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La fin du Boeing 707 de Hambourg

Le Boeing 707 d'Hambourg tel qu'il se présentait en 2018 © rettet-b707-dabod.de

En dépit des appels de l'association qui voulait parvenir à sauver le Boeing 707 préservé à Hambourg l'avion est déjà la proie des broyeuses et ne devrait plus être qu'un souvenir d'ici quelques jours.

La médiatisation de l’évènement a beau avoir été un peu tardive, il est fort probable que la condamnation du Boeing 707 d’Hambourg n’en aurait pas été levée pour autant. L’avion a été déplacé dans la semaine et son découpage a commencé ce vendredi 11 juin.

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9 commentaires

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  • par philippe jarry

    C’est souvent grâce à l’acharnement de bénévoles… Si vous voulez voir une Caravelle entière (avec cockpit complet et cabine pax idem), ainsi qu’un Bréguet Sahara (alias Deux-ponts) en restauration très avancée, rendez-vous aux Ailes Anciennes Toulouse les 26 et 27 juin pour les Journées-cockpits (avions ouverts)! Ces deux-ci et une cinquantaine d’autres à voir dont le flamboyant F101 : sa restauration complète et terminée est un exemple du genre.

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  • Le MAE a déplacé le magnifique 707C. D’AFR. Il n’est plus en expo au Bourget mais doit gentiment pourrir dans la réserve du musée. Une grande tristesse …. Le cockpit de cet avion évoquait de beaux métiers aujourd’hui disparus… on y voyait, outre le poste de mécanicien navigant, la table à cartes du navigateur (équipée de la radiosonde haute altitude et du Radar Doppler) et le poste du radionavigant. .. comment peut-on écarter les visiteurs d’une telle pièce de collection?…. Le 707 incarne l’âge d’or du transport aérien, celui des premiers jets, du raffinement, du rapprochement des continents.

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  • Seuls les passionnés font grise mine. Le quidam lambda ne voit pas la différence. Pour lui c est un morceau de ferraille. Alors il ne bougera pas.

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  • OK, on peut regretter la destruction de cet avion mais doit-on crier au scandale ? C’est un exemplaire -comme un autre- d’un avion de ligne certes « mythique » pour les puristes mais pour le grand public, qui cela intéresse-t-il ? Quelle différence fera Herr Schmidt qui embarquera pour Ibiza entre un B707 et un A340 ? Aucune. On n’est pas sur un Air Force One ou un Concorde. Alors pourquoi Hamburg Aimport dépenseraient-ils des dizaines (centaines) de milliers d’euros pour construire un toit à cette machine déjà sans doute bien corrodée et qui se serait effondrée un jour ? Combien d’aéronefs « sauvés » pourrissent-ils dans d’obscures « fermes-musées » comme on en trouve tant en GB ? Que l’on conserve son cockpit pour -par exemple- l’exposer dans un musée à côté de celui d’un Airbus ou d’un B737NG afin de montrer le gap technologique serait intéressant et didactique. D’ailleurs l’échec de la cagnotte de l’association prouve bien le peu d’intérêt pour la conservation de cette machine, en dehors d’un ultra petit cercle d’initiés.

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    • Oui, on peut crier au scandale, car les 707 entiers ayant une histoire deviennent rares.
      Et une compagnie importante telle que la Lufthansa se doit, par respect pour les services rendus à la compagnie, d’honorer chacun de ses avions passés. En en conservant proprement et de manière pérenne un exemplaire par exemple.
      Surtout quand cet avion a été une rupture pour cette compagnie : premier jet transatlantique !
      Ainsi Air France a fait don au musée de l’air d’un 707C. Bonne idée car c’est leur boulot de conserver ces avions, et de prendre garde à choisir un avion qui a du sens (historique, missions spéciales, premier ou dernier en service, etc…
      Air France conservait aussi dans son centre de formation de Vilgénis, quasi en état de marche, sous hangar climatisé, la Caravelle F-BHRA « Alsace », premier jet propriété de cette compagnie, pièce hautement symbolique et historique ! Mais aussi le B-707 « Chateau de Maintenon ». Et aussi deux T-33, deux T-6, un Mystere 20… Tous dans ce même hangar aux trésors.
      Vilgénis a fermé et les hangars historiques ont été détruits. Il fallait les vider, en mode « à la décharge les vieilleries ! » (et leurs pièces détachées).
      Si les T6 et T33 ont été vendus à des collectionneurs et que les T6 revolent maintenant, la Caravelle n’a été sauvée que par miracle par un Hollandais qui n’avait pas à l’époque le hangar pour la conserver à l’abris. Le 707 lui, a été ferraillé brutalement, seul son nez est maintenant au musée de l’air je crois.
      C’est ainsi qu’au même endroit, dans les années 50, le dernier Dewoitine 338 connu, en état de marche (moteurs tournants pour les élèves, cellule fonctionnelle), à été ferraillé sur place sans forcément chercher à le conserver. Alors qu’on savait pertinemment à l’époque que les seules reliques connues était un siège ou deux. C’était le dernier de son espèce. Heureusement ce ne fut pas le cas pour le B-26 qui est maintenant au musée de l’air.
      Oui, la conservation du patrimoine historique, d’avions ayant un sens, n’est pas le réflexe naturel (ni simple) de tout un tas de décideurs… Même pour de grosses institutions qui ont largement les moyens pour cela. Et qui font ensuite de la com’ sur l’histoire…
      Marcello, avec votre manière de penser, il y a 200 ans le château de Versailles, inutilisé, pas entretenu, et symbole honni, aurait été rasé pour faire place à l’expansion de la ville. Son parc serait devenu zone industrielle et d’habitation des ouvriers locaux… Mais son importance historique fait que certain se sont battus pour que ça n’arrive pas, seuls dans le désert.

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  • par Catherine Bouroullec

    Nos enfants et petits-enfants nous mépriseront pour avoir laissé s’accomplir ces sacrilèges……

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    • par Pilotaillon, peace'nd love warrior

      Une fois que vous avez dit cela : que faire ? Comment ?
      C’est le sujet des musées et des meetings, traités dans des fils d’échanges précédants.
      Encore aura-t-il fallu que les tenanciers de la boutique (nous en l’occurrence) aient fait le job !
      Cela tient (humblement) de mon point de vue, de vulgariser, de nous ouvrir à tous et de relier nos pratiques à des valeur humaines, utiles, vertueuses dans leur forme et pour l’accomplissement des individus.
      Cela sous entend donc, de na pas laisser (par exemple et entre autres) les zécolos, sans ailes ni culture, prendre toute la place…
      Alors qui s’y colle (mode yakafokon, ce job c’est pour l’autre) ?
      Ou en groupe ? pour obtenir des effets substantiels…

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  • par Pierre Favereau

    L’aviation ne fait plus rêver les decideurs, et pas seulement à Poitiers…….

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    • Ce n’est pas nouveau, il y a des lustres que les grosses machines finissent ainsi. Les seuls bréguets deux ponts qui ont survécu le doivent à leur utilisation comme bâtiment. Ou sont les languedocs de autres armagnacs ?

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