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100 M$ pour les victimes des deux crashs de Boeing 737 MAX

Un accord à 2,5 Md$ qui peut permettre à Boeing de solder l'affaire 737 MAX au terme des trois prochaines années probatoires. © Boeing

Boeing s’engage à verser 100 millions de dollars aux familles et aux communautés touchées par les accidents des vols 610 de Lion Air et 302 d’Ethiopian Airlines

Boeing annonce la création d’un fonds de 100 millions de dollars pour répondre aux besoins des familles et des communautés meurtries par les tragiques accidents des vols 610 de Lion Air et 302 d’Ethiopian Airlines. Cette somme permettra aux familles touchées de faire face aux dépenses d’éducation, aux difficultés et aux frais de subsistance qu’elles rencontrent, ainsi que de répondre aux besoins des programmes communautaires et d’accompagner le développement économique des collectivités concernées. Boeing œuvrera localement en partenariat avec les...

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8 commentaires

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  • Bravo Bruno pour ton coup de gueule et ton analyse, d’autant que le fisc au coin de la rue , ne manquera pas de prélever sa part du gâteau. Amitié

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  • par Pilotaillon du 21eme siècle

    On ne peut obtenir que ce qu’on peut payer…
    Oui j’approuve l’avis de ceux qui font, et qui doivent assumer car ils ont la volonté de créer de la valeur, et surtout de construire l’avenir.
    Je me désole de mesurer une fois encore que par différents moyens (souvent électoralistes), on donne à penser que tous risques sont exclus, que la République est la maman que l’on a du quitter trop tôt.
    Et que cela ne coûte rien !
    Alors on sollicite les politiques à tous bouts de champs, pour une file d’attente au guichet de la SNCF, pour se sauver de toutes les situations ou parfois certains se sont laissés allés, par facilité, parce qu’il y aura de toutes les manières ceinture, bretelle et air-bag…
    Je partage l’avis de B Guimbal, qui montre qu’au final nous contribuons tous à ce luxe de provisions ou garanties excessives lorsque nous travaillons ou finançons l’indispensable pour notre quotidien. C’est le fond de commerce des assurances et des avocats…
    Il faudrait ajuster le curseur, en comprenant que toutes choses sont égales par ailleurs, et qu’on ne peut obtenir que ce qu’on peut payer…

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  • Je ne suis pas un brillant ingenieur aeronautique comme vous (mon domaine d’expertise se limite a l’electronique), mais ayant travaille de nombreuses annees dans la plus grande usine aeronautique du monde, j’ai recement evoque
    les problemes du 737 Max avec un ancien collegue qui est toujours en poste a l’usine de Forth Worth au Texas.
    Il a evoque la volonte de Boeing de ne pas avoir voulu modifier le train d’atterrissage du 737 Max dans le souci de contenir les couts de developpement.
    D’une maniere plus generale, les problemes de Boeing viennent d’un changement de mentalite ou les criteres de rentabilite prevalent sur ceux de la securite. Pour couronner le tout, on vient d’apprendre que la societe indienne en charge du
    developpement de certains logiciels, n’avait pas d’expertise particuliere en aeronautique.
    Dernier point, les 100 millions de dollars promis par Boeing ne sont qu’une goutte d’eau au regards des surcouts engendres par les problemes actuels. Selon Bloomberg les sommes en question depasseraient les couts de developpement du 737 Max.

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    • par Pilotaillon du 21eme siècle

      La question n’est pas tant la brillance que le bon sens pratique.
      S’il y a eu sous-traitance, il y a eu un cahier des charges et une réception / validation du travail….
      Pourquoi le coût inférieur (très) de l’heure de dev. Indienne ne se traduit pas par un gain net ?
      Les Indiens sont aussi brillants que nous mais parce qu’il y a des contraintes connue par tous ceux qui ont un jour tenté l’expérience : la distance et l’organisation du travail qui détermine la structuration du code (harmonisation des variables, des routines par exemple).
      Le verdict vient à l’heure du débogage, qui est pratiquement aussi long que le dev. lui-même, si tout se passe bien…
      La construction de briques logicielles « c’est un vrai métier ! ».
      Une petite équipe de codeurs qui sait interagir dans un contexte de proximité vaut parfois davantage qu’une armée mexicaine qui relie des bouts de codes les uns aux autres. Le première équipe ira plus doucement mais ne devra pas lors du déverminage revenir sur les bases du code. (Tempos, codes alambiqués que personne ne veut plus toucher…)
      Je n’évoque pas le rôle des prescripteurs qui vont, dans une interaction en temps réels avec les développeurs, devoir mainte fois réinterroger leurs usages pour les ajuster avec celle de l’implacable automatisme binaire…
      Alors ce code : est-il délocalisable ou pas ?
      Combien cela coûte au final ?

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  • Votre commentaire est inadmissible ! 300.000 dollars par famille pour survivre provisoirement à la perte d’un proche (en moyenne, sachant qu’une partie des victimes sont de pays où la vie est 10 fois moins chère en dollars), c’est se « foutre du monde » pour vous ? Vous survivez combien de semaines avec 300.000 dollars ? Et vous avez quoi comme assurance au cas où votre proche meurt d’un cancer rapide ?
    Boeing précise que ce n’est qu’un fonds d’aide, et évidemment, n’espère pas même en rêve, échapper au jugement des tribunaux au-delà de cette première mesure.
    Dans quel monde abject de cupidité vivons-nous pour mélanger l’argent, la sécurité, la perte d’un proche ?
    Sachez que nous allons tous payer très cher ces sommes stupides qui sont extorquées des constructeurs et des compagnies aériennes. Chaque passager, chaque aéroclub, chaque pilote va payer. En ce qui concerne ma société, nos assureurs nous ont déjà annoncé des hausses de primes inévitables de dizaines de milliers d’euros au titre du 737 Max. Et c’est presque impossible de trouver une assurance dans l’aviation générale.
    C’est immonde de faire verser par la collectivité 1 M$ (moyenne) pour la mort d’un enfant (seulement en avion, en train ou en voiture, c’est 10 fois moins). Vous feriez quoi avec cette somme si vous perdiez un enfant ?
    Par ailleurs, Boeing va répondre de ses éventuels manquements devant des tribunaux impitoyables et facilement démagogiques, et payer en plus de ces dédommagements immoraux, des « punitives damages » au Trésor, non couvrables par les assurances, et calculés pour faire mal.
    Quant à votre contribution spontanée et méchante à pourrir la vie de ceux qui ont participé à construire le 737 Max (juste au cas où ils n’auraient pas encore « des nuits agitées », hein…), elle prouve bien que vous n’avez jamais rien fait de concret pour la construction aéronautique.
    Par contre, vous avez bien compris, avant les experts, que c’est celui qui a décidé de la longueur du train d’atterrissage qui est responsable. Trop fort !
    L’accident du 737 est un drame pour tous, et ceux qui travaillent à construire des aéronefs, y compris en France, savent bien que la merde va retomber en pluie fine sur tous, comme ça a été le cas pour les autres accidents.

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    • Que dire de plus. Vous avez parfaitement résumé la chose. L’ancien pensance, la démagogie, vous trouverez toujours de fervents défenseurs de causes qui bien souvent n’entendent rien au sujet en question. Une somme ridicule???? Une somme ridiculement élevée et disproportionnée oui!!!!

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    • Vous avez tout à fait raison Mr Guimbal – le bon peuple se dit « c’est Boeing, ils sont riches, ils peuvent payer » Dans ce domaine comme dans d’autres, les sommes attribuées par les tribunaux US sont au-delà de toute mesure….. et au final, c’est toute la société qui trinque. Si j’ai bonne mémoire, la quasi-disparition de l’industrie de l’aviation légère américaine a eu pour origine les punitions ahurissantes décernées par les tribunaux, à chauqe fois qu’un de ces petits avions (Piper, Cessna….) se crashait……

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  • Une somme ridicule que le tribunal va retoquer serieusement, ils se foutent du monde. Ceux ou celui qui a pris la descision de ne pas modifier les jambes de train d’atterrissage lors du lancement du 737 Max doivent avoir des nuits agitees.

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