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Lorient mise sur l’aviation privée pour pallier le départ d’Air France

Les collectivités locales de Lorient ont conscience que leur aéroport est un atout pour le développement économique locale. © Josiane Grand-Colas

L’agglomération de Lorient lance une expérimentation pour permettre aux entreprises locales de pouvoir continuer à se déplacer alors qu’Air France a arrêté ses lignes vers Paris et Lyon.

Lorient Agglomération a conclu un accord avec deux sociétés propriétaires d’avions privés afin de facilité les déplacements des entreprises de l’agglomération lorientaise au départ de son aéroport. Cet accord porte sur la mise à disposition, à prix négocié, d’un Piper PA46 (6 places) et d’un PA32 (4 places). Il s’appuie sur le portail internet de location d’avions privés OpenFly, qui depuis 2017, met en relation des propriétaires d’avions privés et des pilotes professionnels avec des entreprises ayant des besoins...

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28 commentaires

La possibilité de commenter une information est désormais offerte aux seuls abonnés Premium d’Aerobuzz.fr. Ce choix s’est imposé pour enrayer une dérive détestable. Nous souhaitons qu’à travers leurs commentaires, nos lecteurs puissent apporter une information complémentaire dans l’intérêt de tous, sans craindre de se faire tacler par des internautes anonymes et vindicatifs.

  • Pas de CTA : surveillance au rabais. Les compagnies croient offrir à leurs employés des vols « pros » mais le niveau de sécurité, le repos des pilotes, la surveillance générale, rien n’est au niveau de ce qu’on peut attendre du transport public.
    Au premier accident, les collectivités locales et les élus seront mis en cause pour avoir subventionné des vols dont on laisse faussement croire qu’ils sont surveillés par l’administration, ce qui n’est pas le cas. Ce n’est pas une théorie : il y a, tous les week-ends, des morts en avion privé.

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    • Cette affirmation est très exagérée. Il y a des accidents, mais des morts, pas beaucoup.
      Je vous conseille le suivi de ce site web : https://aviation-safety.net/ qui recense au jour le jour les accidents d’aéronefs déclarés dans le monde entier.
      Aviation commerciale et légère incluse. On constate chaque jour un nombre d’accident très limité, surtout aux USA ou ça vole beaucoup plus.
      La case « nombre de mort » est très souvent égale à zéro. Vraiment très souvent.
      Si on faisait le même site web pour la bagnole ou la moto, rien qu’au niveau national, les chiffres seraient autrement plus impressionnants. Avec la aussi un nombre de mort finalement faible.

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  • Attention à la location coque nue et pilote à son compte.
    Si c’était le cas, bonne chance et comme le dit un des intervenants ; se faire secouer à bord d’un bimoteur léger dans les basses couches, pas très attirant !

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    • Sauf si pour faire Lorient-Bordeaux et faire ta réunion ou ta revue de pièces chez Dassault tu n’as pas besoin de passer 2 heures en voiture + récupération au loueur pour allez à Nantes attendre ton avion qui te posera à Bordeaux, après inspection de sécurité et attente réglementaire… Sachant que Dassault est sur l’aéroport de Mérignac mais que la gare de Bordeaux est à 30mn en taxi…
      En plus, en train, ça existe pas sauf à y passer la journée…
      Donc ? Descendre en Malibu toute la cote de Lorient à Bordeaux, même à se faire brasser un petit peu, je trouve que c’est plus sympa…

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  • L’effort que fait cette agglomération est fort louable MAIS si cela reste un cas isolé, le transport à la demande risque bien de ne jamais se développer dans le future comme par le passé. En effet des taxis routiers étant nombreux et répartis dans tout l’hexagone, en général le taxi n’attend pas son client si le délai d’attente est très grand et le client trouve un autre taxi pour rentrer. Mais dans le cadre de cette initiative lorientaise que fait l’avion après avoir déposé son client le matin alors qu’il ne rentrera qu’en fin de journée ? Et comment rentrera le client le soir venu ? Si l’avion du matin trouve des courses à faire dans la journée et qu’il peut être de nouveau disponible pour reprendre son client du matin, j’imagine que l’exploitation de l’avion sera viable et le coût pour le client raisonnable mais sinon ce coût malgré les subventions ne risque t’il pas d’être prohibitif ? N’est ce point ce qui a empêché ce marché de se développer ?
    Et les aléas climatiques ne risquent’ils pas d’entraver ce fonctionnement pour des avions aux limites plus serrées que celles des gros porteurs ?

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    • De la grande démago….
      Je ne ferais aucun commentaire supplémentaire sur une idée aussi grotesque qu irréaliste….
      Ce qu il y a a de certain c est qu a force de cracher dans la soupe certains irresponsables décideurs lorientais se reconnaîtrons…Air France a jeté l éponge…
      Un espoir peut être avec l après crise covid que les affaires reprennent sous des formes économiquement plus construites attrayantes pour les clients et donc beaucoup moins déficitaires a défaut d êtres profitables….

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  • D accord avec votre conclusion et l intérêt de voir si ce modèle économique peut marcher, pour autant:
    Lorient est un cas particulier car l infra est civil et militaire donc j’imagine que certains frais sont partagés. Cela pourrait constituer un avantage pour ce modèle.
    La baisse du volume des taxes diverses perçues auparavant ( taxe d atterririssage pour l Airline, taxe aéroport pour les passagers…) sera néanmoins significative car des petits modules d aviation générale ou d affaires même plus nombreux ne pourront à mon sens pas compenser l énorme chute de passagers issus du retrait de Hop. Encore une fois pourquoi avoir fermer le secteur ATR qui polluait le moins et était bien adapté à ce marché

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  • Bof, 40 000 euros pour quelques vols de chefs d’entreprise qui font vivre des gens, c’est bien peu en comparaison des dizaines de milliards engloutis pour maintenir la tête hors de l’eau à AF, entreprise obsolète, aux ambitions faibles, et en faillite depuis 30 ans. Une entreprise zombie, comme disent les analystes financiers. Bonne idée, ces liaisons en monomoteur. Ca va créer un marché, et d’autres modules arriveront selon l’évolution de la demande.

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  • par Jean-Pierre Velletaz

    Et bien… j’espère que le patron de PME qui affrète un avion pour transporter quelques cadres de son entreprise est bien informé que c’est lui l’opérateur du vol….

    Si cette activité ne s’est jamais développée c’est qu’aucune assurance n’accepte d’assurer en RC ce genre d’activité.

    Demandez à “carré de l’habitat” comment ça c’est passé après le crash…

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  • Lyon serait a moins de 3 heures de Lorient en TGV ?
    J’en doute …

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  • par Pilotaillon curieux

    Merci pour les retours… Yves et Athos.
    En allant plus loin, cette formule n’aurait-elle pas vocation à se développer depuis toutes les plateformes de proximités ?
    Je ne parle que du modèle, car ce serait une des hypothèses qui donnerait du sens à l’existence du tissus d’aérodromes. Un modèle qui allie efficacité des temps déplacements, desservant l’ensemble du territoire, sans investissement car les équipements existent.
    Comment justement créer une dynamique autour de cet exemple, adapté aux futures machines « electriques » ?
    Se profilent également les nouveaux modèles économiques (smart city, économie circulaire, économie du partage…)
    Ne serait-pas là une des mères des batailles pour défendre notre modèle et nos équipements hexagonaux ?
    Toutes les briques existent, reste les potentiels (en un mot) utilisateurs – PME et autres voyageurs ayant nécessité d’être efficaces (il n’y a pas que le home office) – à sensibiliser, que des petites CTA se positionnent et que tous nous jouions le jeu…
    C’est de mon point de vue, d’intérêt public et collectif.

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    • « adapté aux futures machines « electriques » » : avant de parler électrique, parlons de choses sérieuses…

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    • par Pilotaillon écolo

      Hé, le monde bouge, on se réveille, il est l’heure !
      Un article d’une presse tabloid, assez rodée aux scoops en tous genres….
      https://www.lesechos.fr/pme-regions/innovateurs/qairos-energies-va-transformer-le-chanvre-en-hydrogene-1274393
      Et ce n’est qu’un des procédés en cours de développement dans l’hexagone, qui valorisent les co-produit de l’agri ou des déchets en général.
      Sinon , personne ne vous tiendra rigueur de vouloir rester en marge des actualités, juste vous inviter à attacher vos ceintures car l’économie circulaire et servicielle risque de vous faire tomber des nues, sans volets ni AF, à défaut de vous redonner le sourire.
      On le dit à propos de tous sujets, les pensées instinctives ne sont pas toujours justes… Stay tuned !

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    • Je partage en partie l’avis de Joel : avant de parler des avions, si on parlait de conserver le maillage des aérodromes actuels via la création d’un modèle économique qui sera adapté et porteur pour une aviation électrique « future »…
      Car entre les « expérimentations électriques » actuelle, et leur mise en application pratique réelle, il y a largement le temps de fermer la moitié des aérodromes locaux. Or ce maillage d’aérodromes est la fondation d’un maillage de transports écologiques.
      Si on peut développer ce maillage avec nos petits avions thermiques actuel et démontrer la viabilité du concept et le lancer par la pratique réelle, on peut en même temps en faire la promotion via des opérations de com’ avec du Vélis par exemple…
      L’idée me parait bonne. Bravo Lorient !

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      • par Pilotaillon, vivant et réaliste

        Je le disais, d’une autre manière…
        Effectivement le modèle de service est une hypothèse crédible qui offre un nouveau sens aux plateformes de proximité, si les conditions permettent de tenir jusque là !
        Donc parlons des perspectives (aviation neutre) de suite pour faire patienter le public, le temps d’y arriver.
        Montrons l’erreur de Sallanches (et autres excités anti aviation légère), qu’en résidant au pied du Blanc il va falloir prendre la voiture (le bus le train), pour être relié au reste du monde de demain.
        Monde un peu plus intelligent, en phase avec les vrais enjeux anthropocènes.

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  • Cette initiative est méritante, cependant je doute que des Businessmen habitués au confort d’un avion de ligne apprécient d’être secoués en PA32 dans les turbulences de basses couches.

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  • en fait on se demande encore pourquoi tant de personne tapent sur l’EASA , ici on vois bien que l’on peut faire du transport public sans avoir de CTA et les contraintes qui vont avec. Comme Wingly qui permet de faire des vols taxi et des vols de promenade sans avoir de contraintes administrative, technique et fiscale … la grande liberté quand même

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    • C’est vrai, pourquoi s’embêter à se conformer aux règles du transport public ? Un CTA, pour quoi faire ? C’est si simple de faire sans. Un petit peu d’argent public pour subventionner tout ça, une autre idée du bonheur, le rêve… Incroyable ou inconscient ? Sûrement un peu des deux…

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      • Peut-être parce qu’elles ne sont peut être pas adaptées à la demande ?
        Ici on parle plutôt de transport privé à la demande, non ? Mais sans le jet privé et les hôtesses… Finalement, dans le milieu industriel, ça peut être une solution viable !
        Et les pros qui prennent l’avion seront bienheureux de ne pas devoir attendre une plombe à l’aéroport et de devoir se mettre en chaussette et tout sur la table pour aller en réunion client…

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  • Faudra pas que ça givre en Bretagne ! Entre autre !
    Courage .

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  • par Pilotaillon curieux

    Lorient Vero Beach ?
    Pourquoi pas Tarbes : étonnant que ne figurent pas des machines Socata – Daher ?

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    • Effectivement TBM 950 serait un excellent choix mais certainement un peu plus cher…

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    • Il semble que le pré-positionnement de l’appareil soit le point critique, et que par conséquent il faille se limiter aux appareils à la fois disponibles via Openfly et disponibles à toute proximité de Lorient.

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      • Transporter des passagers dans des avions non pressurises sur des courtes distances est un choix intelligent…
        car il est inutile de monter au niveau 300 pour redescendre aussitôt, car la vitesse en montée d’un avion pressurisé est plus faible que celle d’un avion en pallier à plus basse altitude.
        De mon temps les lignes de petite capacité se faisaient toutes avec des avions non pressurisés Beech 99, EMB 110 Bandeirante et nous transportions principalement des buisnessmen…

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      • @escafit : en voilà de bonnes idées

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