Les hélicoptères Fennec, les Mirage 2000-5 et Rafale ont intercepté 90 aéronefs durant les JO 2024. © M.Buis / Armée de l'Air et de l'Espace
L'armée de l'Air et de l'Espace dresse son bilan des interventions lors des JO 2024. Les Rafale, Mirage 2000-5 et hélicoptères Fennec engagés dans la protection des Jeux Olympiques et Paralympiques ont intercepté 90 aéronefs dans le cadre du dispositif particulier de sûreté aérienne mis en place à Paris et Marseille. 85 télé-pilotes ont été interpellés.
Pendant la période des Jeux Olympiques et Paralympiques, du 26 juillet au 8 septembre 2024, l’armée de l’Air et de l’Espace dit avoir intercepté 90 aéronefs pilotés, uniquement dans le cadre du dispositif mis en place pour les JO.
Pour déployer ce dispositif, l’armée de l’Air et de l’Espace s’est appuyée sur la Posture permanente de sûreté-air (PPS-A), qui a été renforcée et complétée par des Dispositifs particuliers de sûreté arienne (DPSA) à Paris et Marseille. La gestion des zones interdites de survols en Île-de-France a été gérée par une structure de coordination créée pour l’occasion, le Centre de coordination civilo-militaire des opérations aériennes (C3MOA).
Pendant toute la durée des Jeux, l’AAE a utilisé les Rafale, Mirage 2000-5 et hélicoptères Fennec comme moyens d’intervention et des avions PC-21 et SR22 comme avions de guet à vue. Les Awacs E3F, A330 MRTT Phénix et drones Reaper ont également été mis à contribution. L’ensemble de ces vecteurs a réalisé plus de 750 heures de vol en 350 missions.
Par ailleurs, l’AAE précise également que 85 télé-pilotes ont été interpellés, principalement des touristes ignorant la réglementation en vigueur.
Pour mémoire, la Posture permanente de sûreté-air représentait sur l’année 2023 près de 900 décollages sur alerte réelle d’avions de chasse et d’hélicoptères (350 de Rafale et Mirage 2000-5 et 550 de Fennec) auxquels s’ajoutent plus de 600 sorties pour entrainement.