui interdisent toute sortie de drones civils quels qu’ils soient, ne permet même pas à un drone « professionnel » destiné à la reconnaissance photo de travailler en toute sécurité pour lui. La plupart de ces grosses machines évoluent entre 300 et 800 mètres, au-delà desquels le rapport coût et qualité de la photo est décroissant par rapport au risque de perte de l’engin, et aussi parce qu’ils sont limités par le poids des caméras qu’il faut embarquer pour ce genre de travail.
      Nous-mêmes, avec nos avions de reconnaissance photo devons travailler entre 800 et 1000 mètres pour avoir un bon rendu du relief et un grand champ permettant l’exploitation opérationnelle des détails au sol, au-delà c’est de la photo destinée à la cartographie, ou à l’espionnage aérien.

      Alors on ne me fera jamais avaler que des « professionnels » doivent travailler à une telle altitude pour amortir leur investissement. Pas plus qu’on ne me fera avaler que des « dronistes écervelés » soient assez débiles pour expédier leurs gadgets en plastique à 600 euros aussi haut, avec la quasi certitude d’en perdre le contrôle et d’être de leur poche pour avoir voulu seulement frimer.

      Quant aux « professionnels », ils utilisent des machines qui valent entre 4000 et 8000 euros, voire plus, et ils ne sont pas assez fous pour aller frimer dans les zones d’approche des aéroports pour se faire repérer par la le contrôle au sol et finir avec leur outil de travail confisqué par la gendarmerie.

      Non, il y a autre chose, ces histoires de drones n’ont aucune explication cohérente, sauf à être assimilées à une forme de terrorisme déguisé, ou de chantage.

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    • Collision évitée entre un drone et un A380 de Lufthansa
      On peut facilement acheter des drones qui montent à ces altitudes pour environ 1000 Euros sur internet. C’est vrai qu’en théorie, la plupart des drônes ont des limites à 400-500m, mais ces limites sont assez faciles à faire sauter.

      Quant à la perte de contrôle, la plupart des modèles à ce prix là ont une fonction « retour à la base », donc quand il est perdu de vu, on appuie sur le bouton, et il revient gentiment.

      Enfin, en ce qui concerne l’argument comme quoi quelqu’un qui dépense 1000 ou même 4000 euros dans un drone ne risquerait pas son investissement dans une telle manoeuvre ; ma foi, on n’a jamais trouvé aucune preuve que l’argent imunisait contre la bêtise.

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  • Collision évitée entre un drone et un A380 de Lufthansa
    D’accord avec Adams ,surtout que cela ne sert a rien pour le client ,un truc qui ne pilote pas !rien avoir avec le modélisme ou l’on a affaire à des gens responsable et passionné !
    il faut réserver cette super invention aux pros !

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  • Collision évitée entre un drone et un A380 de Lufthansa
    Sans nier la réalité des faits et les risques inhérents, je m’interroge sur la capacité d’un équipage de liner à voir un drone de quelques dizaines de centimètres volant à quelques dizaines de mètre sous leur appareil.
    Concernant la proposition de règlementation de Adam, c’est surement vertueux mais un peu illusoire à l’heure de achats sur Internet. Quand à la perspective de l’alignement des « body bags », si un drone de loisir a la capacité de provoquer le crash d’un avion de transport civil, il y a du soucis à se faire car les terroristes de tout poil n’auront même plus besoin de trouver des missiles sol-air portables et je doute qu’une règlementation limitant les ventes aux professionnels soit très dissuasive pour eux.

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    • Collision évitée entre un drone et un A380 de Lufthansa
      En tant qu’ancien de l’Armée de l’Air, j’ai la plus grande suspicion sur la qualification de ces incidents.
      Personnellement je ne m’explique en aucune manière que des « drones » puissent accéder à de tels niveaux de vol (1500-1800 mètres) alors qu’ils ne sont pas sous un contrôle interactif par leurs « pilotes », en clair que leurs pilotes ne puissent même pas avoir un visuel direct de leur environnement (vol à vue).
      Et je ne m’explique pas non plus que les radars primaires soient incapables de les localiser lorsqu’ils sont dans les secteurs d’approche des avions de ligne.
      Et enfin que je ne m’explique pas non plus que seuls des avions de ligne soient « victimes » de ce type d’incident, alors que nous n’en rapportons pas dans le domaine militaire. Sinon pourquoi les militaires se tairaient-ils?
      J’aimerai bien connaître la nature exacte de ces drones « professionnels » qui évoluent à de telles altitudes en si grand nombre, alors qu’aucun véritable professionnel n’a le besoin réel d’accéder à ces niveaux de vol pour y exercer ses activités.
      Quant aux jouets en plastique à 600 euros, ils sont le plus souvent incapables de se maintenir à cette altitude, à laquelle par ailleurs ils sont hors de vue de leur opérateur, qui sont pour la plupart des fervent de modélisme aéronautique.
      Je pense qu’il serait temps de dire la vérité au grand public sur la nature exacte de ces « drones » car depuis le temps que cela dure (voir l’affaire des centrales nucléaires) il y a grande présomption de danger sur la sécurité des vols et du public au sol, et qu’aucune enquête ne semble avoir été sérieusement menée afin de déterminer des responsabilités!

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    • Collision évitée entre un drone et un A380 de Lufthansa
      Un DJI Phantom 3 fait environ 4kg, donc j’imagine que quand ça traverse les pales d’une turbine, ça doit faire pas mal de dégâts.

      De plus, si les constructeurs testent les chocs aviaires, je ne suis pas certain qu’il fassent ce genre de test avec des piles au Lithium – et sincèrement, je ne sais pas ce que ça fait comme réaction une pile au lithium dans un moteur d’avion.

      Donc oui, potentiellement, c’est dangereux.

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  • Collision évitée entre un drone et un A380 de Lufthansa
    C’est totalement irresponsable et suicidaire d’avoir autorise la vente libre de ce type d’engin. Si les autorités ne bougent pas RAPIDEMENT, il est clair qu’un accident arrivera un des ces jours. Les gens sont stupides et irresponsables, ils s’amusent avec ces engins proche d’aéroport, sous prétexte de faire une video YouTube et en mettant la vie de centaines de personnes en danger. On va me répondre que les interdire est contre le progrès ou autre stupidité du meme genre et je répond par avance que je n’en ai rien a battre !!! La vie des passager n’a pas de prix et les drones doivent être interdits au grand public, limites exclusivement aux professionnels avec licence de vol obligatoire et enregistrement plus boite d’identification intègre au drone pour tracer le propriétaire ou alors limité a une hauteur de 20 metres maximum. Pas de compromis sur la sécurité.

    Faudra t’il encore attendre une catastrophe avec des dizaines de morts pour agir ???

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  • Collision évitée entre un drone et un A380 de Lufthansa
    Puisque nombreux “dronistes” ne sont, manifestement, pas assez mature et responsable, a l’instar de gamins qui savent parfaitement les voitures télécommandés sont interdites sur les routes, une est évidente: limiter la vente de drones aux professionnels (photographes, cinéastes, sociétés de surveillance, BTP, etc.) . Ceux-là, brevet de compétence (a définir) en main. Seront donc répertoriés. Et trouvable en cas d’abus. A faire… avant que des centaines de “body bags” de pax soient aligné dans une chapelle ardente en attente d’identification.

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