Le Piper J3 Cub à l'issue de son aventure solitaire © NTSB
Lancer l’hélice à la main pour mettre en route un appareil dépourvu de démarreur est une pratique classique que connaissent bien tous les pilotes d’avions anciens. Un mécanicien effectuant seul un essai moteur vient de faire les frais de cette procédure. Une aventure qui s’est terminée rapidement non loin dans un champ.
Quelques minutes plus tôt, alors qu’il se livrait à la manœuvre, le mécanicien, contact et magnétos sur « on », vit tout à coup son appareil rouler et prendre de la vitesse. Réalisant que la manette des gaz était n’était pas « plein réduit » mais libérait assez de puissance pour permettre le décollage, le brave homme tenta bien de rattraper la machine mais sans succès…. Le petit avion jaune allait bientôt décoller, grimpant allègrement jusqu’à 200 FT avant de...
5 commentaires
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Question très simple de ma part : « L’article parle d’un champ de maïs fraichement coupé ?! Aussi loin que je sache, dans l’hémisphère nord, les champs de mais sont fraîchement coupés en Sept, Oct, parfois début Novembre, au maximum… d’où des interrogations sur les sources de cette article ?!
Bonne Journée.
Anecdote :
Un copain a mis en route le RF4 en brassant l’hélice à la main, positionné comme il se doit sur cet avion, devant le bord d’attaque, une main sur la manette de gaz, une main sur l’hélice. Le moteur tournant a réduit les gaz puis a longé l’aile pour la contourner et aller vers le cockpit en oubliant de serrer la vis micrométrique de la manette des gaz.
Las, les vibrations ont fait sauter le frein de parc et l’avion a commencé à rouler alors que le pilote franchissait l’extrémité de l’aile. Par réflexe il a saisi a deux mains le saumon et voilà l’avion roulant en cercle autour du pilote, mais accélérant du fait de l’enfoncement progressif de la manette des gaz.
Je me suis précipité pour attraper l’autre aile qui m’a culbuté et par contre coup a fait lâcher prise au pilote.
Libéré, l’avion a roulé, de plus en plus vite vers la piste en herbe (à l’époque). Puis comme par habitude s’est aligné face au vent, a roulé quasiment plein pot, fait quelques sauts de cabri dont le dernier a brisé l’hélice et stoppé net le moteur.
Peu de dégâts mis à part l’hélice et l’avion a pu revoler rapidement jusqu’au prochain accident dont je fus, hélas, le responsable …
Oui mais ça dépend dans quel état les cales ..sont..
A quoi ça sert qu’on passe un brevet de pilote puisque ça vole tout seul..! ça s’appelle un drone finalement..lol
Après 25 ans de pratique du démarrage à la main je considère la menace principale du démarrage à la main comme effectivement les gaz restés en grand (souvent suite à une ventilation gaz ouverts)
donc donc « Cales, frein de parc, gaz presque réduits » lorsqu’on démarre seul un avion à la main …
et rester concentré (il y a parfois quelqu’un qui vous pose une question à ce moment là…)
Histoire regrettable pour ce beau Cub mais, qui selon le rédacteur de l’article, n’est pas un rescapé de la dernière guerre!