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Le drone Reaper a trouvé sa place dans l’Armée de l’Air

Les pilotes militaires français en formation sur le drone Reaper aux USA

Les pilotes militaires français en formation sur le drone Reaper aux USA. © Armée de l'Air

Les deux Reaper de l’Armée de l’air française totalisent 700 heures de vol. Ces drones achetés sur étagère à l’américain General Atomics, malgré leur intégration réussie dans les forces françaises, posent cruellement le problème de la capacité de la France (et de l’Europe) à développer son propre programme de RPA (remotely piloted aircraft).

Les deux premiers exemplaires du drone General Atomics Reaper de l’armée de l’Air, à peine livrés il y a moins de quatre mois, ont aussitôt trouvé leur place au sein de l’armée de l’Air et totalisent déjà plus de 700 heures de vol. C’est ce qu’explique le lieutenant-colonel Christophe Fontaine, commandant de l’escadron 1/33 Belfort, qui ne tarit pas d’éloges sur cet « avion piloté à distance », appellation plus proche de la réalité que l’anglo-saxon « drone »....

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6 commentaires

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  • Le drone Reaper a trouvé sa place dans l’Armée de l’Air
    On est pas dans le monde des bisounours et on parle bien de matériel militaire, donc d’une arme par destination. Ce qui est discutable, c’est ce choix de s’interdire l’emport d’armement réel ! Parce que franchement, devoir envoyer des avions à 3000 km juste pour lâcher une bombe sur un objectif survolé par un Reaper au lieu de le traiter en direct, c’est risible.

    Sinon, il y a vraiment des gens pour s’interroger sur les causes du retard industriel local dans ce domaine ? Il me semble que les causes sont plutôt très bien connues au contraire.

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  • Le drone Reaper a trouvé sa place dans l’Armée de l’Air
    et voila le nouveau joujoux de l’armée de l’air, et le rafale que fait il ? on à dépensé des millions c’est cela
    les économies de notre gouvernement!!!!!

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  • Le drone Reaper a trouvé sa place dans l’Armée de l’Air
    Bonjour
    Je ne comprend pas la morale et que fait la morale dans ce domaine. Lancer une bombe d’un avion sur l’adversaire ou un missile d’un drone c’est la même chose le but final c’est la mission. Depuis que j’entends et je lis sur ce sujet notre chère patrie veut se donner l’image d’un saint Pellerin. Armer ou pas c’est vraiment pas logique de s’y attarder
    En ce qui concerne la concurrence avec nos rafales cest ridicule, le drone n’est qu’une arme complémentaire et utile de nos jours et pour le future
    On dirai que nos politiques ont honte d’avoir des drones armes
    Pour autant les américains continuent a développé des avions et des drones

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    • Le drone Reaper a trouvé sa place dans l’Armée de l’Air
      Parce que le drone armé a une mauvaise image, suite à la guerre en Afghanistan et les nombreuses « bavures » ?

      J’imagine que c’est cette même mauvaise image du drone, qui a conduit les américains à changer de vocable et à parler désormais de RPA …

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    • Le drone Reaper a trouvé sa place dans l’Armée de l’Air
      Il y a (et probablement pour encore de nombreuses années) toujours ce conflit de morale entre l’homme aux commandes de sa machine, étant présent et engagé lui-même en temps réel au-dessus de son objectif et celui que l’on dit « loin » des combats, derrière son pupitre de commandes… il avait déjà existé un conflit similaire avec les tourelles télé-opérées sur les différents AFV/VCI et MBT. L’homme « dans le feu », passablement transformé en passoire dans son tourelleau, à l’air libre, confronté à l’opérateur d’un système d’arme opéré depuis l’intérieur d’un même véhicule.

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    • Le drone Reaper a trouvé sa place dans l’Armée de l’Air
      C’est une question philosophique importante. Faire la guerre impliquait jusqu’à lors de trouver des personnes prêtes à exposer physiquement leur vie au feu de l’ennemi pour défendre une politique, des valeurs ou un territoire. Il fallait donc que le soldat croie fondamentalement à la légitimité de son engagement. A distance, c’est différent. Dès lors que l’on n’expose plus sa vie, on peut bien agir en fonctionnaire plutôt qu’en soldat. Tuer sans risquer sa propre peau implique que l’on n’est plus dans un combat. Dès lors, l’engagement moral n’est pas plus nécessaire que l’engagement physique, ce qui lève la dernière barrière contre les abus de pouvoir des chefs de guerre.

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