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Les pilotes des bombardiers d’eau adressent un ultimatum à la Sécurité Civile

Salaires impayés, administration aux abonnés absents, la colère des pilotes de la base de Nîmes de la Sécurité civile menace les opérations de cet été. © F. Marsaly/Aerobuzz.fr

En raison de très nombreux dysfonctionnements administratifs entraînant des retards de paiement des salaires et des primes, un problème récurrent depuis plusieurs années, les pilotes d'avions de la Sécurité Civile menacent de ne pas aller au feu l'été prochain. Face à une administration centrale qui semble dépassée par le problème, les équipages de Canadair, Dash 8 et Beech 200 craignent des répercussions sur la sécurité des vols. En conséquence, ils haussent le ton et ont déposé un préavis de grève pour le 1er juillet 2022 en forme d'ultimatum.

Même si, à plusieurs reprises au cours de leur histoire les équipages de la Sécurité Civile ont connu des mouvements de grève, jamais ils n’avaient envisagé de ne pas aller combattre les feux ! C’est pourtant la menace qui plane désormais au-dessus de la base de Nîmes.

Des rémunérations incomplètes

La principale revendication porte sur les salaires. Non pas que les pilotes souhaiteraient une augmentation. Mais 15 à 20 % d’entre-eux aimeraient être payés en temps et en heure et surtout au...

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8 commentaires

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  • Il y a de quoi être outré par cet état de choses !
    un largage de 4000 litres sur la tête du ministre pourrait peut-être le secouer suffisamment pour qu’il agisse !
    Agir, c’est donner des ordres et vérifier qu’ils sont exécutés par une administration dont la complexité lui donne une bonne occasion de se défausser constamment !

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  • En revanche, pour se voter des augmentations avec effet immédiat, faisons confiance à nos députés et sénateurs !!

    DC

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  • par Jean Baptiste Berger

    Les pompiers du ciel n’ont décidément rien compris à la politique géniale du « en même temps » menée par des gens qui ne ménagent pourtant pas leurs efforts pour en expliquer le principe !
    Comme pour les infirmières, les policiers, les gilets jaunes, les agriculteurs, etc…
    C’est pourtant simple : en même temps vous vous tuez à la tâche et en même temps on vous emmerde !
    Et pour ceux qui seraient imperméables à cette gestion des savoir-faire, hop, Un ausweiss à la mode des beaux jours pour aller au cinoche ou à la salle de sport !

    Dans quel monde on vit !….
    Ne lâchez rien, les pompiers du ciel !

    Jean-Baptiste Berger

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  • … et que dire de la surprise de découvrir que nos pompiers du ciel doivent se battre pour recouvrer leur salaire ? Nous ne savions pas que cette situation inadmissible, déjà bien connue pour l’Armée Française (dont la Gendarmerie), concernait d’autres structures capitales pour la sécurité du territoire…
    Que se passe t’il donc dans cette « Administration » dépassée par un (simple) sujet de comptabilité et d’organisation ?

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  • Ce qu’on nous apprend est tout à fait CHOQUANT !

    À faire mousser en cette période électorale… et sans « retardant » !

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  • par Robert Le Borgne

    Solidarité avec les pompiers volants !

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  • Je partage cette surprise. C’est un vrai métier mais qui présente de nombreux risques liés aux incertitudes aérologique et météorologiques. Sans compter le stress présent à forte dose même pour pour les plus pros. Les envoyer au feu sans que leurs situations administratives soient claires présente un risque majeur. Les pauvres sont dirigés de-ci de-là par de très bons ou de très indifférents fonctionnaires alors qu’ils méritent les meilleurs. Courage. Ne lâchez pas. 🔥🛩🚁🍀🍀🍀❤️

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  • Je suis stupéfait d’apprendre que le métier de pompiers du ciel ne soit pas reconnu comme une profession à risques…les bras m’en tombent!

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