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Le planeur surfe sur le 21ème siècle

Pour le mouvement vélivole français, le passage du « vol à voile » au « planeur » s’inscrit dans l’air du temps. Au-delà de son changement de nom effectif depuis le 1er octobre 2018, la Fédération française de vol à voile, désormais de « vol en planeur », embrasse son époque : réseaux sociaux, modulation des licences de pratiquants, e-learning, réalité virtuelle, … Le planeur demeure précurseur. Une caractéristique inscrite dans ses gènes !

Au commencement, il y a le planeur ! Près d’un siècle et demi plus tard, il y a encore le planeur, la seule machine volante pilotée capable de venir défier le SR-71 Blackbird à des altitudes de vol qui ouvrent les portes de l’espace.[Le 2 septembre 2018, le Perlan 2 a porté son propre record du monde l’altitude en planeur à 76.124 ft, soit plus de 23.200 m. Le record établi par le SR-71 est de 85.069 ft, soit près de...

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17 commentaires

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  • Que de fleurs lancés à l’égard de cette discipline… chose que je comprend tout à fait, puisque je me suis inscrit cette année dans un club de vol à voile après un vol d’initiation inoubliable. Le planeur est clairement une machine géniale, et cela m’a toujours ému de voler en planeur…
    Par contre j’ai un énorme problème avec la mentalité et logistique du club, et malheureusement d’autres nouvelles recrues pensent comme moi : abandonner. Pourquoi ? Entre autres parce que pendant que les moustachus volent et que les expérimentés progressent, il n’y a que les débutants qui s’occupent d’arriver tôt le matin pour sortir les machines, de faire les départs et arrivées, et restent tard le soir pour tout rentrer, pendant que les anciens (pas forcément vieux,) boivent des bières au bar en racontant leur 4 heures de vol journalières quand aucun débutant n’a pu dépasser les 15 min de vol.
    J’ai ainsi compris pourquoi il faut dans ce club minimum 2 ans et environ 3 à 5 ans avant d’être laché (on ne parle même pas du brevet), j’avoue avoir été naif car possédant le brevet ULM j’imaginais ne pas être laché trop tardivement. Mais non, c’est même mal vu de venir de l’aviation motorisé, avec tout les préjugés possibles…
    Ce fonctionnement semble convenir aux dirigeants et habitués du club puisque cela permet d’avoir une réserve de personnels motivés pour ne pas avoir à s’occuper des tâches ingrates ! Belle solidarité.
    Ensuite, en demandant autour de moi les autres clubs de ma région semblent plus ou moins similaires, et en regardant les nouveaux brevetés dans la revue de la fédé, ils semblent que ce soit majoritairment avant la trentaine ou à la retraite qu’on obtient le précieux sésame. La tranche des 30-60 ans est très peu représentés, alors qu’avec un peu d’organisation, il pourrait y en avoir beaucoup plus : le planeur est effectivement L’activité de l’aviation du XXI siècle (emission, bruit, etc), mais pour progresser encore il faudrait aller au dela du seul changement de nom…
    Désolé du pavé dans la mare, mais il représente majoritairement l’avis des nouveaux arrivants.

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    • Je rebondis sur ton commentaire. Dans les clubs affiliés à la ffvp, on trouve le meilleur comme le pire au niveau mentalité. Dans le pire, j’entends par certains qui passent carrément leurs nerfs carrément sur les débutants. J’ai vu des « petits jeunes » traumatisés et découragés. Cela rejoint ce que tu dis en fait car certains (chef pilotes et/ou instructeurs) prennent les élèves plus jeunes vraiment de haut et vident leurs poubelles sur eux.
      Sans parler du mépris de l’aviation motorisée. C’est pathétique. Mais ceux qui font cela benevolent beaucoup, alors on leur dit rien, et ils le savent très bien, alors ils en profitent.
      J’ai eu du mal à me remettre de ma mauvaise experience avec le club de planeur. Heureusement que lorsque je suis passé à l’avion, j’ai eu un instructeur et un chef pilote très compétent qui m’ont redonné le goût de voler.

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  • Ah, le vol à voile et l’…

    HOMMAGE AU ZÉRO

    J’ai eu pas mal d’occasions dans la vie de me trouver devant un zéro. Ecolier-pouvant-mieux-faire, j’en ai présenté quelques-uns, en reniflant, à la signature d’un père courroucé ou d’une mère gémissante. Plus tard, passé de l’autre côté de la barricade, il m’a fallu savoir le pourquoi de certains zéros et les apostiller, mon cœur paternel rempli de colère et d’inquiétude.
    Vous aussi, sans doute, vous avez le souvenir de quelques zéros dont la joue vous a cuit, et qui vous ont gâché des jeudis et des dimanches, voire des vacances entières !
    Zéros de travail, qui marquaient du rond rouge de la honte la lividité des copies blanches. Zéros de conduite que nos maîtres avaient, une fois pour toutes, pris l’habitude de nous asséner quand ils avaient cru découvrir en nous la brebis galeuse, le cancre indécrottable ou le plaisantin sournois, et qui nous rejetaient sans cesse dans les ténèbres extérieures de l’indiscipline.
    Zéros provocateurs, à la gauche desquels, faussaires sans vergogne, nous ajoutions un chiffre 1, pour éviter des sanctions familiales qui, au contraire, s’en trouvaient multipliées.
    Zéros pointés, superlatifs du néant !
    Zéros dont le cercle, avec son petit nœud coulant, nous serrait la gorge d’angoisse !
    Zéros, qui ont fermé tant de portes d’entrée !… Zéros, qui ont ouvert tant de portes de sortie !… Zéro maudit, rond infernal, cercle vicieux, combien de larmes avez-vous fait couler, combien d’échines avez-vous fait suer ?…
    Zéro que nous avons haï, vous êtes maintenant notre espérance. Zéro qui compromettez le présent et l’avenir des écoliers, votre cercle représente, pour les vélivoles que nous sommes, une corbeille remplie de promesses !
    Quand ça va de mal en pis, quand, dans une a atmosphère atone, tout semble vous abandonner, quand ça chute bêtement, irrésistiblement, quand le pilotage le plus soigné, l’invocation la plus fervente, le gros mot le plus gros restent sans effet… et que tout d’un coup, l’aiguille du vario se met à remonter vers le zéro, l’atteint et s’y maintient, tout cesse d’être perdu. L’espoir renaît. Un tour… deux tours… un tour encore… zéro toujours, zéro, zéro… Zéro ! ça n’est pas rien ! Zéro ! c’est quelque chose ! C’est magnifique, zéro !
    Et je te fignole la spirale, et je te tiens la bille au milieu comme s’il y avait quelqu’un pour la voir… Zéro ! Ça va ! Le temps passe, on reste en l’air, la vie est belle ! Patience ! Courage ! Appliquons-nous ! Zéro toujours !
    Le nuage là-bas, qui semblait inaccessible, approche tout doucement… Zéro de mon cœur, ne me lâche pas, tiens-moi jusqu’à ce qu’il arrive !
    Le voilà, ça y est ! L’aiguille est remontée d’un poil… Zéro positif… mieux que positif… Plus cinquante !… un mètre !…
    Sauvé!
    Petite vie qui dure, salle d’attente des belles envolées, sursis précaire qui se transforme parfois en acquittement définitif, zéro sauveur, merci !

    Une Invitation au vol à voile de Janine et Georges BEUVILLE
    Flammarion, Paris 1960

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  • Bonjour. Le vol à voile ? mes plus beaux souvenirs…Même en spiralant en local ou en s’éloignant avec prudence. Et quelle école de pilotage ! Passé à l’ULM plus tard, j’ai pu faire la différence entre ceux qui en venaient et les autres…Il n’y a pas photo !
    Pour terminer une pensée pour mon instructeur devenu un copain et dont le regard s’illuminait dès qu’on prononçait le mot « planeur »…

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  • Prés de 50 ans de vol en planeur !!! presque partout dans le monde.
    Et près de 50 ans d’aéro club ou je croise toujours (pas les mêmes d’année en année parce que certains vieillissent et d’autres déménagent) les pilotes qui profitent des vols locaux et ceux qui partent sur la campagne. Tous, après les vols parlent de leur passion commune: voler en planeur en utilisant les courants d’air que le commun des mortels n’imagine même pas et le « must »c’est que nous utilisons un treuil électrique depuis plus de 10 ans. Vol à voile ou vol en planeur, est ce bien utile de critiquer cette nouvelle appellation qui n’est là que pour coller à la réalité du monde d’aujourd’hui ?
    Les buses, les aigles, les vautours mais aussi les cigognes seront toujours autour de nos planeurs pour nous montrer les ascendances et nous faire rêver au vol que nous ferons demain… en surfant sur l’air non comme une planche à voile mais comme un surf….

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  • Certains vont sans doute vouloir « faire du planeur » (ça fait quand même mal aux oreilles),
    je les laisserai « gratter » avec les poulets.
    Quant à moi je fais du vol à voile
    avec les aigles.

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    • Pourquoi ce snobisme ?
      Haaaa… tout comme certain font du bateau et d’autres de la voile ? Mouaif, pas classe, tout cela flotte ou coule pareil…
      Quand je parle à des néophytes de « vol à voile », on me demande « c’est quoi », auquel ma réponse commence par « ben c’est voler en planeur ».

      Donc autant faire court et parler de « Fédération de vol en planeur ».

      En interne de cette fédération, comme partout, il y a des gens qui ont juste envie de voler pépère le dimanche, d’autre qui veulent faire des circuits de 300 bornes, et d’autres encore qui veulent être champion du monde.
      Les premiers sont heureux comme des papes en ASK-13 en local sur les Alpilles, les derniers veulent le dernier JS3 bien astiqué et des concurrents affutés.

      Mais tous volent en planeur et sont heureux comme ça.

      Les gens autour de moi aiment leur loisirs, ont envie de se faire plaisir. Nettement moins sont accros à la compétition et à la recherche de la performance à tout va. On leur demande déjà ça toute la semaine au boulot.

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      • De snobisme point.
        Vous voulez être pilote ou conducteur, coureur ou athlète, jouer à la raquette ou pongiste, faire du ballon ou pratiquer le basket-ball.
        Les mots, les noms ont un sens. Ils recouvrent une réalité.
        Le vol à voile c’est faire du planeur? bin non.
        Rien à voir avec la compétition une gestion de club délicate ou que sais-je…
        Je pratique aussi la voile et je fais quelque fois du bateau, en effet l’un n’a rien à voir avec l’autre.

        Répondre
    • Bravo ! Le problème c’est qu’en club, les « aigles » vélivoles se font payer leur jouet par des « poulets » pilotes de planeur en ASK13 « sam’suffit ». Mais ils sont des « locomotives », parait-il. Vous avez déjà vu un champion du monde de vol à voile faire le 20h00 de TF1 ? Pendant des années, à travers ma licence, j’ai financé le centre de haut niveau de la FFVV auquel je n’ai jamais même envisagé d’accéder (étudiant puis travaillant, je volais quand je pouvais et n’étais au niveau qu’en…fin de saison !); la fédé a toujours pompé les petits clubs, dont le mien, mort après une longue agonie (plus rien sur l’AD depuis).
      Notable différence avec la voile: course au large sponsorisée et le moindre plan d’eau couvert de petits dériveurs…

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    • Du snobisme point ? Ce commentaire renifle pourtant la condescendance ! Quelle ouverture d’esprit …

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      • Bonjour,
        La condescendance n’affecte pas mon ouverture d’esprit.
        Cet état d’esprit n’a, par ailleurs, pas grand chose à voir avec le snobisme.
        Cordialement.

        Répondre
  • La FFVL, aux formations et activités très axée sur la performance, avec une avalanche de titres dans les compétitions internationales de distance et de voltige parapente, a connu une évolution similaire.
    Alors que les compétitions traditionnelles peinent à faire le plein, le succès dès la mise en ligne du site Internet de la Coupe Fédérale de Distance fut immédiat parce qu’associé à la mise sur le marché d’instruments/enregistreurs de vols permettant de partager les traces des vols en quelques clics, à l’image des outils qui font les réseaux sociaux, mais aussi capables de fournir aux pilotes une information fiable et facile à interpréter sur les espaces aériens qui l’entourent, l’anti-collision.
    Et pour bientôt la mutualisation en quasi temps-réel par les techniques de l’IoT des paramètres aérologiques expérimentés par chaque aéronef connecté, et la mise sur le marché d’un service de balises de détresse bi-directionnelles à prix contenu (avec Kinéis, le « New Argos » de CLS qui sera fabriqué par THALES et NEXEYA).
    Sans pour autant négliger les fondamentaux, avec la mise à hauteur de l’enseignement de la prévision et du renseignement météo, de la prise d’information en vol pour une « lecture dynamique » de l’aérologie, enseignement qui semble encore bien à la traine dans cette évolution numérique spectaculaire.
    De nouvelles solutions enthousiasmantes et susceptibles, on l’espère, d’abaisser un plancher d’accidentologie que FFVP et FFVL présentent la même difficulté à cerner.

    Répondre
    • par Pilotaillon, adepte de philosophie aérienne

      Hello Paul,
      Nous pouvons comprendre cette approche « centrée performance » du vol-libre mais il me semble que vous omettez de prendre en compte la jeunesse de l’activité (1ers « vols » en 1985 env.) et les interventions très appropriées a la fois des constructeurs (certification des voiles) de la fédération (d’ajuster des actions entre prévention et conserver l’adhésion de « pilotes libres »), et des pionniers, qui ont exploré – augmenté – les capacités de vol. Ces personnages ont largement contribué à ce que la France reste en tête des nations innovantes sur la pédagogie et les pratiques.
      C’est à La Coupe Icare (la 45ème il y a 10 jours) que nous mesurons le mieux le résultat.
      Il me semble que ce sont les hommes qui font l’évolution et pas le matériel dans ce cas. Même si c’est lié et et contributif.
      Si l’on compare à l’Allemagne ou l’Autriche, ou les pilotes sont également nombreux, l’écosystème français, simple et dynamisant a permis aux Berod, Waller, Eyraud, Avenne, Rodriguez, Ménégoz, Bouilloux, Favre… (la liste est longue) de faire bondir la connaissance, les équipements et surtout la pédagogie.
      Cependant l’activité vol-libre, volontairement peu réglementée, a son lot de pratiquants irrespectueux / irresponsables, mais qui restent marginaux au final, car l’autodiscipline est omni-présente. En conscience, les pratiquants veulent préserver le fragile équilibre.
      Planeur et Vol-libre, mêmes thermiques et même combat, chacun à sa manière : faire du quidam inspiré un pilote, à travers la pratique et dans l’attitude, trouver le juste mélange de rêve, de sensations et de raison.
      Saluons les belles initiatives !
      Bon vols.

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  • Le planeur surfe sur le 21eme siècle et on nous passe une vidéo où les planeurs datent presque des années 60, soit presque 60 ans.
    Il y’a mieux pour attirer le chaland.

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  • Bonjour, le vol à voile c’est le graal du pilote planeur.
    Le vol à voile c’est partir sur la campagne par opposition au pilote planeur débutant qui spirale dans les 3 mêmes pompes en local pendant des heures.
    Donc réduire la discipline au « pilotage planeur » c’est un peu dommage à mon sens…

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  • Au siècle dernier, on vit arriver au club de vol … à voile de Valenciennes un duo de « clampins » avec un planeur type Bocian polonais, non homologué en France. Ils l’avaient acheté aux domaines en Belgique: ayant entendu le mot « voile », ils croyaient acquérir un dériveur !
    Ils le donnèrent au club en échange d’un brevet gratuit pour chacun d’eux. Ce « deal » ne fut pas mauvais, même si ce ne fut pas si simple (immat « OO » par exemple)
    Assez récemment, j’ai entendu dire que ce planeur existait toujours chez un collectionneur, je ne sais pas s’il vole encore.
    J’aimais être en place arrière et glisser mes bras dans les emplantures d’ailes non caissonnées: là, bras écartés, on faisait du vol à voile !
    c’est cela aussi « l’aristocrate des sports de glisse »

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    • ce bocian ,il me semble que je le connait ,c’est un belge patron d’une agence en douane,acquis pour une bouchée de pain dans une base militaire Belge/USA
      et voulait apprendre a piloter a Prouvy ce planeur a était retapé et mis en état par un certain Bébert du club a cette époque(qui a fait le premier vol) ,ne pouvant pas continuer la laisser gratuitement a ce club ,je ne connait pas la suite
      Bébert ex valenciennois

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