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Le souvenir d’André Japy doublement commémoré en 2024

Le projet Ailes Rouges a pour objectif de restaurer un Caudron Simoun identique à celui d'André Japy, dont il n’existe plus aucun exemplaire en état de vol, et de le faire voler sur tout ou partie du trajet du fameux raid Paris-Tokyo de 1936. © Gil Roy / Aerobuzz.fr

En novembre 1936, André Japy reliait la France et le Japon aux commandes d'un monomoteur Caudron Simoun sans parvenir à rejoindre Tokyo. En 2024, à l'occasion du cinquantenaire de sa disparition, un timbre postal (poste aérienne) devrait rendre hommage à un pilote considéré comme le spécialiste des raids à longue distance. Mais d'autres ont encore plus d'ambition pour saluer sa mémoire.

Le 19 novembre 1936, c’est à environ 900 km de Tokyo, son objectif, qu’André Japy s’est écrasé sur le mont Sefuri, sur l’île de Kyushu après 14 000 km parcourus depuis la France, en 75 heures de vol avec son Simoun F-ANXA. Blessé, il est secouru et soigné sur place.

Le défi était de relier l’Europe à Tokyo en moins de 100 heures et il ne s’en est donc fallu de peu que cet...

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Un commentaire

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  • par bernardbacquie

    Cette histoire rappelle celle d’Antoine de Saint-Exupéry qui, en recherche de fonds lors de sa traversée du désert entre Aéropostale et Armée de l’Air, avait voulu s’attribuer les 150 000 francs du raid Paris – Saigon devant se dérouler avec une arrivée au plus tard le 31 décembre 1935. Or André Japy s’était octroyé le prix quelques jours auparavant, ayant réalisé la liaison en 3 jours et 15 heures. Saint-Ex partit tout de même le 29 décembre et se crachait comme on sait dans le désert de Tripolitaine (en Égypte et non en Lybie comme il l’avait écrit lui-même). Son propre Caudron Simoun C630 F-ANRY avait la même livrée rouge et beige, cette dernière couleur de la partie supérieure du fuselage courant jusqu’au début de l’empennage (‘Saint-Exupéry ses combats’ aux ÉDITIONS LATÉRALES par B. BACQUIÉ). Mais cette évocation me permet de faire hommage à une grande aviatrice : Maryse Hilsz qui, déjà en avril 1933, avait réalisé Paris – Hanoï sur un Farman 291, et qui, au début de 1934 effectua un raid Paris – Tokyo sur un Breguet 330.  » La Société Impériale de l’Aviation Nippone fit ovation à la friponne, la décorant de sa médaille d’or  » ((‘Maurice Noguès vers l’Asie avec la nuit’ aux mêmes éditions et auteur).

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