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Fracture climatique à l’OACI

Meilleurs voeux pour 2021. © Gil Roy / Aerobuzz.fr

La 40ème Assemblée de l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale (OACI) qui s’est tenue du 24 septembre au 4 octobre 2019 à Montréal a montré des divergences sur l’environnement entre la France et l’Europe d’une part et plusieurs pays majeurs (Chine et Russie) d’autre part.

Les débats de cette session ont porté sur tous les sujets intéressant l’avenir du transport aérien pour les années qui viennent, qu’il s’agisse de sécurité, de sûreté, de navigation aérienne ou encore d’environnement.

Dans le domaine de l’environnement, deux points en particulier ont fait l’objet de vifs débats : la volonté que le secteur se dote d’un objectif de long terme en matière de réduction des émissions et la poursuite de la mise en œuvre du CORSIA

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18 commentaires

La possibilité de commenter une information est désormais offerte aux seuls abonnés Premium d’Aerobuzz.fr. Ce choix s’est imposé pour enrayer une dérive détestable. Nous souhaitons qu’à travers leurs commentaires, nos lecteurs puissent apporter une information complémentaire dans l’intérêt de tous, sans craindre de se faire tacler par des internautes anonymes et vindicatifs.

  • par Bourgeois jean-pierre

    Parler d’environnement en transport aérien tient de la blague ou d’une futile tentative de greenwashing. Quand je lis certains commentaires, je me pose des questions .. Etrange monde, on croit les scientifiques quand un jour on construit un avion capable de traverser l’Atlantique en 3h30 avec 100 pax, mais quand ça dérange on ne croit plus les éminents scientifiques du GIEC, hélas le réchauffement d’origine anthropique est bien une réalité peu discutable, seuls quelques salauds soutenant le libéralisme sans foi ni loi utilisent leurs moyens sans limites pour étaler leurs propagandes anti GIEC, … et ça marche, on en a une fois de plus la preuve. Enlevez le foin entre les oreilles et faites fonctionner vos neurones.

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    • A lire votre commentaire, on a l’impression que les neurones manquants sont largement partagés… Oui l’aviation a sa part des emissions de CO2, les scientifiques noue en informent et personne ne le conteste (de l’ordre de 2 à 3 % du total), ce qui est relativement faible, et tout l’intérêt de la démarche discuté ici est de ne pas l’augmenter, voir de la réduire. Pour votre information, les cimenteries, c’est trois plus que l’aviation, faut il arrêter du jour au lendemain de construire des logements? faut il arrêter du jour au lendemain de prendre sa voiture et de travailler??

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      • par Bourgeois jean-pierre

        3% rien que pour faire du transport sans rien créer, c’est énorme.
        Il ne s’agit pas d’une compétition pour savoir qui fout la merde le plus ou le moins. Il ne s’agit nullement de tout arrêter, tous les secteurs sont concernés mais d’essayer de maitriser un peu les choses, le bon sens voudrait qu’on réduise nos activités humaines…. au lieu de cela on promeut encore cette croyance totalement imbécile d’une croissance sans limites. Tôt ou tard on en payera la facture.

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    • Ce que dit la presse:
      Poluons nous plus en avion ou en postant des commentaires sur un serveur informatique?

      https://fr.express.live/les-datacenters-de-big-tech-degagent-plus-de-co2-que-laviation/

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    • mais quand ça dérange on ne croit plus les éminents scientifiques du GIEC, hélas le réchauffement d’origine anthropique est bien une réalité peu discutable

      Je ne pense pas que la climatologie puisse être considérée comme une science exacte et faire de l’extrapolation en climatologie c’est assurément ignorer une règle élémentaire en mathématique qui est justement qu’on n’ a pas le droit d’extrapoler une courbe.
      La simulation par ailleurs n’est jamais qu’approximative car la taille des calculateurs et la connaissance que l’on a des phénomènes pour les paramétrer correctement, font que les simulations ne sont que des hypothèses.
      Si un dérèglement climatique peut s’apprécier, par contre encore une fois ce n’est que pure hypothèse d’affirmer que ce dérèglement est du à tel ou tel paramètre et en visant uniquement l’activité humaine..
      Ayant travaillé dans la métrologie, j’aimerais savoir comment on MESURE au demi-degré près la TEMPERATURE MOYENNE de l’atmosphère et pire encore la concentration MOYENNE de CO² dans ce même atmosphère.
      Dans vos estimations de la participation de l’aviation dans l’accroissement de la concentration en question, n’oubliez pas de comptabiliser les derniers incendies en Sibérie, en Californie à Paris et à Rouen. Combien de tonnes de CO² émis par ces deux derniers incendies ? Pendant combien d’années les gens en Ile de France devront-ils marcher à pied et ne plus utiliser le moindre véhicule à énergie fossile pour estomper ce déferlement de pollution ?

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      • par Gilles ROSENBERGER

        Bonjour
        @ Stanloc : Comment mesurer la température moyenne de l’atmosphère à un demi degré près ?
        Voici, ce que j’ai compris de la méthodologie du GIEC.
        Le GIEC ne fait pas d’études scientifique (à proprement dit) mais a vocation à identifier et analyser toutes les études (concernant le climat) publiées dans des revues « à comité de lecture ».
        Après élimination ds études bidon (selon le critère de leur propre comité, mais ils publient aussi la liste des études écartées et justifient leurs choix), ils en font la synthèse tant du point de vue des données chiffrées que des analyses. Dans la plupart des études, le données chiffrées comprennent des intervalles de tolérance (précisions des mesures ou fourchettes haut-basse des hypothèses).
        Pour une mesure donnée (concentration du CO2, température à tel endroit et telle date), ils établissent des moyennes de ces données et des intervalles de tolérance. Et publient ces tableaux ou ces faisceaux de courbes. Avec mention de la moyenne de moyenne …
        Qui est justement LA valeur reprise par la presse.
        Et ce qui est important ici, du point de vue méthodologique c’est de suivre au cours du temps ces moyennes de moyennes (à périmètre constant).
        Ce qui apparaît dans la communication comme un chiffre unique (et qui pourrait arithmétiquement avoir 3 chiffres derrière la virgule …) n’est que la partie émergée d’un iceberg de data toutes associées à des intervalles de confiance.
        Pour illustrer, le chapitre de la dernière étude consacrée « pèse » plus de 400 pages, je ne l’ai pas lu … j’ai essayé de comprendre la méthodologie, j’ai regardé les courbes et j’ai retenu quelques valeurs numériques.
        C’est probablement ce que font la plupart des journalistes.
        La crédibilité du GIEC vient du nombre des sommités qui le compose.
        Le risque de panurgisme existe-t-il ? Possible.
        Mais pas plus que pour toutes les activités ou nos connaissance et/ou nos disponibilité sont insuffisantes pour remettre en cause les affirmations de la communauté scientifique.
        Rappelons nous, que le GIEC n’émet pas de propositions d’actions, mais que ce sont les politiques qui ont ce rôle. Et nous permettent à nous citoyens de faire nos choix.

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      • @ Gilles ROSENBERGER
        Comme vous commenciez votre commentaire en reposant la même question que moi, je croyais que vous alliez donner la réponse. Ben non. Votre commentaire ne m’a rien appris.
        C’est bien là la source de la confusion des avis sur ce sujet, on entend surtout du blablabla.
        Tous les jours les bulletins météo à la TV nous parlent de la moyenne des températures au nord et au sud de la France mais cela ne veut rien dire.

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  • Faites un test : posez la question aux plus virulents idolâtres du GIEC :
    Quelle est la part du CO2 dans l’air : 0,04%
    Les réponses vous surprendront …

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    • Oui, elle était de 0,028 avant l’ère industrielle. La question est : quelle est la réponse de notre ensemble terre-atmosphère au doublement probable de cette valeur dans les décennies avenir ?
      Les modélisations du climat qui sont faites aujourd’hui par une trentaine de modèles dans le monde, et qui rendent compte des multiples rétroactions physico-chimiques de l’atmosphère, convergent toutes vers un réchauffement global. Considérez que le CO2 est un « déclencheur » d’un processus complexe (qui n’est pas à la portée humaine en termes de calcul, c’est pour cela qu’un modèle met des semaines pour sortir un résultat sur le plus gros ordinateur du monde), et que ce processus complexe met en oeuvre tous les autres constituants, processus, et réponses des systèmes par rétroactions.

      Répondre
  • Demandez donc aux scientifiques .C’est la petite Suédoise qui l’a dit a Trump non? en ce qui me concerne je pense qu’Ils nous ont innoculé la maladie et a présent ils prétendent nous administrer le vaccin. puisqu’elle a traversé l’atlantique en bateau a voile, elle devrait plutot demander la solution aux Aborigènes d’Australie ,aux papoux de Nelle Guinée ou aux Indiens d.Amazonie.

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    • par Catherine Bouroullec

      Le voilier de Greta Trucbeurck est une aberration. Si peu de personnes transportées en tellement de temps, avec plusieurs voyages en avion pour acheminer les équipages à l’aller et au retour; tellement de matière première, y compris de produits chimiques bien polluants, et d’énergie ont été nécessaires pour le construire. Sans parler de son recyclage….
      Cette gamine est une escroquerie sur pattes. La pauvre.

      Répondre
      • Cette gamine est probablement partie d’un bon principe (celui de râler plutôt que d’aller à l’école ?), et que son mouvement a fait tache d’huile (si j’ose dire) avant d’être exploité par des mouvements certainement extrémistes et peu scrupuleux.
        Je dirais qu’il serait temps qu’elle retourne à l’école, et d’y envoyer par la même occasion nos élus, et peut être bien vous aussi, au vu de vos lacunes sur la physique de l’atmosphère (mais on ne peut vous en vouloir tellement l’affaire est complexe).

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      • par Gilles ROSENBERGER

        Bonsoir
        @ Catherine Bouroullec : je ne sais pas si cette gamine est une « escroquerie sur pattes » mais sa démarche met en évidence la très grande difficulté d’effectuer une transition énergétique rapidement. Le court terme ne peut pas être « propre ». Même démarche avec l’abandon du nucléaire des allemands : on se sera payé 20 ans de charbon !
        On peut utiliser cette traversée « contreproductive » non pas pour la railler mais pour expliquer que même quand on veut être propre très rapidement , on ne peut pas …
        Par ailleurs, Gréta présente un véritable danger que nous ne pouvons pas ignorer au motif que sa démarche est (très) excessive. Elle peut aussi être très contagieuse !
        Le transport aérien a déjà chuté de 6 % en Suède. Les explications sont multiples mais le Flight-bashing doit y être pour quelque chose.

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  • En France on sait arrêter les nuages radioactifs aux frontières : est ce que quelqu’un sait pourquoi cette technologie ne peut pas être adaptée a la pollution de CO 2 ?

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    • par Catherine Bouroullec

      Parce que le CO2 n’est absolument pas un polluant, au contraire il nourri les plantes et le phytoplancton. La base de toutes les pyramides alimentaires, et de notre vie sur Terre.
      Son influence en tant que gaz à effet de serre est négligeable par rapport à celle de la vapeur d’eau, et des autres gaz à effet de serre présents en bien plus grandes quantités dans notre atmosphère.
      Tous les collégiens sauraient ça s’ils écoutaient leurs profs de science au lieu de d’aboutir sur leur téléphone….

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      • Houla ! Euh je pense qu’il y a une grave erreur la : la vapeur d’eau est certes un gaz à effet de serre mais l’atmosphère en est saturé. Ce qui n’est pas le cas du CO2

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      • La réponse du système Terre-atmosphère à un surplus de CO2 est beaucoup plus complexe que les trois lignes que vous suggérez.
        Si c’était aussi simple ma pauvre dame, il n’y aurait pas autant de discussions sur le sujet.
        Donc, toute affirmation péremptoire sur le sujet mérite largement de remuer bien plus que 7 fois sa langue dans sa bouche.

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      • Apparemment vous ne saisissez pas le sarcasme !

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