Accueil » Débat et opinion » Qu’apporte le nouvel amendement 5 du règlement CS-23 ?

Qu’apporte le nouvel amendement 5 du règlement CS-23 ?

Avant de lire l'article

L’article est classé dans la catégorie « débat et opinion », il reflète donc le point de vue de l’auteur. Il n’engage pas la rédaction d’Aerobuzz. Si vous souhaitez, réagir n’hésitez pas à le faire via les commentaires au bas de la page.

L’Elixir, premier avion certifié selon l’amendement 5 du règlement CS-23. © Elixir Aircraft

Elixir Aircraft a obtenu, le 20 mars 2020, la certification de son avion biplace selon le règlement technique CS-23 amendement 5. Alors que ce texte a été publié le 29 mars 2017, l'Elixir est le premier avion certifié en Europe sous ce régime. Hugues Le Cardinal (Velica) qui a mené ce programme de certification avec le bureau d’études du constructeur aéronautique fait ici un rapide bilan de l’utilisation de ce règlement.

L’amendement 5 du règlement de certification des avions légers apporte une philosophie complètement nouvelle. Tandis que les règlements étaient auparavant prescriptifs, c’est-à-dire qu’ils imposaient des solutions techniques, l’amendement 5 fixe des objectifs de sécurité. Ce règlement a l’immense avantage d’être quasi identique à son correspondant aux Etats-Unis, l’amendement 64 de la FAR 23. Ce texte nécessite toutefois de choisir comme moyen de conformité un autre règlement prescriptif (ancien règlement AESA ou texte américain ASTM).

L’autre grand changement consiste en la prise...

Ce contenu est réservé aux abonnés prémium

Les formules prémium

Accès 48h

Tous les articles en accès libre pendant 48h, sans engagement
4.5 €

Abo 1 an

Soyez tranquille pour une année entière d’actus aéro
69 €/ an

Abo 1 mois

Testez l’offre Premium d’Aérobuzz pendant 1 mois
6.5 €/ mois

Abo 6 mois

Un semestre entier d’actualités premium
36 €/ semestre
Trouve l’offre prémium qui vous correspond

2 commentaires

  • Bonsoir,
    Je n’avais pas répondu ce matin mais mes amis d’Elixir m’y poussent :
    Je me moque de savoir si mon avion peut sortir de vrille à 3000 pieds avant de percuter la planète ; ce qui m’intéresse, c’est d’être sûr qu’il ne partira pas en vrille en dernier virage, même avec une vitesse un peu limite ou une inclinaison un poil trop forte ; pour cela, je suis rassuré. Donc merci à l’amendement 5 de la CS 23 !

    Répondre
  • par Jean PierreAMGNY

    Hugues, tu étais un précurseur de cette logique ô combien intelligente.
    Tu était mon interlocuteur il y a plus de 20 ans lorsque je soumettais à la DGAC le dossier de certification civile (CDNS) du Fouga Magister. Les démonstrations nécessaires, étaient obligatoirement basées sur les objectifs de sécurité, démontrables par l’expérience militaire accumulée et non pas par l’imposition de solutions, mais c’est la que l’ouverture d’esprit d’Hughes et ses compétences ont permis de les faire accepter.
    Mille merci Hugues, auxquels j’ajoute ceux de mon épouse et de mes enfants qui ont pu, grâce à toi faire connaissance avec ce merveilleux avion.
    N’oublions pas tes chefs de l’époque, en particulier Claude Frantzen, un des fondateurs des JAA qui se souvient bien de toi, jeune ingénieur brillant et Alain Leroy tous deux ayant imprimé la marque de l’aviation française au niveau européen.
    Avec toute mon amitié
    Jean Pierre MAGNY

    Répondre

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.