Le missile ASMP est entré en service en 1986-87 sur le Mirage IV. Il a ensuite été « amélioré », donnant naissance à l’ASMPA, avant d’être maintenant rénové. © Armée de l’Air et de l’Espace
Quand le ministère des armées communique sur la réussite du tir d’évaluation de l’ASMP-R, c’est qu’il souhaite envoyer un message urbi et orbi sur les capacités défensives de la France…
Le missile nucléaire ASMPA, qui équipe les Rafale de l’armée de l’Air et de l’Espace et de la marine, vient de faire l’objet d’une rénovation destinée à renforcer ses capacités de pénétration, en attendant la mise en service du futur missile nucléaire de 4ème génération ASN4G à l’horizon 2035.
Le tir d’évaluation a été conduit le 22 mai par un équipage de la 4ème escadre de chasse à bord d’un Rafale B, dans le cadre d’une opération appelée « Durandal ». Le missile, bien évidemment dépourvu de sa charge militaire, a été tiré au terme d’un vol représentatif d’un tir nucléaire. Ce qui signifie que le vol précédant le tir a été long (7 heures) et complexe, avec des phases de vol en haute et très basse altitude, des simulations de menaces air-air et sol-air et des ravitaillements en vol. Pour finalement tirer le missile sur l’Atlantique, avec un suivi en trajectographie assuré par les moyens de la Direction générale de l’armement (DGA) depuis les sites de Biscarrosse, Hourtin et Quimper de DGA Essais de missiles.