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Premiers vols pour le planeur électrique Euroglider

Le projet Euroglider s'inscrit dans le programme Clean Sky. © AEDEVV

Les essais en vol du planeur électrique Euroglider ont eu lieu les 16 et 18 septembre 2019 sur la base école de Salon-de-Provence.

Le projet Euroglider a été lancé en 2014 par l’Association européenne pour le développement du vol à voile (AEDEVV), Dassault Aviation et les écoles d’ingénieurs du groupe ISAE dont l’Ecole de l’Air. L’objectif est d’arriver à concevoir un planeur biplace école électrique à décollage autonome qui permette d’enchainer les vols quelques soient les conditions aérologiques. Ce projet est né de réflexions entre vélivoles français et européens guidées par des contraintes de temps et de budget liées à la formation et...

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12 commentaires

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  • Bonjour Jean Luc

    suite à votre long fil sur Pégase forum ravi de vous lire ici ; quelles sont donc vos premières constatations ?

    Répondre
    • par Jean-Luc soullier

      Bonjour LBE
      Pas eu le temps encore de regarder le dossier sérieusement. Quelque étonnement quand même à l’issue de la première lecture en diagonale, mais je veux y retourner plus avant préalablement à tout avis. Promis je vous reviens très vite!

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  • Bonjour,
    Je voudrais juste poser une petite question : sauf erreur de ma part il doit s’agir d’un planeur entièrement nouveau, avec une nouvelle aile, un nouveau fuselage. L’investissement total est estimé à combien, et qui va le financer ? Et qui va construire les moules ? Je serai curieux de le savoir….

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    • Bonjour Louis,
      Ce projet me semble plus une étude universitaire sponsorisée visant à concevoir une telle machine, à démontrer qu’elle peut être certifiée, et via les essais du Marianne modifié « démonstrateur » de valider tout cela en vol.
      Peut-être sortira t’il de cela un prototype d’une nouvelle machine conçue depuis la page blanche, mais de la à produire en série, il faudra créer un nouveau fabriquant (français ?) de planeur pour cela. Le projet semble particulièrement porté par les Français.
      Par contre, une fois ce projet au bout et les textes certifiants adaptés, cela va motiver les fabricants de planeurs institutionnels (Schempp-Hirth, Schleicher, JS en afrique du sud, etc…) à concevoir une nouvelle machine depuis la page blanche ou depuis des moules existants. Voire même à faire des kits de modification !
      En effet, « il suffit » de sortir une nouvelle aile motorisée, et d’adapter un fuselage existant coté logement batteries (facile).
      Je pense que les fabricants, certificateurs, et surtout utilisateurs, seront bien content d’avoir les moteurs sur les ailes plutôt qu’au niveau des pieds du pilote ! Ce qui, en cas de crash, n’est pas une bonne nouvelle pour ses chevilles. Et d’autre part, coté intégration moteur, faire passer les câbles de puissance à courte proximité du tableau de bord et du pilote ne doit pas être simple (champs électriques), tout comme l’intégration du support moteur sur les planeur « FES » actuels.
      Je verrais bien un ASK-21 modifié bimoteur : la cellule serait particulièrement adaptée à cela ! Il n’y a peut-être même pas à modifier les moules, mais plutôt le drappage et la structure interne, pour l’ajout d’un support moteur externe capoté…

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  • Bonjour,

    Dans le précédent article, il était indiqué que le projet Euroglider visait notament à faire intégrer aux textes réglementaires « CS22 » la motorisation électrique bimoteur.

    J’avais déjà laissé un commentaire comme quoi c’était trop limitatif et qu’il fallait également faire adopter cette évolution dans les textes « ULM » (seule catégorie avec un avenir je le crains).

    Quelqu’un aurait-il des contacts avec l’équipe de l’Euroglider ou la DGAC pour en savoir plus sur le sujet, et leur passer le message?

    Je salue l’effort, mais l’utilisation en prototype d’un Marianne (plutot qu’un ULM type TST14 Bonus tout à fait comparable) me fait craindre que le domaine de l’ULM sera oublié. Qui peut le plus (faire la démo sur certifié), peut le moins (appliquer ensuite à l’ULM), je m’inquiète peut-être pour rien.

    Message d’un concepteur amateur qui n’attend que l’évolution des textes ULM pour construire un tel planeur biplace !

    Répondre
  • Si on lit l’article en entier, on voit que la contribution de Gérard Risbourg n’est pas passée sous silence, il est cité à plusieurs reprises comme créateur du concept et on le voit en photo avec son ASH25

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  • Bonjour à tous

    Avant de citer les acteurs « institutionnels » ainsi que ces brillants étudiants « qui ont des idées audacieuses au » je me permets de souligner que cette idée fut tout d’abord cogitée et expérimentée par un homme seul, remarquable modeliste du côté de Montpellier, à bord d’un ASH25 au 1/3 dont l’envergure est égale à celle d’un DR400 , je veux parler de Gérard Risbourg

    Comme vous pouvez le voir ce demonstrateur dont le retour d’expérience à bénéficié pleinement aux acteurs de votre article n’a rien d’un bricolage de garage jugez plutôt :
    http://lesgpr.free.fr/construire/ash25/ash25-gr/maintenance/ash25-gr-maintenance.htm

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    • Effectivement, c’est du sérieux !

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    • Merci LBE de rappeler l’implication de maître Gérard Risbourg dans ce projet venu du modélisme et validé par le modélisme.
      Le lien proposé dans l’article montre bien cette facette importante du projet.
      Je suis très heureux de voir que le projet passe à l’étape suivante avec un prototype démonstrateur qui va démontrer grandeur nature les nombreux avantages de cette solution, et convaincre les utilisateurs qui ne le serait pas par le modèle réduit, même quand il fait « l’envergure d’un DR-400″… Une mini-révolution dans la motorisation des planeurs…

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    • FORMIDABLE travail préparatoire en effet !
      Merci LBE de cette contribution.

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    • Page effectivement très intéressante, je la débriefe (une bonne après-midi de travail à la louche pour un premier passage) et je vous reviens.

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    • par Jean-Philippe Hell

      Bonjour,

      J’ai croisé M. Gérard Risbourg et vu voler son ASH25 au 1/3 à Romanin les Alpilles.
      Ce modéliste de talent et (ancien ?) pilote vol à voile à fait évoluer sa machine avec une grande maîtrise et à transmis ses connaissance aux élèves ingénieurs présents ce jour là.
      L’article lié « Euroglider, le moto-planeur électrique à l’école » rappelle la paternité du concept.
      L’aéromodélisme est l’antichambre de la conception aéronautique.
      Comme pour les frères Horten ou plus récemment la famille Peszke avec les planeurs GP, l’expérimentation au travers de modèles réduit permet d’aboutir à des concepts novateurs et un savoir faire concret sans avoir les moyens d’un grand bureau d’étude.
      JP

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