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La FPDC condamne Greenpeace France

Au moment où l’administration française s'affaire sur le cadre réglementaire qui doit enfin libérer le drone professionnel en France, la Fédération Professionnelle du Drone Civil (FPDC) redoute que le coup d’éclat médiatique de Greenpeace France ne ruine ses efforts.

Mariane Renaux, présidente de la FPDC aurait de toute évidence préféré que Greenpeace France choisisse un autre moyen pour démontrer les failles du système de protection des centrales nucléaires françaises. Faire écraser volontairement un drone dans l’enceinte protégée attire autant l’attention sur les lacunes d’EDF que sur le danger potentiel que représente un drone. « Nous déplorons l’utilisation d’un drone dans une opération en zone interdite de survol et dans une manœuvre non contrôlée, aboutissant à une prise de risques inconsidérés. »,...

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8 commentaires

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  • Profond respect pour Greenpeace et toutes ses actions. Ils prennent des risques, physiques et judiciaires pour la plus noble des causes, la protection de l’environnement et des espèces animales et humaines….rien à faire de la FPDC !

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  • Ce que Greenpeace montre avec ses actions, c’est que notre réglementation pour les sites sensibles devrait évoluer et être ce qu’elle est dans la plupart des pays du monde : tu pénètres dans un site interdit et sensible (installation nucléaire, base militaire, aéroport), tu te fais tirer dessus à vue, application du principe de précaution tant mis en avant par les ecolo-gauchistes

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  • par Yannick de Solminihac

    Non les centrales nucléaires sont conçues pour résister au crash d’un appareil léger type avion de tourisme. Un gros porteur sûrement pas !

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  • par Jean-Louis Chollet

    Et pour abonder dans le sens du commentaire de « Bruno » la centrale électrique de départ d’un site nucléaire n’est – elle – pas protégée. Imaginez la coupure qui pourrait suivre…
    http://www.bvoltaire.fr/drones-dhypotheses/

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  • Les centrales sont (normalement) prévues pour résister au crash d’un gros porteur. Donc, au pire, le drone va rayer la peinture. De là à causer des dommages, ça fait doucement rigoler et Aerobuzz l’a bien compris, merci… Ca fait 5 ans que la FPDC n’arrive à fédérer personne tellement leurs adhérents qui sont principalement les grands groupes font un lobbying d’enfer, et ont verrouillé toutes les entrées pour s’attirer les marchés et orienté les textes à leur avantage. Le scénario 0, c’est eux, ce qui va tuer tous les petits exploitants. ce qui est curieux et c’est là qu’on voit que ce communiqué n’a pas été réfléchi, c’est que Engie fait partie des adhérents de la FPDC. Ils ne vont pas forcément apprécier ce communiqué de presse qui vise implicitement EDF et les lacunes de son système de protection. Ceci dit, ça permet de faire savoir qu’il y a une fédé de drones et que même si dans les faits, elle ne sert à rien, ça peut toujours donner envie aux exploitants qui tombent dans le panneau, d’aller leur donner une cotisation, qui les mettra sur la touche. Il suffit de regarder la liste de leurs adhérents : la FPDC ne s’intéresse pas aux petits exploitants, qui représentent pourtant 95% des 7200 opérateurs déclarés en France.

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    • Le réacteur peut résister au crash d’un gros porteur ; pas la piscine d’entreposage (les murs font 30 cm d’épaisseur).

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    • Les centrales ne sont pas prévues pour résister au crash d’un gros porteur. Seul les réacteurs le sont. Greenpeace ne cherche pas à montrer qu’on peut défoncer un mètre de béton avec drone, ce qui semble à priori impossible. En revanche, ce qui est possible, c’est d’ouvrir un trou dans les batiments qui recouvrent les piscines de stockage qui ne sont fait que de taule. Bien qu’une explosion nucléaire dans ces piscines semblent peu probable, le principal risque est le dégagement d’une importante quantité de matière radioactive si les piscines venaient à perdre leur fonctionnalité, et donc une contamination importante de l’air. Sans parler de l’impact psychologique d’avoir atteint la matière radioactive à l’intérieur d’une centrale. Les bassins semblent résistants, mais le bâtiment, lui, ne l’est pas !

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      • Nous avons tous compris que Greenpeace ne cherchait pas à faire sauter la centrale, mais à attirer l’attention du public sur les failles de la sécurité d’EDF. La filière drone aurait préféré que l’organisation utilise un autre moyen. Mais à ce moment-là, c’est un autre secteur qui serait monté au créneau. Souvenons nous des survols en avions légers ou en ULM.

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