Stratégiquement placé au débouché de la Mer Rouge et face au Yemen, Djibouti était déjà au centre de bien des coups tordus entre deux empires du début du 20ème siècle : la France et la Grande-Bretagne. Cent ans plus tard, les empires ont changé mais la géographie reste ! © DR
Une dizaine d’incidents auraient été enregistrés ces dernières semaines, le dernier en date concernant un C-130 à l’atterrissage dont les deux pilotes ont été légèrement blessés aux yeux. La Chine dispose depuis 2016 d’une base militaire à quelques kilomètres de celle installée cinq ans plus tôt par les Américains : après avoir été étroitement lié à la France de 1894 à 1977, Djibouti mange aujourd’hui à des rateliers plus richement garnis.
Sur un territoire grand comme deux fois l’Ile de France, la...
Un commentaire
La possibilité de commenter une information est désormais offerte aux seuls abonnés Premium d’Aerobuzz.fr. Ce choix s’est imposé pour enrayer une dérive détestable. Nous souhaitons qu’à travers leurs commentaires, nos lecteurs puissent apporter une information complémentaire dans l’intérêt de tous, sans craindre de se faire tacler par des internautes anonymes et vindicatifs.
Honnêtement, on ne va pas trop plaindre les Américains, qui essaient une fois de plus de nous évincer de quelque part (souvenez-vous de Saïgon en 1956 – oui, 1956, renseignez-vous) Ils sont donc venus squatter Djibouti, où on est obligés de leur faire bonne figure …
L’origine de tout cela est probablement l’attaque terroriste dans le port d’Aden visant l’USS Cole (12 octobre 2000, 17 morts, 39 blessés…) et onze des plus grièvement atteints étant immédiatement évacués vers Djibouti et l’hôpital militaire français par un Transall médicalisé : et c’est sans doute là que les Américains se dirent « tiens, ce n’est pas si mal, ce qu’ils ont là, les Français… » (et pas la peine non plus de dire spécialement merci : souvenez-vous de la deuxième guerre du Golfe en 2003 à laquelle nous ne participâmes point, et de ce qu’on se prit après comme sanctions américaines)
Un paquet de dollars plus tard (dont la population djiboutienne ne vit pas beaucoup la couleur) et ce fut le début de la base américaine. Maintenant je dois dire sans arrêt à mes collègues anglo-saxons quand nous trainons dans le coin que, oui, il y a quand même une présence française à Djibout’, et depuis longtemps.
Alors les Chinois… eh bien, ce fut un autre paquet de dollars dans les mêmes poches récemment. Alors qu’ils se débrouillent entre eux, tant qu’ils ne nous embêtent pas, nous les Français.