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50.000 heures de vol pour un Beech King Air 300 de l’US Army

Le Beechcraft King Air 300 de l’US Army aux 50.000 heures de vol. © Textron Aviation

Textron Aviation annonce qu’un Beechcraft King Air 300, livré à un premier client en 1987 et exploité depuis 2009 par l’US Army a franchi la barre des 50.000 heures de vol.

Le King Air n’a jamais si bien porté son nom. On savait le biturbopropulseur de Beechcraft (Textron Aviation) solide. Une nouvelle preuve en est donnée avec King Air 300 de l’US Army qui totalise 50.000 heures de vol. Il fait partie de la flotte des avions MARSS (Medium Altitude Reconnaissance and Surveillance System) de l’US Army dont la mission est le renseignement, la surveillance et la reconnaissance.  Les MARSS fournissent des données d’imagerie et de renseignement électromagnétique directement au combattant.

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5 commentaires

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  • par Pilotaillon, recrue deuxième classe

    Un exemple de pragmatisme, il me semble, vu du bar de l’aéroclub.
    Vous prenez une machine connue, qui a déjà de bons états de services dans le civil, dont le format permet l’emport des matériels utiles, (important) vous l’intégrez dans un écosystème opérationnel sûr (sur les théâtres et en maintenance), et voilà le résultat !
    Seulement voilà, tous les pays ne disposent pas de cet ensemble, et de cette même approche simple et efficace pour lancer ce type d’outil né d’une pensée transversale.
    Cela me renvoie à un sujet d’actu, dont la problématique est sans doute plus complexe, mais qui a le mérite d’interroger les fondements de la méthode Europe : comment mettre d’accord des états majors sur la définition du fighter européen, dans des conditions o combien plus luxueuse car partant d’une feuille blanche ?
    Sommes-nous si bons, chacun dans son cantonnement (pays) qu’il faille imposer tant de détails (= versions) ?
    En face ils foncent, sans se poser autant de questions philosophiques ? métaphysiques ?
    Aux gens d’armes, car je manque de références : Si nous réunissons toutes nos forces Européennes, peut-on les comparer aux US

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      • par Pilotaillon, recrue deuxième classe

        Parfait, réaction rapide : c’est un bon début de réponse mais avec plus de détails ça donnerait quoi ?

        Répondre
    • Le souci est pour l’Europe justement la dispersion des moyens. Nous avons plus de militaires que les États-Unis, une population et un PNB plus important, des industriels compétant, en théorie, on peut les égalés. Mais le coût de possession et d’entretien des matériels modernes sont telles que nombre de pays se concentre sur les unités de base et ont
      sabré comme la Belgique et les Pays-Bas leur moyens blindés, et laisser les  »multiplicateurs » de force allant des satellites espions , le ravitaillement en vol, le transport stratégique, au  »grand frère » américain. La France et le Royaume-Uni qui essaye d’être autonome n’ont pas en nombre ces moyens.

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      • par Pilotaillon, vivant et réaliste

        Merci Fréderic pour cette analyse !
        Cela rejoint d’autre sujets d’actualité, tels que les dernières décisions d’achats de matériels volants.
        J’avais gardé pour moi (manque de données fondées) une part de cette lecture qui démontre que la dispersion des avis des pays et des « soi-disant » individualités, donne ce résultat.
        J’y vois les conséquences des positions (de plus en plus populaires ?) de défiance vis à vis de l’Europe.
        En raccourcissant, c’est sans doute la peur d’un certains nombre d’entre nous de se retrouver dilués dans un trop grand ensemble qui fait gagner l’Oncle Sam. Cela fait surtout sourire les autorités US lorsqu’elles parlent de cette EU. Trump a eu la « délicatesse » de dire franchement que pour lui, l’Europe n’existe pas…
        Nos voisin (et cousins – et oui) Helvètes, disent sous forme de boutades, qu’après plus de 700 ans ils ne sont pas encore parvenus à faire une vraie confédération. Mais le plus grand nombre fait confiance à « la justesse de Berne ».
        Avec des cycles de vie de plusieurs dizaines d’années des matériels militaires cette situation n’est pas prête d’évoluer.
        On comprend la facilité avec laquelle les Zuesses entrent dans nos marchés intérieurs, mais je ne m’explique toujours pas pourquoi certains se sentent dans la justesse en se mobilisant pour saboter cette belle idée de l’Europe ?… Bonne journée !

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