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Dialogue de sourds

Pourquoi une telle adversité ? L’aéronautique n’est pas le seul pollueur de la planète, ni le pire de tous. Et internet ? Et le transport routier ? Et pourtant, toutes les attaques des défenseurs déclarés de l’environnement ramènent à l’avion. Toutes les tentatives d’explication des mis en cause sont vaines. Le transport aérien contribue à hauteur de 3 à 5% des émissions de CO2 dans la nature. C’est un fait, mais cette donnée n’apparait en aucun cas, pouvoir...

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94 commentaires

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  • Dans la « dépose-minute » 22 consacrée au Dialogue de sourds, Gil Roy nous fait part de son étonnement quant à l’adversité liée à la pollution de l’aviation. Je considère que l’aviation n’est pas si maltraitée que le dit GR ; dire que l’aviation émet 3.5% des polluants, c’est bien un fait , mais ce serait plus complet de dire pour quelle fraction de personnes transportées ( 5-7% ?)
    Pour rester dans le domaine objectif, quand on veut aller de Lyon à Madrid, et qu’il faut passer par CDG ou même Amsterdam, ce n’est pas crédible de dire que la pollution est moindre en terme de personne transportée, ce ne l’est pas pour les volumes émis.
    Des points moins globaux, comme les retards de décollages des vols de nuits de CDG pour l’Amérique du sud par exemple, sont des sources de gêne ou de perturbation du sommeil ; les riverains qui ont une piscine constatent des dépôts de surface, alors qu’en est-il exactement ?
    Toujours dans le domaine des faits, il restait en 2015, plusieurs milliers de logements à insonoriser dans les zones du Plan de Gene Sonore autour de Roissy. A Lyon l’insonorisation est terminée et le climat apaisé
    Et puis il y a toujours cette question difficile de la TVA sur le kérosène .
    Ces faits contribuent à maintenir des attitudes et croyances hostiles à l’aviation
    Ayant été invité à participer au Débat Public sur la création du T4 à CDG, j’ai eu à connaître, avec J Roland, des documents émanant de l’ACI et de Bruitparif à propos des recommandations de l’OMS. Les valeurs guides de cet organisme relèvent d’une ambition d’environnement idéal, et par exemple considèrent l’exposition des riverains de la durée d’une vie , soit en France 82 ans. L’ACI a su mobiliser des compétences pour pointer des incohérences dans les rapports OMS, qui servent beaucoup aux « adversaires de l’aviation »

    Gil Roy en appelle aux psychologues et sciences humaines ; docteur en psychologie ( thèse sur les effets du bruit sur le sommeil) et directeur de recherches à l’INRETS ( IFSTAR) je me suis senti très concerné par le dialogue de sourds ; je citerai le contenu d’un entretien ( B Vincent ) avec une mère de famille qui citait les réactions de son enfant, admiratif d’un A380 au décollage le jour, et des cauchemars qu’il faisait la nuit en liaison avec le bruit. Là on est bien dans le domaine de l’ambivalence qui relève de la psychologie, qui peut réfléchir à des solutions. On laissera le champ de la psychanalyse, vouée aux situations personnelles complexes. La voie d’une désensibilisation consciente peut être envisagée, au plan individuel, et étendue au plan collectif aux attitudes négatives des riverains ( à Saint-Exupéry le journal rédigé et diffusé par l’aéroport s’appelle Dialogue) La diffusion des connaissances vérifiées dans le public utilisateur de l’aviation, et auprès des riverains pourrait être grandement augmentée, ainsi qu’auprès de la presse . Mais on va augmenter la sensibilité au problème.
    Quant à la jalousie elle commence par une admiration de l’objet convoité, et reste limitée, si le gros 4×4 ne roule pas sur les trottoirs…

    La situation n’est donc pas si délicate qu’exposée, même si la surdité est difficile à soigner

    Michel Vallet ( 10 08 2020)

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  • Un bon bouquin à lire cet été, à l’ombre d’un saule pleureur, en bordure d’un ruisseau de nos campagnes:  » Les raisons cachées du désordre mondial » de Valérie BUGAULT.

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  • par BRONDEL Christian

    Bonjour Gil,
    Certes l’avion n’est pas le seul pollueur mais il est ridicule de prendre l’avion entre Lyon et Paris comme il est tout aussi ridicule de manger des tomates Espagnole à Lyon .
    Au risque de radoter (voir ma réponse à Catherine) «  Le problème est anthropologique et faire de la sociologie à la place est une méprise. »
    La question est : quels sont les besoins de l’être humain pour que celui-ci vive en harmonie avec la planète qui l’héberge ?
    En répondant à cette question ,tu verras, Gil , que nous n’avons pas besoin d’avions comme nous n’avons pas besoin de tomate Espagnol quand on habite à Lyon .
    Alors que faire ? C’est simple comme disait COLUCHE : « il suffirait de ne pas les acheter pour pas que ça se vende » (le covid va nous y obliger)
    Personnellement je ne mange que local et je ne m’en porte pas plus mal et il y a très longtemps que je n’ai plus pris l’avion et cela ne me manque pas, bien que j’éprouve de la tendresse pour tout ce qui vole……
    Le jour ou on volera sans polluer et sans raconter des conneries comme le fond certains grands spécialistes quand ils sont inviter à la télé suite à un accident d’avion on pourra débattre avec les riverains des aérodromes.
    Tous les chiffres sont faux . Dire la vérité est bénéfique à long terme mais ce n’est pas politiquement correcte . Il serait très intéressant de publier les chiffres de l’impact des traînées des avions sur le climat ……. entre autre.
    Christian BRONDEL

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  • Bonjour à tous, merci Gil pour ce débat,
    Pour une histoire de Covid, le transport en commun, qu’il soit aérien, terrestre ou maritime, prend cher actuellement. Toutes les filières associées sont impactées. C’est un virus, pourtant annoncé depuis des années par Bill Gates cador du net, qui ne fait pas de bruit mais qui en crée.
    Il n’y a pas besoin d’être écolo pour comprendre que l’écologie n’est pas un parti, mais comme le civisme, ils doivent être universels. Pourquoi ne tirer que sur l’aérien et faire tomber le pigeon qui bat de l’aile. Quels que soient les moyens de déplacement motorisés, il y a un impact environnemental. La masse à déplacer c’est de l’énergie. Ce bien de consommation, a été depuis longtemps sous les feux de la recherche et objet de convoitise. Idem pour le bruit, y compris pour une société de sourds et d’aveugles auxquels on joint des sons de signalisation.
    Tous les téléphones, tablettes et autres PC accompagnant les voyageurs représentent plus que le poids d’un passager pour un TC (Transport en Commun)! Heureusement que l’affréteur impose des limites aux bagages. Vous avez tous remarqué que les plus grandes cabines téléphoniques qui ont disparu du paysage ont été remplacées par les caisses des TC (Transports en Commun) Merci le mode avion.
    Pour répondre à RR, sans utiliser de chiffres qui sont souvent orientés en fonction des thèses que l’on veut voir émerger, sans faire de bruit la récupération d’énergie, celle que l’on voit dans les véhicules électriques, a vu ses applications dans le monde ferroviaire depuis les années 70. Actuellement, à part une ligne de métro, l’ensemble du réseau parisien joue sur la récupération, une rame au démarrage consomme le courant de celle au freinage ; les centres bus s’équipement en station de rechargement électrique, soit au gaz, un moindre mal côté particules (fait mieux que l’aquazole). Les entreprises de transports en commun, même avec ces récupérations représentent les plus grosses consommatrices d’énergie pour les villes. Sans elles le réseau public de surface est rapidement saturé, la ville est prise à la gorge par la pollution.
    Pour ceux qui veulent des chiffres. Ce qui fait la rentabilité d’un TC c’est, comme partout, le remplissage entre 1 et 2€ le voyage cela ne couvre que les frais d’exploitation (personnel, énergie, entretien) le tunnel est percé pour 100 ans. A la grosse maille, un bus électrique c’est 600k€ deux fois plus cher que diésel et il faut 2500 bus pour drainer Paris. 150 M€ au kilomètre, c’est le prix pour l’implantation d’un métro en milieu urbain, sans les frais d’exploitation, plus c’est profond plus c’est cher (équipements d’épuisement, de ventilation, d’élévation et de génie civil !…) Aujourd’hui il faut passer largement sous les réseaux et fondations de l’habitat sans les ébranler, sinon ça fait désordre !-; demandez aux géants du béton ce sont eux qui répondent aux appels d’offres.
    Le service public, comme pour le boulanger, il est ouvert 365Jours/365, y compris le 1 mai couvre les 24heures avec du Noctilien, pour le plus grand plaisir des bobos et contraint l’exploitant à n’accorder qu’un congé de Noël sur deux à ses agents. Dans le transport aérien la plage est identique, il faut drainer ces milliers de « pékins » avides de découverte, par suite d’offres alléchantes du net.
    Du point de vue énergétique, l’informatiques, les télécoms et autres branches médiatiques emboitent le pas derrière les transports avec le nombre sans cesse croissant du portable (les petites rivières finissent par faire le grand fleuve !…) ce ne sont pas elles les plus silencieuses.
    Pour l’instant, c’est embryonnaire dans l’aviation. Des exploits comme ceux de Bertrand Piccard et André Borschberg et des finesses largement supérieures à 50 ne doivent pas nous faire oublier que, dans le transport en commun aérien, c’est très bien de se délester, au fur et à mesure de la montée mais ce carburant des entrailles de la terre, comme tout le monde le sait mais n’en a pas forcément conscience, ne réapparait malheureusement pas à la descente. Ça viendra, il y a de la marge dans l’innovation, comme la marge sur le bruit, en utilisant probablement la MHD.
    Tous ces équipements, tous ces éléments, avant de former trains, avions, bateaux,… , reposent silencieusement sous nos pieds, en richesse naturelle que l’homme, par cupidité, est prêt à gaspiller tout en laissant le soin à sa descendance de traiter le problème du déchet. Greta est une visionnaire sur ce sujet. Sans aller jusqu’à l’excès, ce sont ceux qui font travailler les autres qui, bien souvent, consomment silencieusement les ressources du monde ; ils en sont en grande part responsables.
    Quand j’étais jeune con, je ne pensais que transport aérien, avec le peu d’emprise au sol qu’il nécessitait, serait le seul moyen ; qu’il s’imposerait, permettant de rejoindre les points les plus inaccessibles de la planète, sans perte de temps, sans avoir à bitumer modeler ou transformer une grande part de paysage avec de l’infrastructure de déplacement ou d’accueil. Avec le recul, quand on observe les choses sous un regard différent, on peut être sourd mais pas aveugle, c’est le réseau routier qui gagne. On a tous acheté une puis deux voitures (moi le premier) un tas de ferraille encombrant quand il est inactif. Puis ce lobby a poussé routes, autoroutes, parkings,… Aujourd’hui les jeunes veulent bien prendre l’avion mais ne veulent plus s’encombrer et payer pour un espace, un stationnement, la couverture d’un bien qui se déprécie avec le temps et l’usage**. Il y a pléthore de véhicules de toute sortes stationnés le long de nos rues, occupant 100% de l’espace public à longueur de temps. Je pense que c’est cela le fléau. Relancer l’automobile aura un effet sur l’économie et le chômage mais aggravera un peu plus la situation. il vaut mieux relancer l’aérien.
    La ligne droite meilleure que la ligne gauche qui serpente et consomme gomme et ressources.
    Laquelle est la plus vertueuse et la moins bruyante ?
    Longue vie à l’aviation
    (Pascal abonné à 80% de la presse aéronautique qui ne fait du bruit que sur les forums)
    ** exception pour un véhicule d’époque revendu plus cher que le prix acheté neuf

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  • Je vous propose ma modeste contribution, la plus courte possible…
    Pour moi l’une des explications est tout simplement la Jalousie !
    C’est bête à dire, mais c’est comme pour les SUV ou les grosse limousines.
    Même quand ces véhicules bijoux de technologie ne pollueront plus un gramme de Co2, il y aura toujours des esprits grincheux pour combattre ce symbole de la réussite professionnelle qu’ils ne peuvent pas s’offrir !
    La France produit de plus en plus des jaloux et des envieux; et ça c’est une autre pollution très très toxique !

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  • par Pilotaillon écolo

    Bravo !
    Cet éditorial est le bon, en tous cas de le cœur des préoccupations de l’instant.
    Le seul moyen de faire avancer une cause et d’en causer et que tous les avis s’expriment.
    C’est réussi, une monographie réunie en plus de 60 posts en une journée !
    Tout y est, restera à savoir ce que la société en accouchera, avec une urgence proportionnelle aux désastres écologiques annoncés depuis 50 ans.
    Ainsi va le monde : « On prend le temps de consulter lorsque le mal n’est plus supportable ».
    A suivre, et surtout à vivre…

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  • par Jean-François Neplaz

    Merci de cet article « ouvert ».
    Le débat est loin d’être clos et n’appartient à personne… Je veux dire que le pire serait de considérer qu’il appartient au milieu de l’aviation et que les autres « ignares » , « enragés » , « écolos », « faux culs », « malhonnêtes », n’y comprennent rien… Sur que le mythe du pilote a pris un coup dans l’aile…
    … Mais aussi, quel est le rapport entre population et aviation ? en dehors des nuisances, la culture aéronautique, qu’est-elle devenue ? Qu’est devenu le BIA (je sais qu’il y a une relance, bien tardive mais réelle) ? quels rôles jouent les aéro-club dans cette indispensable pédagogie ? A part organiser les vols et encaisser les heures ?
    même le mouvement ULM ressemble de plus en plus à l’aviation légère d’autrefois et les pilotes « arrivés » tirent l’échelle pour rester entre caste…
    Bon j’exagère, il y a un certain travail de fait mais on est bien loin du compte. Le vol à voile est trop onéreux avec ses supers machines, performantes certes mais hors de prix et le planeur ULM tarde à se développer… au delà, quel travail avec les écoles, les centres sociaux, les quartiers populaires ?

    L’aéronautique a mangé son pain blanc, j’ai moi aussi raconté que l’avenir était Kavok… Un virus est venu rappeler la fragilité de ce que nous sommes. On ne devrait pas l’avoir oublié. L’aviation est une aventure humaine, reprenons les bases avec humilité et revenons à l’aviation populaire en confiance… La vraie.

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  • D’abord merci d’avoir ouvert ce débat très dense en explications techniques et de société.
    Etant loin d’avoir tant de connaissances sur l’aéronautique, je voulais simplement donner un avis de « bon sens ». Je suis une vieille dame, l’avion m’a fait rêver, j’ai eu la
    chance de voyager dès ma 10ème année!
    Les opposants veulent « faire avancer le monde dans une meilleure voie »,mais ils oublient que l’aviation,bien avant eux, a ouvert cette direction. Qui nous a permis de découvrir le monde après le bateau ? d’aller dans des endroits reculés en aidant les populations: courrier,soins médicaux,etc; etc Il ne faut surtout pas détruire cette belle invention, la transformer, l’améliorer au gré des nouvelles techniques mais sans précipitation,surtout ne pas faire des choix que l’on risque de regretter; les éoliennes, les batteries des voitures du futur sont-ils les meilleures alliées pour moins de pollution ? Je fais appel à un vrai Conseil des Sages avant toute prise de décision..

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  • Cette sombre affaire me rappelle le Round up bashing! Pas besoin de preuves seul le besoin d’un bouc émissaire soutenu par une grosse dose de mauvaise fois de bobo ecolos bien pensants eux mêmes soutenus par une presse complaisante, aux ordres d’Ong toutes puissantes et le cercle infernal est enclanché. Sans espoir de retour ! Puis je me tromper !!! Leur force ? Ce ne sont pas des lobbys, mais des bienfaiteurs de l’humanité, imparable.

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    • Concernant le Round-Up, si je vous suis bien, vous êtes en train de sous-entendre que les milliers d’agriculteurs qui sont ou ont été en procès contre Monsanto puis Bayer, leurs avocats, les experts avec leurs rapports judiciaires et les juges de tous les étages de la justice dans le monde qui ont condamnés ces firmes à d’énormes dommages et intérêts sont tous de dangereux écologistes bornés ?

      Etonnant tout de même…

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    • Round-Up, pas mauvais, bouc émissaire ?
      Il faudra dire cela à l’ouvrier agricole près de chez moi qui est malade de ne plus pouvoir respirer et se promène avec sa bouteille d’oxygène.

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  • Il y a pas mal de commentaires qui s’en prennent au bon peuple, accusé d’être ignare, de ne pas comprendre tout ce que les avions représentent comme intelligence et dont les progrès sont niés par le plus grand nombre. Mais cet « avionbashing » n’apparait pas spontanément, surtout auprès du plus grand nombre, tout comme le brexit. Il y a derrière des médias qui relaient et assurent la promotion de ces idées, et ces médias appartiennent à des gens qui sont aussi des lobbies. La question à se poser, c’est aussi que veulent ces lobbies, et pourquoi. Des montreurs de marionnettes jouent avec les trainées de condensation, le bon peuple lève le nez et oublie de regarder derrière le théâtre. Oui, il y a un point commun avec le brexit, le rôle pas clair des médias. Le bon peuple n’est pas l’ennemi, l’ennemi se sert de lui à travers les moyens de communication dont il dispose. Ce n’est ni la première fois ni la dernière que des masses sont manipulées au profit d’intérêts plus ou moins occultes dont la somme est très loin d’être l’intérêt général.

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    • C’est curieux ce commentaire, parce que justement, les scientifiques conscients du problème, en veulent beaucoup aux journalistes de ne pas faire le travail. A priori, les journalistes sont plutôt à la botte des lobbies climato-sceptiques, qui n’ont que faire de l’avenir de nos enfants.

      Répondre
      • par Jean-Baptiste Berger

        @bdd13
        Alors là…on ne doit pas regarder les mêmes programmes !
        Il n’y a pas un seul journal télévisé, toutes chaînes confondues, qui ne nous rabâche le réchauffement climatique comme cause principale de tout événement ! qu’il s’agisse des journées exceptionnellement chaudes (ou froides, selon le cas) de la fréquence des orages ou de l’absence de pluie, tout et son contraire, y compris dans des domaines où il faut quand même une bonne dose d’imagination pour faire le rapport !
        C’est du matraquage . Je m’en plains souvent à ma femme, que ça énerve ! (Tiens, encore une conséquence inattendue…)
        Désolé, mais Arminius a cent fois raison.
        Par contre la leçon que le spectateur est censé en retenir c’est ce que vous nous dites vous-même, et uniquement (les occidentaux vont devoir changer de mode de vie)
        Il n’est JAMAIS question de la cause principale, la surpopulation. Vous pensez bien, dans un pays où des familles entières de voyous venus de pays en surnombre ont droit à l’antenne quand ils se plaignent, en l’insultant, que la police leur interdit parfois de voler des voitures….quand des hordes de réfugiés politiques auxquels le pays a offert l’asile peuvent impunément engager des batailles de rue pour de sombres histoires de shit et se plaindre ensuite à la télé du racisme des Français qui osent s’en offusquer !…
        Bref, le message « roulez en électrique ou restez chez vous » passe bien sur les médias, l’autre « arrêtez de faire des gosses à la chaîne sans quoi ils ne pourront bientôt plus tous manger à leur faim »…..jamais, sinon vous êtes un facho !
        Dans ma famille, les fachos on avait plutôt tendance à les combattre, alors la définition a dû évoluer dans le temps , sans doute encore une conséquence du réchauffement !
        Vous allez me dire, où est le rapport ?
        Eh bien je veux juste dire que lorsque les médias vous culpabilisent tous les jours parce que vous avez le malheur de rouler dans une voiture de sport (que vous avez payée deux fois le prix grâce aux taxes carbone, justement) et que les mêmes cherchent à vous convaincre que « maintenant », il faudra s’y faire, comme il faut partager votre territoire avec ceux qui refusent de se servir d’une capote parcequ’un Gourou en a décidé ainsi (et pas innocemment) vous devrez vivre selon leurs coutumes.
        Donc, pour protéger un mode de vie importé (qui est quatre fois plus impactant, carboniquement parlant) vous devez changer le vôtre !
        Inadmissible.
        Et, hélas, vous avez raison, pendant ce temps le climat, lui, change effectivement.

        Répondre
    • Tout à fait d’accord avec Arminius ! Bien dit !
      Sacré Gil, tu devais t’embêter les dimanches. Maintenant, il te faut trois plombes pour écrire ton papier et quatre pour lire l’avalanche des commentaires. J’espère que tu as le temps de te taper un bon steak tant que les boucheries existent encore.
      J’espère aussi que ceux qui écrivent souvent sur ce blog – on les repère vite – n’oublieront pas de payer leur dime en s’abonnant à Aerobuzz. Bonne soirée à tous !

      Répondre
    • Des lobbies qui pronent l’avionbashing? dans quel interet? si c’est pour preserver un monde vivable pour nos enfants, où est le mal?
      Si certains, dont je fais partie bien qu’ancien pilote de ligne, ont honte de prendre l’avion, c’est bien plutôt du fait du tourisme de masse et de ses dégats à tous les niveaux.
      Les low costs ont mis le ver dans le fruit, qu’ils en crèvent à présent, alors qu’ils ne paient même pas pour ma retraite, ne me fera pas pleurer.

      Répondre
      • L’action de lobbying a besoin de discrétion pour être efficace, puisqu’elle consiste en une influence politique qui échappe à la représentation démocratique. J’ai l’impression que cet avionbashing n’est qu’une diversion, un écran de fumée qui permet de faire oublier qu’en réalité les vrais pollueurs, ceux qui font vraiment du mal à l’environnement continuent à faire ce qu’ils veulent. De plus, quand le drame de l’aviation sera consommé, il sera très facile de lancer une campagne de dénigrement de « l’écologie » responsable de la disparition de ce secteur clef etc. et ainsi pouvoir continuer à faire n’importe quoi en toute liberté avec l’assentiment d’une minorité du bon peuple suffisante pour le légaliser… Gouverner c’est prévoir.

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  • Problème qu’il ne faut surtout pas discuter avec les tenants d’un parti ou de l’autre. Ce n’est pas un problème de parti politique, même pas des verts et surtout pas des écolos de salon.
    L’aviation fait partie des problèmes à venir, qu’on le veuille ou non, on ne peut plus se voiler la face, tout comme les autres moyens de transports et le gaspillage de toute nature. Alors la question est simple, l’humanité vit au dessus de ses moyens et la tendance ne va pas à la raison par pur mercantilisme, si on veut que notre civilisation à la mode occidentale survive il va bien falloir que tout le monde fasse des efforts, de gros efforts. Mais ne vous inquiétez pas , pas grand chose de concret ne sera fait, bien trop d’intérêts en jeu.
    Ecouter le message de gens comme Jancovici, ce dernier n’a rien ni d’un vert, ni d’un écolo.

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    • Pardon? Jancovici ni un vert ni un écolo? C’est quand même bien quelqu’un qui critique le système sans rentrer dans le détails des solutions, une des caractéristiques principales des écolos. Sans être caricaturaux, ses rapports sont bien teintés du vert du parti des gens qui les rédigent, avec la même intégrité scientifique qu’un pneumologue payé par Philip Morris. (Le shift project est subventionné par des industries du rail, et la SNCF et un des plus gros client de carbone 4, la société de JMJ).
      Vous remarquerez que généralement il met fin au débat en disant que la monnaie, ça se créer comme on veut, y’a qu’a appuyer sur une touche d’ordinateur. Mais il se garde de détailler les conséquences que cela peut avoir sur notre économie dans un système mondialisé… (et non, ce n’est pas une gentille décroissance pépère qui nous permettra de passer le cap de « l’après pétrole » sereinement)

      Répondre
      • Alors là, vous n’y êtes pas du tout concernant Jancovici.
        1/ Il rentre justement dans le détail des solutions (consultant d’entreprises, et président du Shift, une des seules entités à proposer des solutions concrètes… voir leurs derniers travaux).
        2/ Ecolo ? non mais vous rigolez, il ne peut pas les encadrer. Il est contre leurs propositions dogmatiques pour lesquelles ils n’ont pas pris de machines à calculer !
        3/ Subventions ? il vient de faire appel au crowfunding.
        4/ oui, pour l’instant, les Etats viennent d’appuyer sur des boutons qui libèrent des milliers de milliards ! comme par enchantement (bon, il y a beaucoup de prêts, on est d’accord).
        5/ il ne dit pas qu’une gentille décroissance va nous permettre de passer le cap. Il dit que la décroissance sera subie pour problèmes d’approvisionnement énergétique, et que par ailleurs, c’est un paramètre à envisager si on veut être correct vis à vis du climat.

        Vous avez une façon malhonnête de parler d’un personnage qui a l’intégrité scientifique que peu de gens ont en France et dans le monde (polytechnicien, supTélécom….). Non mais, vous vous prenez pour qui ?
        En tout cas, ça fait 30 ans qu’il ne se trompe pas. Faites-en autant.

        Répondre
      • @bdd13: Mais dites donc, il vous met des étoiles plein les yeux JMJ! Il ne faudrait pas que cela vous aveugle…Dans un autre de mes commentaires, je parlais de l’importance de garder un esprit critique, même quand la thèse défendue vous enchante. Leur dernier rapport « préparer l’avenir de l’aviation » (rien que ça…) les solutions proposées par les shifters ne sont pas innovantes (c’était le but, afin qu’elle ne dépendent pas de la lenteur du progrès technique pour être implémentés) mais à fort coût économique et social quand ce ne sont pas des mesures de sobriété ou de décroissance. Ce dernier point est peut-être la seule innovation du rapport: proposer des mesures de sobriété à l’un des secteurs les plus dynamiques en France, ça n’a pas dû se faire beaucoup dans le passé.
        Et si le rapport chiffre très précisément les gains en terme de CO2 rien n’est mentionné en terme de chiffrage des coûts économiques et sociaux si ce n’est « diminution du nombre d’emplois », ou « perte d’attractivité »…. Ce ne sont pourtant pas des variables de second ordre, non?
        Il faut également bien garder à l’esprit que ces mesures ne sont pas faîtes pour avoir un impact réellement efficace sur le climat (Si toutes les mesures proposées par le shift étaient suivies d’effet, cela ne retarderait le réchauffement que de quelques jours) mais pour atteindre les objectifs de l’accord de Paris et conserver notre crédibilité. Risquer d’affaiblir notre économie pour démontrer notre leadership, c’est probablement jouer aux apprentis-sorcier.

        Pour illustrer les mesures « discutables » de ce rapport:
        – Le shift préconise d’interdire l’aviation d’affaire privée/commerciale (P38): Cette mesure me semble totalement inapplicable. Que va-t-on faire des emplois? Les PDG utilisant leur avion d’affaire ne risquent-ils pas de déménager à l’étranger? Tous comme les pilotes? Dassault va se reconvertir dans les TER?
        – Report de l’avion sur le Train (P35): Le shift sous-estime les émissions du transport ferré et sur-estime les émissions du transport aérien. Un exemple, pour illustrer leur argument, ils prennent en compte le TGV roulant au mix électrique Français sur des infrastructures existantes (soit le top du top en matière d’émissions) et le compare aux émissions moyennes de l’ensemble de l’aviation intérieure Française (pas le top du top…). N’est-ce pas malhonnête? Pourquoi ne pas avoir pris l’ensemble du parc rail Français (train diesel compris) comparé à un A320 NEO volant avec une part de bio-carburant (le top du top à l’heure actuelle)? En prenant les hypothèses qui les arrangent, on arrivent aux conclusions qui les arrangent…. (un article pour approfondir la pollution du train: https://www.businesstravel.fr/lignes-domestiques-d-air-france-pas-de-reprise-par-les-low-costs.html)
        – Voler à CI 0: Déjà utilisé par les Low Cost mais impose d’avoir des coûts de maintenance faibles, ce qui défavorisera certaines petites compagnies.
        – Le shift préconise de transposer les activité d’AF dans le ferroviaire (P49): Outre l’acceptation sociale, la perte de compétitivité, la logistique… Le shift propose l’exploitation de rames de train moins capacitaires sur des liaison fines, augmentant de fait les émissions de CO2 du train, sans le chiffrer cette fois….

        La majorité de leurs solutions sont des demi-solutions. De la même manière que pour le voyage dans le futur: on a la solution de voyager à une vitesse proche de la lumière, mais on ne sait pas la mettre en oeuvre.

        Quant à dire que JMJ ne s’est jamais trompé depuis 30 ans, cela me paraît quelque peu surréaliste, et je me garderais bien d’en faire autant! Sachez bien que je vis dans le même monde que vous, JMJ et les humains, je ne remet pas en cause le réchauffement ni notre dépendance à une énergie finie, ni l’absurdité de notre économie. C’est juste la méthode qui est critiquable et qui ne me convainc pas.

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      • Vous allez pouvoir critiquer le travail du Shift, qui vient de sortir un document d’étape sur le projet de transformation de l’économie française (PTEF). Il y a un peu moins de 300 pages dans lesquels vous trouverez déjà quelques réponses à vos remarques. Il met à disposition un formulaire de critique à l’adresse :
        https://framaforms.org/consultation-estivale-du-shift-project-vos-premiers-retours-sur-plan-de-transformation-de-leconomie
        Bien cordialement

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      • @bdd : vous ne croyez pas qu’on a autre chose à faire que de lire les 300 pages de votre bible dans laquelle, toutes les deux lignes, il y a une bêtise à corriger et pour laquelle, il faudrait faire un commentaire de 10 pages de correctifs ?

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      • @bdd13: l’avez-vous lu ce rapport? Je n’ai toujours pas vu de réponses solides à mes questions (la faisabilité économique et sociale), et en parcourant la rubrique «Mobilité longue distance » , cela ne fait que confirmer l’approche partisane du Shift, à savoir une aversion au transport aérien et un amour inconditionnel du train. Reprenons quelques passages:

        – P30 (P6 de la section): Le train et la voiture font l’objet d’une sélection spécifique « longue distance » pour l’étude. La voiture a un taux de remplissage supérieur à la moyenne, et le train ne comporte que TGV et intercités (exit TER polluants et peu remplis). Par contre, l’avion ne fait pas l’objet de cette sélection et une valeur moyenne d’émission de CO2 est prise à 160gCO2/pax.km (soit +140% par rapport à un A320NEO). Cela tient compte de lignes déficitaires et peu remplies sur le territoire ainsi que de certaines demandes spécifiques (lignes pas suffisamment capacitaire pour le train). La comparaison est donc biaisée à la défaveur de l’avion.

        – P31 (P7 de la section): « Nous tenons pour acquis que […] le seul progrès technique ne suffira pas » . Au moins c’est clair, c’est une prise de position. Le Shift pense que la solution réside dans les changements de comportement et non dans le progrès technique. Leur méthode peut sembler implacable, elle est basée sur ce pari de pouvoir changer les comportements humains à l’échelle planétaire. Et c’est bien un pari, pas une démonstration.

        – P33 (P9 de la section): « Son efficacité énergétique est très supérieure à celles de la voiture et de l’avion »: C’est tout simplement…. faux (cf. un de mes commentaire à retrouver dans le fil!)

        – P33 (P9 de la section): Pas directement inclus dans ce rapport mais j’entends régulièrement de la part du Shift que l’avion est un transport de riches. Une étude montre que le prix moyen d’un billet de TGV et de 18,6€/pax.100km alors qu’un billet en Low Cost est plutôt au alentour de 12€/pax.100km (En France). A savoir que le prix du TGV n’est environ que la moitié du coût réel (les 50% supplémentaires viennent de nos impôts) et que même si subventionné, le billet d’avion low cost rapporte à l’état.

        – P34 (P10 de la section) et P36 (P12 de la section): Le Shift exprime clairement le souhait de construire de nouvelles infrastructures ferroviaires dont LGV. En considérant qu’1/3 des 3000 km d’extension du réseau proposé soient des LGV, cela représente environ 6 millions de tonnes de CO2 émis (juste pour ces 1000km de LGV). Soit environ 3 ans d’aviation intérieure Française (au fort taux d’émission de 2018) juste pour quelques lignes de trains supplémentaires. Et ces émissions ne sont pas prises en compte dans les émissions des trains selon les chiffres officiels SNCF…

        – P36 (P12 de la section): Le projet d’extension et de rénovation des infrastructures dont le coût CO2 n’a pas été chiffré par le Shift (une omission?) devrait cependant coûter 100 Milliards d’€ sur 15 ans d’après leur propre chiffrage. C’est environ 35 années de budget R&D d’Airbus, 5 fois le nouveau budget écologie, 15 fois le budget des mesures liées à la CCC… Et juste pour le ferroviaire. Est-ce que les auteurs ont bien conscience du montant? Ne serait-il pas plus judicieux d’en allouer ne serait-ce qu’une partie pour accélérer le développement d’un avion neutre en CO2?

        – P37 (P13 de la section): L’auteur confond manifestement la capacité et le taux de remplissage d’un moyen de transport. C’est malheureux car c’est une donnée de 1er ordre pour évaluer l’efficacité d’un tel moyen. On remarquera le ton sceptique de l’auteur lorsqu’il parle de taux de remplissage de l’avion qui en dit long sur ses préjugés « 135 places, supposées occupées à 85%…). Pour info, ce taux est juste.

        – P38 (P14 de la section): Dans les hypothèses, les auteurs devraient rajouter qu’ils font la supposition que les opérateurs ferroviaires s’approvisionnent au mix électrique Français (avec un prix qui va exploser) pour faire rouler leurs trains, ce qui n’est pas forcément le cas.

        Voici quelques remarques qui j’espère alimenteront votre réflexion quant à la supposée impartialité des rédacteurs de ce rapport. J’en conclu un coût exorbitant par rapport au gain CO2 possible. Ce coût pourrait être plus efficace si utilisé ailleurs. J’ai également survolé la partie financement rédigée dans un pur style Jancovicien, et bien qu’elle m’interpelle à bien des égards je ne la commenterai pas ici étant moins familier du domaine (je suis plutôt monotechnique….)

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    • Le gaspillage tous azimuts, c’est là bien le point essentiel, en aviation comme ailleurs.
      Le problème en aviation est bien son abus, et non son existence. En effet, l’aviation a tout de même apporté un certain nombre de choses au monde : elle a rapproché les gens, elle permet d’envoyer de l’aide humanitaire rapidement, de transporter rapidement des colis réellement urgents, d’éteindre plus efficacement des incendies de forêts, etc.

      Maintenant, si je peux me permettre un petit peu de provoc (face notamment au flygskam) : Qu’est ce qui pollue le plus ? Un A320 de SAS sur Paris-Stochkolm, ou bien un JAS-39 Gripen qui bombarde la Libye et la Syrie. Étonnamment, on entend rarement les écologistes sur ce sujet.

      => et vous faites bien de mentionner JP Jancovici.

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      • Vous avez raison sans vous en rendre compte ce qui est bien le comble de l’expertise, car l’aviation dont vous parlez doit TOUT au miltaire…

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    • @Morbier : dites-moi, d’après votre commentaire, vous êtes un savant-sachant probablement issu de Harvard pour avancer, sans l’avoir lu, que le travail de nombre d’ingénieurs était nul, et qu’il fallait faire 10 corrections sur chacune des 300 pages de ce document.
      Soyons sérieux, faire baisser de 5% par an les émissions dans tous les domaines est un exercice sacrément complexe, et sans vous fâcher, je fais bien plus confiance à Janco et son équipe, que je pratique depuis 20 ans, qu’aux intervenants dans les forums (dont je fais partie).
      Bien à vous.

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  • Face à des groupuscules minoritaires enragės, se dėfendre est considėrė comme la rėaction d’un coupable et justifie encore davantage leur haine. En la matięre, les exemples pullulent. Il ont choisi l’àėronautique comme un chien choisi un os et ne le lâche plus. Au lieu de vous dėfendre, attaquez les. Les arguments ne manquent pas. L’ėcologie menne le pays à la ruine ėconomique et au chõmage. Bientôt des centaines de milliers ! Qu’attendez vous pour employer les mêmes techniques que ceux qui vous dėtruisent. Vous avez des scrupules ? Un souci d’honnêtetė et de mesure ? Alors, crevez ! La camomille n’a jamais guėrit le cancer.

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    • Vous, vous allez à la ruine de la planète, c’est certain, et vous allez en détruire plus d’un avec des arguments comme celui-ci !
      L’aéronautique est un os comme un autre. Il faut arrêter le nombrilisme et lever les yeux. Personne n’attaque personne. On essaie juste de sauver la peau de nos enfants.

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  • Bonjour .
    a mon age j’ai vu et entendu tellement de conneries que je pense que plus on avance plus le pourcentage de béotiens augmente quand j’allais à atar dans les annees 60 on allaient sur le site de forets silicifees;et on ramenait des morceaux de bois que le temps avait transformé en pierre,et pourtant quand ces forets disparues existaient ,il n’y avait pas d’humain il y avait un documentaire sur les ponts de Paris,qui expliquait que les pylônes de bois qui soutenaient ces ponts etaient régulièrement détruits à la fonte des glaces car les hivers etaient très rigoureux ,en 1792 Pichegru a capture la flotte hollandaise prise dans les glaces de la mer du nord,il y a bien longtemps que ce phénomène n’existe plus .Et pour les contradictions je me souviens de jj servan shreiber , ce politicien de M…qui n’avait cesse de critiquer le lancement du projet concorde ,mais quand il a ete conseiller du décore de la francisque il etait toujours dedans .

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  • Petit addendum sur l’hypocrisie du monde qui nous entoure. Vous avez mentionné la Suède, mais je souhaite parler de la Norvège voisine (producteur de pétrole et de gaz) qui veut voir son parc automobile 100% électrique, et qui pousse très fort dans cette direction.

    Pour fabriquer une batterie de Tesla 85D, tant chérie par le gouvernement norvégiens et les écologistes en général, il faut récupérer 540kg de métaux divers, ce qui nécessite de : dynamiter 77000 tonnes de roches, transporter ces roches par camions (560 voyages de camions de mine depuis la mine vers l’usine de traitement), et je ne compte pas la pelleteuse, ni l’usine dont les générateurs tournent au fioul lourd, tout comme les camions de mine. En clair, avant même d’avoir commencé à fabriquer une batterie, ou même d’avoir transporté les métaux lourds depuis le Nord Canadien, la Russie, le Chili, etc. en plus du cyanure et de l’acide sulfurique, on a déjà consommé l’équivalent fioul d’1 million de kilomètres en berline diesel bien polluante.

    Mais les voitures électriques, c’est tellement cool et tellement vendeur ! Et puis ça pollue en dehors de notre champ visuel, donc ça va.

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    • C’est pour cela que je me fais descendre régulièrement quand j’explique sur les forums automobiles que l’avenir c’est la petite voiture électrique, certainement moins d’une tonne (plutôt 500 kg), avec une petite batterie, une autonomie certes réduite, mais avec une petite empreinte carbone.
      Tout cela pour faire 40 km/jour, ce qui est la moyenne nationale du kilométrage journalier.
      Pour voyager plus loin, plein de méthodes à [re]découvrir : tender, location, autopartage, train…
      On se donne rendez-vous en 2040, quand le changement climatique aura bien tapé sur la tête, et que la panique commencera tous azimuts.

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    • Merci Vladimir K. Commentaire politiquement incorrect mais au combien avisé et objectif….qui méritera sans doute l’arresration et l’internement lorsque nos Klmers vert Eelv auront été mis au pouvoir par les béni-oui-oui qui se font quotidienement laver la cervelle par la « grosse presse serve »…

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  • Pourquoi une telle adversité ? Parce que l’homme est foncièrement lâche, et qu’il préfère s’en prendre à la cible la plus facile quand quelque chose ne va pas.

    À côté de chez moi, il y a une autoroute qui existe depuis 1963. Ces dernières années un certain nombre d’immeubles ont poussé, longeant cette autoroute. Les gens ont massivement emménagé, et maintenant se plaignent du bruit de l’autoroute, dont le trafic n’a pas changé en 10 ans, si ce n’est à ajouter ces même nouveaux arrivants qui se plaignent. Pourquoi ? Sans doute parce qu’il est plus facile d’accuser un autre de nuisance, que de s’accuser soi-même de bêtise.

    Et pour les aéroports c’est pareil : ils existaient souvent bien avant que l’on perde le contrôle de l’urbanisme. Oui, le trafic augmente, mais les avions sont plus silencieux (vaut-il mieux 4 A320Neo ou un seul B707 ou DC8 ?)

    De même que le Flygskam, c’est de la comm, une hypocrisie incroyable : les suédois ne manifestent pas devant de grosses multi-nationales suédoises qui consomment copieusement du transport par bateaux encore plus polluant. Ils ne manifestent pas devant les terminaux de ferries entre leur pays et le reste de la Baltique (Ferries dans lesquels ils peuvent profiter d’alcool détaxé), mer qui est l’une des plus polluées au monde.

    En 2006, un film américain a subi une sortie assez confidentielle, il est maintenant culte. Il s’appelle Idiocracy, et il décrit plus que parfaitement le monde vers lequel nous nous dirigeons.

    Un monde sans argumentaire, un monde dirigé par l’émotion et la facilité.

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    •  » les suédois ne manifestent pas devant de grosses multi-nationales suédoises qui consomment copieusement du transport par bateaux encore plus polluant.  »
      C’est curieux ce détournement de la vérité. Ils manifestent contre tout ce qui relève du déni, de l’attentisme, de la non action, et qui devient un problème planétaire. Pas seulement l’aéronautique. Toujours ce nombrilisme….
      Pour en revenir au bateau, les émissions sont du même ordre effectivement, un petit peu moins depuis que l’aéronautique a doublé son volume, et en plus, ils polluent (ce qu’il ne faut pas confondre avec les émissions de CO2, qui n’est pas un polluant, mais juste un GES, comme toutes les molécules au moins tri-atomiques).

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      • Je connais bien les pays de la Coopération Nordique, je n’ai pourtant jamais entendu parler de TetraPak-skam, de HM-Skam, Ikea-Skam… peut-être manifestent-ils contre Boliden (compagnie minière) ? Ah non, ils financent Gretta Thumberg, alors ça va.

        Il ne faut pas se leurrer, la Suède a beaucoup changé depuis les années 90, l’idéaliser n’est plus d’actualité.

        Quant aux nuisances aux abords des aéroports… je conviens des nuisances, ce que je ne comprends pas en revanche (et c’est l’objet de mon commentaire), c’est pourquoi on continue à développer les habitations autour de ces aéroports. Regarder à quoi ressemblaient les abords des aéroports il y a 30-20 ans, regardez ce que c’est devenu, il y a un vrai problème

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    • Oui le trafic augmente dites vous… Eh oui il augmente et fortement et c est insupportable pour les riverains de villes qui existaient bien avant l’aéroport de roissy. Que faire ? Ne rien dire et subir ? Oui il existe un levé de bouclier contre cette augmentation de trafic et c est normal. Comment supporter le bruit d un avion toutes les deux minutes à partir 5 h 30 du matin…. Comment supporté d être réveillé en pleine nuit par un gros porteur bruyant et pas que par un d ailleurs Les avions sont plus silencieux.. Certainement. Mais pas suffisamment pour ne pas faire trembler les vitres et entendre les avions siffler et gronder très fortement. Que devons nous faire ? Faire déménager une bonne partie de l île de France pour que roissy double ? Plus dormir, plus profiter des jardins et balcons et étouffer les jours de canicule sans ouvrir les fenêtres ? Et je parlez pas de l. Indemnisation des riverains pour isoler ces fenetres.. C est devenu une parodie. Avec des restes à charge très lourds qui font renoncé bon nombre de propriétaires. Nié cette nuisance qui impacte la santé des gens est grave. Au nom du toujours plus…

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  • Dans une interview récente sur France Inter, le philosophe Etienne Klein, qui faisait la promo de son essai « le goût du vrai » s’inquiétait de la façon dont le militantisme peut se décorréler de la connaissance. C’est le mal qui semble s’être emparé de l’aéronautique ces temps-ci, comme le démontre le rapport de la chaire pégase sur la perception biaisée qu’ont les Français du transport aérien. Il est cependant étonnant de voir que de nombreuses personnes, se réclamant détenteur de cette connaissance par leurs statuts d’étudiants, d’ingénieurs ou de pilotes, tombent dans des biais similaires. Et pourtant! Certains d’entre eux, convertis à la néo-écologie, récitent les leçons données par les médias sans avoir pris le soin d’utiliser leurs compétences pour approfondir. Qui aujourd’hui a conscience que l’énergie requise pour propulser 1 passager sur 1km est équivalente pour un TGV et un A320NEO? Qui a conscience qu’une décroissance n’a pas de sens dans notre économie mondialisée et qu’elle peut engendrer une instabilité destructrice (loin des -2%PIB / an)? Qui sait aujourd’hui pourquoi on doit manger moins de viande pour baisser nos émissions de CO2? Qui connait la part « carbonée » inclue dans leur salaire et leurs biens? Sous le flot d’informations que l’on reçoit quotidiennement, nous sommes réduit à les traiter de manière superficielle, sans esprit critique, laissant ainsi la propagande douce passer la porte de notre foyer.

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    • « Qui aujourd’hui a conscience que l’énergie requise pour propulser 1 passager sur 1km est équivalente pour un TGV et un A320NEO? »
      Ah bon ? d’où tenez-vous cette maxime ?
      Que je sache, le TGV vous emmène à 300 km/h sur la terre ferme. Un A320, à 800 km/h à 10000 mètres. Ne voyez-vous pas là une petite différence physique ?
      Une fois à 10000 mètres, je suis conscient que nombre de frottements disparaissent et que sur une longue distance on peut s’y retrouver. Alors chiche, cela m’intéresse vraiment d’étudier les sources.
      Cela dit, l’avion restera incontournable pour beaucoup pendant longtemps, ne vous en faites pas.
      Ce qu’il faut éliminer, c’est l’apéro à NY pour se la péter. C’est tout.

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      • « Que je sache, le TGV vous emmène à 300 km/h sur la terre ferme. Un A320, à 800 km/h à 10000 mètres. Ne voyez-vous pas là une petite différence physique ? » Alors que dire de la sonde spatiale, type voyageur qui évolue a 22,2 Mds de km a 61000 km/h elle est extrêmement consommatrice d’énergie selon votre « raisonnement »!
        Voilà l’origine de ma « maxime »: le TGV a une finesse de 60 tandis qu’un A320NEO a une finesse de 20. Cela veut dire qu’il me faut 3 fois moins d’énergie pour déplacer 1 kg de TGV sur 1 km qu’1 kg A320 NEO sur 1km. Maintenant, dans 1 kg de TGV, j’ai 7% de passagers et 93% de train alors que dans 1kg de A320NEO j’ai 20% de passagers et 80% d’avion. On en vient donc au concept de « finesse utile » (finesse ramenée à la charge utile) et on s’aperçoit que ramené au transport de PAX, l’avion moyen courrier et le TGV on une consommation énergétique similaire.

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      • C’est vrai dans un 777 qui fait paris New York les 2 ou 3 passagers qui vont à NY pour juste prendre l’apéro et se la péter comme vous dites n’ont rien a y faire, de même que les +- 50 autres % des passagers qui ne voyagent pas pour un motifs strictement professionnels.
        Il faut interdire tout ces voyageurs dans les avion qui y sont pour des prétextes futiles, comme voyager pour des vacances, aller voir de la famille assister à un évènement culturel ou autre frivolités, mieux, il faut fixer des quotas maximum de déplacements par avion pour chaque personne comme dans la proposition de loi que viennent de déposer François Ruffin et Delphine Batho.
        Imaginez le progrès : 1 voyage de noce par personne et un voyage supplémentaire pour ceux qui sont bien vus par le parti l’année ou ils prennent leur retraite (pour ceux qui y arriveront) ça va nous en faire en moins du carbone, lol !
        Il faut réguler et contrôler au maximum les déplacements des Français comme il est d’usage dans les grands pays totalitaires d’autant que pour contrôler tout ces quotas ça fera plein de postes de fonctionnaires à créer et a justifier: une aubaine !!! re-lol !
        Bientôt un bon siège d’avion sera un siège occupé pour un motif strictement professionnel ou un siège vide. Ceux qui prenaient l’avion pour leurs vacances ou pour un week end à Barcelone n’auront qu’a se payer une croisière en méditerranée pour 500 € la semaine dans un paquebot qui tourne au fuel lourd hyper polluant, ça leur fera les pieds !!!
        http://www.lefigaro.fr/sciences/en-europe-les-navires-de-croisiere-polluent-dix-fois-plus-que-l-ensemble-des-voitures-20190605
        Et comme ça tous ces lobbyistes et prédicateurs verts dont les honoraires sont assurés par ceux qui lorgnent sur les parts de marché de l’avion se porteront encore mieux.
        Bon tout ça bien sûr ça ne concernera que la France.
        La Chine, l’Inde, les USA qui représentent 50% des rejets de G.E.S. et tous les autres pays, eux ils vont continuer à se développer pendant ce temps là… .

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      • Ah, bon ! Quand on prend ses sources dans le « Figaro »…

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  • Très juste analyse et mise au point sur un statut quo.
    J’espère en tant que pilote tirer mon épingle du jeu sur les 9 ans qu’il me reste avant de tirer ma révérence et profiter de la planète planeur pour oublier cette civilisation pathétique qui ne démontre aucune intelligence en regard du monde animal.

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  • Bonjour
    Les comportements de peur, de rejet, de stigmation de l’ « autre » accompagnent inévitablement, et de tous temps, les défaites militaires comme les catastrophes naturelles, les grandes épidémies comme les accidents technologiques, les
    revers économiques comme la dégradation de notre environnement.

    Le sentiment le plus facile à partager dans ces situations, c’est le rejet.

    Comme l’impuisance suscite la haine, la démonstration d’un pouvoir rassure alors, apaise les peurs. Ce pouvoir fut-il autoritaire, irraisonné, arbitraire et désignant des boucs émissaires, dans les périls, ce pouvoir incarné ou diffus a la force d’un phare dans la tempête, même s’il est un fanal de naufrageurs.

    Quand on ne sait plus à quel saint se vouer, la symbolique de la lumière et de l’ombre qu’il jette sur les faits dépasse le raisonnement :
    – Le nucléaire n’est plus un programme, mais Fukushima.
    – L’aviation n’est plus le 747 qui démocratise les voyages intercontinentaux, mais le vecteur de la bombe, comme de la haine qui c’est déchainée un 11 septembre.

    L’aviation est clouée sur la porte comme le vecteur désignée de la pandémie que l’on souhaiterait que l’ « étranger » garde pour lui, l’ « autre » que l’on veut voir désigner responsable, histoire de pouvoir compter enfin sur une certitude à partager fut elle un mensonge.

    C’est rassurant une certitudes, fut-elle que celle-ci soit que c’est la fin.
    C’est une intuition bien humaine : il faut que quelque chose finisse pour qu’autre chose commence.

    Il faut se retrousser les manches et allumer des contrefeux, révéler d’autres horizons que saura maîtriser le secteur aérospatial, et dont les subsides bénéficieront à l’aviation, ou ce qui la remplacera.

    Il est urgent que les médias promeuvent plus largement les programmes visant à retourner sur la Lune, à augmenter les séjours dans l’espace, à préparer les vols vers Mars, des programmes où les européens sont biens présents et emportent des marchés (Axiom, Artemis).

    C’est l’avenir, car c’est dans la nature humaine de conquérir ou de détruire.

    Parions alors sur la conquête !

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  • Avec 2 potes, on se demandaient si un cappuccino était fait avec du lait ou de la crème :on à prit un a-r ROme pour en déguster un via Veneto. WE à NYC, a-r Hong-Kong par le même avion pour acheter de l’électronique etc… J’ai vu jeter des fléchettes sur un globe pour trouver une destination. Tout cela n’est plus possible. J’ai une fillette de 10 ans: au café, elle demande sa boisson (pas un soda) sans paille. Je l’ai emmené au Sénégal : sur une plage magnifique, elle me regardait après avoir contemplé les sacs plastiques dans l’eau… j’avais honte de mon époque. Je suis un « born again » de l’écologie je brilerai ce que j’ai adoré pour son avenir. Si ça peux aider les sociologue,psi ou philosophe…

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    • par Jean-Baptiste Berger

      @Michel
      Selon moi vous melangez tout.
      Votre gamine n’utilise pas de paille parce qu’elle est ainsi en phase avec ses copains de classe qui voient dans cette posture une façon de manifester leur émancipation face à leurs parents qu’ils trouvent « ringards ».
      Vous faisiez pareil avec les vôtres quand vous alliez fumer en cachette dans les chiottes !
      Ne me dites pas qu’elle est « déconnectée » du net ou de son portable…sinon c’est juste qu’elle vous le fait croire et qu’elle est plus maline que vous (sans méchanceté).
      Pour les déchets plastiques, elle a raison, c’est une honte ; mais là il s’agit de civisme, pas d’écologie.
      Et pour la réduction de la production des sacs en plastique, les Américains, tant fustigés sur le plan écologique, ont compris depuis longtemps (60 ou 70 ans, je crois) qu’il valait mieux un sac en papier recyclable pour ranger ses courses que « faire payer » le sac en plastique pour soit-disant dissuader de son utilisation (méthode punitive bien franchouillarde qui affecte les pauvres et se contente d’irriter les autres…).
      Dans un autre registre, pour enfoncer le clou, pendant que le gouvernement Coréen distribuait des masques pour permettre à sa population de vivre quasi-normalement en se protégeant du Covid, celui de la France, lui, distribuait des contraventions à la sienne si elle essayait de sortir….
      Le bilan sanitaire, autant qu’économique des deux méthodes est sans appel !
      Je vous rejoins cependant sur un point ; aller boire un café à l’autre bout du monde sans sortir de l’hôtel uniquement pour « flamber » devant les autres ne présente pas un très grand intérêt, ni social, ni culturel. Et le « voyage pas cher » (parfois vendu à perte) pour remplir des camps d’adultes immatures à Ibiza ou à Punta Cana est effectivement une calamité sociale sans grande retombée positive, mais ces déplacements, pour inintéressants qu’ils puissent paraître, ne constituent quand même qu’une partie dérisoire des causes du réchauffement et de la surconsommation des ressources, loin derrière internet, face de bouc etc….et surtout sans commune mesure avec l’effet non contrôlé de la démographie.
      Bonne soirée.

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  • Mais Gil, quelle mouche vous a piqué ? C’est quoi cette paranoïa avec toutes les discussions qui ont déjà eu lieu sur ce beau site ? C’est quoi le rapport avec le Brexit, sinon une vague tentative de jouer aux psy ?
    Soyons sérieux. Arrêtez de croire que le monde focalise sur l’aéronautique. Votre questionnement est très simple. Si une bande de zigotos uniquement guidés par la cupidité ne s’était pas mis en tête de faire faire le tour du monde pour 30 euros à une foule inconsciente qui se presse pour aller s’agglutiner sur les plages de Nantucket, le flygskam n’existerait pas. Si une dose d’éthique existait en revanche chez tous les hommes qui façonnent le fonctionnement mondial, nous n’en serions pas là, et le mouvement de la suédoise n’aurait pas de fondement (elle critique essentiellement les gouvernements, du reste, et pas spécialement l’aéronautique). Ne croyez-vous pas que des pressions s’exercent sur l’agriculture, le transport terrestre, l’immobilier, l’industrie chimique, les services ?
    Aujourd’hui, les questionnements et les « si » doivent définitivement être mis de côté. La seule préoccupation doit être l’avenir. Et n’allez pas croire que les seuls efforts qu’on demande ne seraient que pour l’aéronautique sur le seul sol français. Aujourd’hui, toute l’industrie, dans tous les secteurs, est confrontée à cette nécessité de réduire son empreinte carbone. Pourquoi ? parce que tous les appels d’offres proposés aux industriels dans tous les pays, ont un indicateur de performance environnementale. Lorsque la RATP répond à des marchés de transport public dans le monde, elle met en avant un investissement de 1,8 milliard sur la réduction d’émissions pour la seule flotte de bus (pour répondre à RR).
    Lorsque les start-up françaises proposent des solutions techniques innovantes, à qui croyez-vous qu’elles sont confrontées : à des start-up américaines (eh oui, curieusement), ou chinoises, ou d’autres pays ! La course à la réduction d’émissions est déjà partie depuis longtemps dans plein de domaines autres que l’aéronautique. Réveillez-vous. Faites en sorte que l’innovation et l’industrie nouvelle, plus vertueuse, restent encore pour une part dans le giron français, et qu’elles proposent nombre d’emplois.
    Que les aficionados de l’aéronautique arrêtent de se regarder le nombril, qu’ils ouvrent les yeux sur le nouveau monde ! Et si on aime tant que ça s’envoyer en l’air, militons pour le vol à voile treuillé. Pas de problème de rejets de cochonneries polluantes à haute atmosphère ! (au passage, n’oubliez pas que le chiffre de 3 ou 5% ne concerne que le CO2. Les impacts des rejets des réacteurs à haute altitude ajoutent un coefficient quasi doublé dans une première approximation des rétroactions (25 molécules en sortie de combustion, comprenant de belles saloperies déposées dans la stratosphère pour une grande partie des vols). Il y a des milliards qui ont été amenés pour améliorer tout ça (et pas forcément pour d’autres secteurs qui en auraient besoin), et le monde va regarder attentivement les progrès techniques ou structurels, au regard de ces sommes vertigineuses qu’on espère justifiées.

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    • 1,8 milliards.
      Très bien.
      Donc cela veut bien dire que les réseaux de transport publics polluent beaucoup si la RATP est capable de faire autant de réduction. Et la RATP n’est pas la France.
      Mais bizarrement, le taux de pollution est toujours clairement indiqué pour le routier, l’aérien ou le maritime mais jamais pour les réseaux de transport publics.
      Comme quoi, le parti pris est de mise.

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      • On s’en fout un peu du taux de pollution des uns et des autres. C’est le maximum d’efforts qui est important dans tous les domaines qu’il faut regarder, et botter le derrière de ceux qui n’en font pas (ou botter le derrière du gouvernement quand il continue de subventionner la production ou l’utilisation d’énergies fossiles).
        La suédoise botte le derrière de l’aéronautique, parce qu’en même temps que des efforts sont faits techniquement, ils sont réduits à néant par ceux qui vous proposent un week-end en Hongrie pour 15 euros, et qui ont multiplié par deux le volume global en quelques années. C’est là qu’il faut faire du ménage. Sans cela, il n’y aurait rien à dire, et on ne serait pas là à se faire des joutes de sourds, comme dit Gil.

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      • Tout à fait, les réseaux ferrés, en plus d’avoir le monopole du transport rail en France, ont le monopole de leurs données. Les émissions de CO2 du train sont par exemple extrêmement biaisées:
        – Les infrastructures qui comptent pour une part importantes des émissions de ce mode transport ne sont pas comptées dans les bilan carbone du voyage en train. (ou alors le bilan est étalé sur 100 ans, facile…)
        – L’énergie utilisée pour l’électricité: rien n’indique que la SNCF se fournit chez EDF (qui est relativement cher). Or le bilan carbone des trains prend l’hypothèse d’une fourniture carbone au mix énergétique Français très peu émetteur
        – Les créations de lignes LGV prennent dans leurs bilans carbone le report modal des passagers de l’avion sur le train. Mais on ne parle jamais des milliers d’autres passagers qui ne se seraient pas déplacés si la ligne n’existait pas (Suite à la LGV Paris-Bordeaux, combien de personnes ont choisi d’habiter dans le Sud-Ouest et de travailler sur Paris?)
        – On compare souvent les émissions des avions au train en prenant l’ensemble des lignes intérieures aériennes, au TGV. Or les lignes intérieures comportent des petits avions, peu économiques (mais répondant à une demande très spécifique), et des lignes subventionnées peu remplie. Eton compare avec le TGV, le train le plus performant. Pour être honnête, il aurait fallu comparer l’aviation intérieure à l’ensemble des trains (régionaux compris) ou bien comparer le TGV à un avion « comparable » sur la même ligne, soit un A320 ou 737.
        Il faut également savoir que la plupart des LGV construites dernièrement ne voient pas autant de clients qu’espéré (peut-être que les chiffres des études marketing sont gonflés pour avoir les financement?), et que pour être rentable (disons moins déficitaires) il faut remplir les trains….

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      • par Jean-Baptiste berger

        @bdd13
        Vous avez raison sur le fait que (et heureusement) des efforts considérables sont faits dans toutes les industries (dont l’aviation, en tête, et précurseuse) pour lutter contre les effets néfastes de leur activité.
        RR vous rappelle d’aileurs le retard pris par la RATP sur la question…
        Par contre, vous vous trompez en dénonçant la prétendue paranoïa du monde de l’aviation face aux attaques politico-mediatiques.
        Et ceux qui, comme moi, la perçoivent, savent très bien que la crétinerie populaire, facilement influencée, s’en pendra sans états d’âmes au monde de l’aviation, pour toutes les mauvaises raisons qui ont été largement développées sur ce blog.
        Quand, parce que vous l’avez quantifiée, vous en rajoutez une couche « scientifique » vous apportez une caution à tous ces guignolos, à la posture écologiste, mais qui eux n’ont pas votre réserve. Et ils se contenteront volontiers d’un arrêt du droit de voler (dans les airs, pas les scooters, ça c’est maintenant autorisé par les deboulonneurs de statue) comme mesure pour sauver la planète.
        Sur un autre sujet (fermeture de la Montagne Noire) ce sont bien les utilisateurs d’avions (en l’occurrence de planeurs….) qui sont visés.
        Imaginez qu’un élu propose de couvrir le stade de foot de la ville par des panneaux solaires (sans parler de l’imbécilité écologique que ça représenterait).
        Vous croyez une seconde qu’il n’y aurait pas un tollé national pour contrer le projet ?
        Vous avez entendu beaucoup de bobos Parisiens qui vont deux fois au ski tous les ans (donc une fois au printemps, sur de la neige artificielle…) qui accepteraient qu’on couvre leurs pistes de panneaux solaires ?
        Alors oui, l’aviation, sous toutes ses formes, est bien injustement ciblée.
        Et il est normal que les rares médias qui la défendent puissent continuer à le faire au travers d’articles comme celui-ci.
        Je doute que, même si vous aviez le courage de le faire, vous ayez seulement une chance de voir publier vos commentaires sur un blog de « l’équipe » ou de « ski magazine ».
        Avouez que c’est plutôt fair-play de vous laisser le faire sur une tribune aéronautique !

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  • Le Transport aérien est une victime dans tous les débats… et le restera aussi longtemps qu’il ne proposera pour se blanchir que des réponses basées sur la technologie et les promesses d’améliorations vertes qu’il fait miroiter à plus ou moins long terme… Imaginer qu’un avion ‘vert’ qui verrait le jour en 2035 pourrait représenter une amélioration significative de la signature du Transport aérien alors qu’il ne pourrait apparaître en nombre avant 2050 est une supercherie. Alors que le Transport aérien dispose d’une autre voie, bien plus efficace, bien plus immédiate: celle qui consiste à regarder courageusement si la multitude, voire la prolifération des routes aériennes desservies, souvent à de tel niveau de fréquences que ce n’est pas une nécessité, n’est pas le piège dans lequel le Transport aérien s’est mis… tout seul! Résultat d’une concurrence éfreinée, débridée… et pas toujours pour le bénéfice du voyageur. Alors, aura-t-on le courage de se convertir à un Transport aérien un peu régulé ? Il faudra du courage…et c’est justement ce qui manque, y compris à ceux qui croient être les avocats parlant pour la défense du transport aérien…

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    • « Résultat d’une concurrence éfreinée, débridée… » Attendez excusez-moi, mais la prolifération des lignes et des low-cost, vient de la libéralisation du transport aérien voté par nos dirigeants il y a déjà un paquet d’année. Donc oui, c’est très simple de diminuer le trafic aérien:il suffit de supprimer ces lois:rien de plus simple. Quand on veut on peut.On a bien vu avec le Covid-19 que des tas de choses que l’on pensait imposible ou impensables sont arrivées. Quant à « un avion ‘vert’ qui verrait le jour en 2035 »:chiche

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    • @ Philippe Jary: Vous êtes justement victime de l’effet loupe des médias. Le transport aérien a certes vécu une croissance importante ces dernières années, mais pas plus que d’autres industries polluantes telle que le textile, l’automobile, l’agriculture, l’industrie de l’énergie, la finance, le numérique… Revenons bien aux chiffres: il n’y a « que » 26000 avions de ligne dans le monde (1,2 Mds de voitures…) et le secteur représente 2 à 3 % des émissions de CO2. Vous pouvez trouver cela débridé, effréné, contre-nature, mais il serait souhaitable que vous ayez un référentiel avant d’émettre un tel jugement visant spécifiquement l’aéronautique.

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    • Bonsoir Philippe,
      Ravi de te retrouver ici.
      Tu poses comme toujours les bonnes questions. Il ne faut pas oublier non plus que c’est cette « concurrence efreinée » comme tu dis qui a permis a de plus e plus de personnes d’avoir accès au voyage aérien et de faire en sorte qu’aujourd’hui en France il soit moins cher que le train. Certes, certaines personnes ont pu voyager intensivement (business ou loisirs) et c’est le coté négatif du problème, mais la transformation d’un transport de luxe à un transport de masse a aussi permis à beaucoup de gens de se rencontrer, de connaitre des cultures différentes et d’accepter les différences. Comme tu le sais, la Convention de Chicago contient un préambule qui explique les objectifs du développement du transport aérien, y compris celui de contribuer à maintenir la paix par ces échanges culturels. Au moment où on traverse une crise qui nous oblige aux distanciations sociales, il ne faut pas oublier les vertus des échanges entre peuples… Surtout dans un secteur qui a réussi à autant améliorer son efficacité énergétique (mais qui n’a pas su le communiquer assez).
      Au plaisir d’échanger avec toi

      Répondre
  • Bonjour Gil,
    Je suis globalement d’accord avec votre analyse et votre diagnostic que nous nous trouvons face à un dialogue de sourds.
    Il y a quelques points pour lesquels je souhaiterais aporter une nuance, voire un désaccord. Tout d’abord, vous dites que « L’aéronautique n’affronte pas une force organisée. » J’ai une vision tout à fait différente, notamment en France et je vous donnerais deux exemples:
    – Le think-tank « Shift Project » et son organisation jumelle le cabinet « Carbone 4 », sont dirigés par Jean-Marc Jancovici, un anti-aérien, pro-décroissance et pro-nucléaire notoire. Non seulement il fréquente les plateaux TV depuis des années avec un ton qui se veut vulgarisateur mais qui est aussi donneur de leçons, sans jamais indiquer les incertitudes derrière ses arguments (incertitudes pourtant convennues par les scientifiques, y compris ceux du GIEC), mais en plus, il est un membre du Haut conseil pour le Climat et est un des experts qui a participé aux consultations de la Convention Citoyenne pour le Climat (CCC) qui a donné ses 149 recommandations récemment. Dès lors, pas étonnant que la CCC recommande un arrêt des vols intérieurs quand une alternatve ferroviaire de 4h ou moins existe, lorsque le Shift le demande pour des trajets de 4h30 ou moins.
    – le phénomène du Flygskam a été initié par Greta Thunberg et largement repris par les jeunes (et des mons jeunes) essentiellement en Europe (mais pas que). Il faut savoir que la communication de la jeune militante Greta est largement soutenue (logistiquement et pro bono certes) par la European Climate Foundation, présidée par Laurence Tubiana qui a présidé les travaux de la CCC. C’est elle-même qui avait indiqué ce support dans un reportage TV sur Greta Thunberg

    Donc, les opposants du secteur aérien sont non seulement bien organisés, mais ils infiltrent en plus des instances politiques et mêmes celles du secteur (tant au niveau étudiants que professionnels).

    En face, le secteur est peu organisé pour faire passer les messages. Il ne s’agit pas de lobbying mais simplement d’information, avec des éléments simples. Donc les messages ne passent pas. La preuve en est que votre article indique que « Le transport aérien contribue à hauteur de 3 à 5% des émissions de CO2 dans la nature », ce qui est largement surestimé. En effet, les chiffres 2019 (avant COVID) donnés par ATAG sont de 915 Millions de Tonnes de CO2, soit 2% des émissions de CO2 associées au trafic aérien et l’exploitation des vols de l’aviation civile. Ce chiffre de 2% est aussi celui donné par l’OACI. Ce chiffre passerait à 3,5% (selon des études scientifiques reprises par le GIEC) si l’on prend en compte les autres émissions que le CO2, à haute altitude. Mais ce n’est pas du CO2. Par ailleurs, si l’on prenait en compte les effets des trainées de condensation (vapeur d’eau) et leur impact à former des cirrus, cet effet global pourrait atteindre 4.9% (mais les incertitudes sont telles qu’on ne pas peut être sûrs de cet impact additionnel. De plus il n’est pas effectif sur l’ensemble du vol et des études sérieuses dont celles de l’Imperial Collège montrent qu’un simple changement de niveau de vol pour éviter ces zones où les trainées peuvent se constituer permettrait de nous en affranchir).
    Pourtant le chiffre que vous avez retenu est 3 à 5% et la plupart des lecteurs retiendront 5%. Car le chiffre de 4.9% est constamment répété par le Shift et les autres organisations, mais surtout il est asséné le plus souvent comme une certitude alors que de nombreuses questions restent en suspens, y compris chez les scientifiques du GIEC. Les opposants du secteur vous diront alors, en toute mauvaise foi, que l’ordre de grandeur est bon, ce qui est faux. Pour le CO2, passer de 2 à 5% est une augmentation de 250%, ce qui n’est pas le même ordre de grandeur.
    Selon une étude effectuée récemment par la chaire Pégase de Montpellier, sur un panel représentatif de Français, plus de 50% des personnes interrogées pensent que le secteur aérien émet plus de 10% des émissions d’origine humaine de CO2 et 91% pensent que c’est plus de 2 à 3%.
    Les opposants vous diront alors que ce chiffre va de toute façon augmenter avec la hausse du trafic. Sauf que depuis un rapport spécial du GIEC effectué en 1999 sur des chiffres de 1992 (soit presque 30 ans en arrière) cette part de 2% est restée inchangée malgré cette augmentation de trafic. Certes les émissions absolues ont augmenté, mais au même rythme que les autres secteurs et il n’y a aucune raison pour que cela change de façon adverse dans les années à venir.

    En conclusion, il m’apparait donc essentiel que le secteur s’organise mieux collectivement et notamment sur sa communication, pour contrer des opposants qui eux, sont organisés et jouissent d’un climat que confiance que le secteur aérien (connne tout secteur industriel) n’a pas su créer.
    Au plaisir d’en discuter plus en détails

    Répondre
    • Vous vous battez pour quelques pour cent. Mais on s’en fout. Toute goutte de kérosène soumise à une oxydo-réduction contribue aux 50 Gigatonnes de CO2 balancés par an par l’activité humaine.
      Donc, arrêtez cette discussion débile. Ce que je viens de dire vaut pour toutes les disciplines, de l’agriculture à l’habillement et l’industrie. Le maître mot doit être « décarboner », qu’on soit écolo ou pas (je ne le suis pas).
      Ce doit être une règle universellement éthique.
      Il n’y a même pas à réfléchir.

      Répondre
      • Au lieu de vous en prendre au transport aérien, regardez les centaines de camion sur les autoroutes, transportant 6 à 8 voitures d’espagne au nord de la France ou plus loin, les centaines de camions citernes dangereux, transportant gaz ou carburants, les dizaines de camions transportant des billes de bois brut, et bien d’autres : tout ça n’est pad urgent et pourrait être transporte par train ou transport fluvial. Il faudrait remettre les pieds sur terre au lieu de planer dans des ideologies extrêmes et sans lien avec le monde

        Répondre
      • @Claude Odinot.
        Vous me connaissez mal, et pour répondre aussi à notre ami Jean-Baptiste Berger, j’ai bien l’impression d’être les pieds sur terre en dénonçant les énormes erreurs commises justement… sur terre !
        J’alimente d’autres forums sur d’autres thèmes que l’aérien, et qui ont des efforts structurels à faire monstrueux.
        J’anime toujours des conférences, pour lesquelles il m’arrive d’avoir des contacts avec des majors de tous les secteurs. Je ne suis pas un anti-aérien. Je suis même formateur ATPL. C’est dire….
        Je dénonce juste la dérive commerciale des low-costs qui ont terni l’image de l’aviation en réduisant à néant nombre d’efforts qui ont été faits, et laissent une image désastreuse dans le grand public, tout ça pour en arriver au dialogue de sourds…..

        Répondre
      • @bdd13
        J’ai pour principe, qui que vous soyez sous votre pseudo « pseudo-anonyme », de ne pas répondre aux gens qui lancent la discussion en traitant les autres de « débile » et qui disent par la suite « il n’y a pas à réfléchir ». On voit en effet où cela mène en lisant les différents dogmes que vous érigez au statut d’arguments dans vos autres interventions en réponse à l’article initial. Restez donc entre gens intelligents qui ne réfléchissent pas… Comme disait Audiard, « un intellectuel assis va moins loin qu’un con qui marche »

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    • Je vais peut-être faire un amalgame idiot mais si on prend:

      – Jancovici pour un prophète
      – A. Barrau, C.Dion, P Servigne…. Pour des apôtres
      – Le rapport du GIEC pour la Bible
      – La volonté de souffrir maintenant pour éviter l’enfer
      – Le progrès et ses plaisirs mis au rang de pêché capital
      – La volonté de convaincre, convertir le peuple à un dogmatisme assumé
      – Les climatos-relativistes portés au rangs de mécréants

      J’ai l’impression que l’on assiste à la naissance d’un autre artéfact de la religion judéo-chrétienne…

      Répondre
      • L’amalgame est idiot effectivement, et ce n’est pas moi qui le dis.
        On peut toujours tenter de sauter du 10ème étage en espérant qu’un arbre, une ficelle tendue, un étendage, et une benne à ordure fortuitement présente, freinent votre chute, en priant à chaque étage passé. Vous tentez ?
        Il n’y a rien de religieux là-dedans, sinon de vous prévenir d’un risque que des milliers de scientifiques partout sur la planète, et depuis maintenant des dizaines d’années (voire même depuis la fin du 19ème siècle), essaient de vous faire comprendre. Mais oui, on peut toujours faire le pari que c’est du toc, parce que « être contre » est une manière de se croire intelligent et d’avoir son libre arbitre.
        Je suis athée… Dieu merci…(hihi) comme quoi on peut être contre la religion, préférer les résultats des quinze mille scientifiques, et garder un peu d’humour.

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      • Et puis l’avion c’est magique. Et ce qui est magique est diabolique. Vous trouvez normal que ça tienne en l’air vous ? Il y’a Sûrement des forces irrationnelles animées par le diable pour le faire voler. Il faut donc excommunier l’avion. D’ailleurs la punition de Dieu se manifeste de temps en temps par des crashs terribles. C’est bien la preuve !
        Que faire ? Le rendre vertueux ? Plus que le train ? Pourquoi pas ? Ça serait drôle au moins et il y’a de quoi faire avec ce moyen de transport saccageur de nature.
        Malgré tout, ce fond d’irrationalité, facilite la condamnation de l’avion et sa désignation comme un péché dont il faut avoir honte. D’ailleurs voler c’est un péché !
        Bon, je rigole…..

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      • @bdd13. A la relecture, mon commentaire était plus provoquant qu’idiot! Même si il faut prendre un peu de distance, les comparaisons se tiennent. L’écologie n’est pas envisagée de la même manière en Asie, en Inde ou dans les pays occidentaux. J’ai le sentiment que nos pertes de repères face au recul de nos religions occidentales (judéo-chrétienne) favorise l’adhésion à une sorte d’Ecolo-Religion dont la structure a étonnement beaucoup de points commun.
        Malgré une différence essentielle qui fait que la science est au centre de la pensée écologique, il suffit de discuter de l’absurdité de la fable du colibri avec certains convertis pour se rendre compte que la raison est parfois vite oubliée au profit de la passion et de l’émotion.

        Répondre
    • Absolument d’accord avec votre analyse !!

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  • Bonjour
    La pollution aérienne existe mais il y a un super fléau technologique l’internet et ses moyens devenus fous. Le café du commerce s’est déplacé vers des lieux inconnus mais nettement plus incisifs et destructeurs. Un lieu où la parole exprimée et émise se cache derrière de piètres pseudos irresponsables. A cela j’ajouterai, les chaines d’information en continues représentées par une faune de journalistes ignares intoxiquant les ondes avec leurs textes serinés à longueur de journée comme des perroquets déplumés. Bien triste avenir des relations entre humains.
    Cordialement
    Michel BOUR

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  • Les « psy » expliquent bien le phénomène. L homme n est pas fait pour voler. Voler c est transgresser .
    C est « le rêve d Icare » il se brûle les ailes en se rapprochant du soleil. Dans l inconscient Collectif, c est donc « bien » et juste qu il retombe.
    D ou les images en abondance de catastrophes aériennes qui réjouit cet inconscient alors que les millions de morts en voiture intéresse très peu.
    On peut imaginer que le phénomène s étend à l arrêt des vols .

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  • par Bacquié Jean-Christophe

    C’est vrai que pour les professionnels du secteur cet état de fait est vraiment vécu comme une injustice.
    En effet , depuis des décennies,les avancées technologiques sont énormes que ce soit en terme d’émissions, de consommation ,de bruit ou de procédures.
    Peu de secteurs de l’industrie peuvent s’enorgueillir de tels progrès !
    Les compagnies aériennes payent des taxes qui servent à financer le double vitrage d’habitations de personnes qui se sont installées au voisinage d’un aéroport bien après son implantation.( cf cdg)
    Mais aujourd’hui,la politique se résume à faire plaisir au lobbying d’un groupe dont l’importance est mesurée par rapport au bruit médiatique.
    L’intérêt collectif n’est pas un paramètre décisif.
    On peut donc légitimement être très inquiet quant à la suite de l’histoire.

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    • Vous avez parfaitement raison sur les avancées technologiques.
      Elles sont justes réduites à néant par les zozos (politiques et entrepreneurs) qui ont développé le low cost, en multipliant par deux le volume aérien. C’est juste çà.

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    • C est un comble.. Vous voulez que je vous cite le nom des villes existantes bien avant roissy ou celà ne sera pas nécessaire ? Toute une partie de l île de France est impacte par le bruit. Et non nous devons payer un reste à charge très lourd pour faire insonoriser les fenêtres et l indemnisation est la moindre des choses au vu des nuisances sonores très importantes que nous subissons et qui sont dénoncées par bon nombre de maire de communes impactées. Que Roissy existe très bien… Mais c est le nombre de vols incessants qui n est pas supportables. Pas, de couvre feu à Roissy contrairement à d autres pays d Europe. Avons nous le droit au repos ou devons nous nous sacrifier pour toujours plus de profit ?

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      • Avant que l’aéroport CDG ne naisse, certes il y avait des VILLAGES dans le coin mais certainement pas des VILLES comme maintenant DONC il est évident que les populations qui souffrent de nuisance sonore aujourd’hui sont venues s’installer là en majorité en connaissance de cause

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  • Il n’existe qu’une solution à votre crise existentielle et elle est connue de tous les sages dont vous revendiquez l’intervention : bien faire et laisser braire ! Voilà, ça tue un peu l’article mais faut choisir le niveau d’expression polémique….

    Répondre
  • par Jean-Baptiste Berger

    Bonjour Gil,
    Encore un article très bien argumenté et qui a un mérite nouveau depuis tous ceux qui ont été publiés sur le sujet : chercher à cibler l’origine (les populations à l’origine) de cette « mode » antiavion.
    RR, ci-dessus, évoque un argument que les défenseurs de l’aviation pourraient leur opposer, puisqu’autant tout ce qui relève de la confrontation avec la nouvelle posture écologique à la mode semble sans effet, voir même la renforcer…
    Je ne suis pas d’accord avec le parallèle que tu fais avec le Brexit ; L’Angleterre, de même que l’Allemagne et la France, sont les plus grands perdants de l’organisation commerciale de l’Europe sous la forme actuelle. Il ne faut pas confondre les énormes bénéfices que peuvent faire les marchands de luxe et de cosmétiques (et les gros propriétaires terriens) grâce à ce système financier maffieux et le triste bilan impôts/ressources pour les citoyens de ces trois pays. Lisbonne, Varsovie, Budapest, etc….ont été entièrement reconstruites et modernisées par les contribuables Anglais, Allemands et Français…
    Pour les riverains, je ne suis que partiellement d’accord avec toi ; si il est tout à fait normal de prendre en compte et d’indemniser les habitants historiques des zones où se sont construits les aéroports, une étude un peu plus fine permettrait de démasquer la grande majorité d’opportunistes stupides qui ont construit là en toute connaissance de cause, justement parce que c’était moins cher, et qui cherchent malhonnêtement à récupérer des indemnisations des opérateurs aériens dont ils ont recherché la juteuse proximité. Je dis « stupides » parce que, malgré leur calcul, ils subissent effectivement les nuisances…j’ai envie de dire tant mieux !
    Restent les raisons pour lesquelles l’aviation focalise ainsi tant d’hostilité, et en particulier chez des gens qui n’ont strictement aucune raison objective pour se braquer ainsi.
    Tu as raison, et RR. aussi, d’affirmer qu’une argumentation technique, chiffrée et validée scientifiquement n’aura jamais aucun effet sur ces gens là ; ils n’ont pas un comportement rationnel, alors même qu’ils ont la culture qui leur permet de comprendre ce qui leur est démontré. (Je ne parle pas de la petite Suédoise et de ses adeptes qui font de l’écologie une religion, une de plus, donc, à venir polluer le bonheur de l’humanité en imposant des croyances occultes, y compris par la force ou le mensonge)
    La référence aux gilets jaunes est bien trouvée ; les populations qui ont réellement et objectivement de bonnes raisons de se plaindre du fonctionnement actuel de la société sont rarement dans la subjectivité, ils savent compter, eux !
    Par comparaison (et aussi un peu par provocation pour certains qui ne peuvent se retenir de lâcher quelques témoignages de leur aigreur personnelle sur ce blog) je donnerai un autre exemple.
    Lorsque, fatigué par un long vol de nuit, posé à six heures du matin, je m’arrêtais à la boulangerie près de chez moi avant d’aller me reposer, je n’ai jamais eu la moindre remarque sur les somptueux revenus que mon métier m’offrait, pas plus que sur le confort de vie, bien supérieur à celui de la vendeuse où du pâtissier, qu’il m’offrait également. Aucune jalousie, et pourtant, à part les horaires, rien de comparable, en pénibilité, entre mon vol confortable et leur travail si fatigant.
    Idem pour mon coiffeur, les agents des postes, de la voierie, etc…
    Non, les « piques » sur mon salaire sont toujours venues de gens à la vie plutôt facile, souvent pas si mal payés que ça, et qui en général (pour ceux à qui je laissais le temps de le faire….) n’exhibaient comme argument pour justifier leur jugement que la différence de niveau d’études (forcément à leur avantage) .
    C’est une des raisons pour lesquelles j’ai toujours eu un beaucoup plus grand respect pour les travailleurs indispensables à notre vie de tous les jours, souvent très mal payés, que pour les « intellectuels » , prodigues en leçons de morale, et parfois totalement périphériques au bon fonctionnement de notre société (en gros, on pourrait se passer d’eux…) mais qui s’appuient, à défaut d’être incontournables, sur les années qu’ils ont passées à l’université.
    RR a raison, le seul moyen de ramener les intellos. irrationnels et revanchards à la raison, c’est de leur faire réaliser que « dans la vraie vie » supprimer l’aviation entraîne du même coup la suppression de tout un tas d’autres facteurs de confort dans leur vie de bobos.
    Ce qui est bien, c’est qu’ils en souffriront plus que ceux qui n’ont déjà pas grand chose pour vivre !
    Des éternels malheureux, juste par c…….pardon , par jalousie.

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    • Ce sont ces gens là même dont vous parlez qui vivent dans les banlieues impactées par le bruit incessant des avions. Je ne pense pas qu ils calculent une quelconque indemnisation. Ils subissent les nuisances tous ces gens qui se lèvent tôt et travaillent dur justement. Sinon on ‘peut rayer de la carte une partie de l’île de France. Ça sera plus simple. Et ne croyez pas, que pour les propriétaires les plus modestes et qui résident depuis longtemps dans leur ville, il y est un quelconque sens du profit : le reste à charge est important pour faire insonoriser les fenêtres. Le trafic a énormément augmenté jusqu à devenir insupportable. Il est incroyable de voir cette haine des gens qui se plaignent comme s ils étaient des usurpateurs et des profiteurs…Des villes existaient bien avant Roissy Deuil la barre Montmorency Sannois Ermont Eaubonne Soisy sous Montmorency Enghien Domont Sarcelles Saint Brice Garges les Gonnesses voilà quelques unes de ces communes du 95 que vous traitez de profiteurs… Et parmi toute cette population la France aussi qui se lève tôt dont vous faites l apogée et qui a du mal de jour comme de nuit à trouver le repos

      Répondre
      • par Jean-Baptiste Berger

        @Ce
        Procurez-vous donc une carte du coin « avant Roissy » et comparez-la à une photo Google map actuelle.
        Vous verrez que vous avez juste….tort.
        Encore une fois, mais la haine que vous avez développé pour l’aviation est telle que je doute que vous en fassiez l’effort, relisez mon propos dans son intégralité et vous verrez que je suis totalement d’accord pour qu’on indemnise, et sans le moindre reste à charge, les rares habitants qui habitaient là avant la construction de ces aéroports.
        Vous oubliez , en plus, que la plupart des gens qui s’y sont installés, à part les malhonnêtes qui y ont vu un filon pour construire à pas cher, travaillent et vivent de l’activité de ces aéroports.
        C’était mon cas, et les nuisances que vous dites ne m’affectaient pas tant que vous l’affirmez dans un but revendicatif.
        Il est vrai qu’à l’inverse de ceux qui font presque autant de bruit que les avions avec leurs vociférations pour valoriser leur bien immobilier je n’ai pas choisi de m’installer à moins d’un km de la piste 27 droite de CDG, là où il n’y avait personne en 1975…..

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  • Bonjour,
    Les articles de Gil Roy sont intéressants. Qu’il en soit remercié! Il faudrait interroger les philosophes et les poètes sur les tous les problèmes qui touchent l’humanité.
    Dêva KOUMARANE

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  • Bouc émissaire ? Non, plutôt diversion destinée à faire croire aux bons peuples que les politiques s’occupent réellement des questions de pollution en évitant de poser les vrais problèmes. Le secteur aérien, surtout pour le transport de passagers, n’apparait pas vital pour l’économie alors tapons dessus, les conséquences seront minimes pour la sacro-sainte croissance et les « écolos » ne s’occuperont pas du fait que les états continent de subventionner la recherche de gisement de pétrole et de gaz, et de faire la guerre pour y avoir accès, et de financer gazoducs et oléoducs à tire larigot. Les ressources fossiles seront utilisées jusqu’à la dernière goutte, avec ou sans avions…

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  • C’est courageux de soulever ce problème, Gil. Tu demandes des réponses, des explications. Mais tu as effleuré la principale de ces explications : L’INDIVIDUALISME ! Et quand il est à la française, l’individualisme, il est décapant. Moi raciste ? Mais non pas du tout, mais je ne veux pas de ça chez moi. Quoi une école ? Ah oui, mais pas en face de ma maison ! Alors les avions ? Ah non je ne veux pas les voir passer devant mon nez, ici à Nice ! Mais pour aller voir ma tante à héritage à Rennes, je suis bien obligé de prendre l’avion, vu qu’il n’y a pas de trains et qu’en voiture c’est trop long. Ma raison est supérieure, mais les vôtres non !
    Ouais, ces politiques qui ont détruit la France industrielle, au poteau ! Mais je m’en fous, moi, qu’Airbus et Air France crèvent, et les sous-traitants et les autres compagnies françaises, moi ce que je veux c’est ne plus voir d’avions et boire mon thé bio, tranquille comme une dinde qui ne sait pas qu’il vient d’Inde… par avion ou par bateau encore plus polluant.
    Voilà, mes biens chers frères, mes bien chères soeurs, le discours médiocre du Français moyen ! Je vais même vous en raconter une de drôle. C’était il y a trente ans. Mon ex, par ses activités périphériques, m’a ramené à dîner un couple nouvellement implanté à Balma. Et le type, bien gavé du foie gras et du magret grillé, par Bibi dispensé, de se mettre à vociférer sur l’aérodrome de Lasbordes, avec ce propos choc : « Vous vous rendez compte, on m’avait pas dit qu’il y avait un aérodrome tout près de la maison que j’ai achetée ! » Évidemment ma réponse a fusé : « Il y a une différence essentielle entre vous et ces pilotes que vous fustigez. Eux, ils ouvrent les yeux, vous, vous achetez à l’aveuglette et venez vous plaindre après… » Il n’est pas revenu manger chez moi et ne m’a jamais invité chez lui…
    Car, dans ces affaires, le problème majeur est la Loi de l’Antériorité qui n’a jamais eu son décret d’application. Alors, certains juges appliquent la loi, d’autres non ! Rien n’a changé depuis les Gaulois, et le Dupond – avec un ‘D’ – Moretti a du boulot sur la planche. Plus question d’effets de manches, il faut se les retrousser, gars !
    Rond-point, gilets jaunes… Mais tu as oublié la CGT ! Evidemment, tu ne peux pas… Mais moi si ! Juste un petit rappel : 1940 ! Les cégétistes bloquaient l’usine d’hélices Ratier à Figeac. À Francazal, les Dewoitine 520 attendaient leurs hélices. Dans les escadrilles au front, les pilotes attendaient leurs D-520… Et les Messerschmitt, eux, n’attendaient pas. Moralité : rien n’a changé.
    Fly safe !

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    • Petite précision historique tout de même, la CGT était affilié au Parti Communiste en 1940, lequel recevait ses ordres directement de Moscou qui avait conclu un pacte de non agression avec Hitler.
      Communiste avant d’être Français donc, mais le pacte a été rompu avec l’envahissement de l’URSS en 1941 et les sabotages en usine se sont retournés contre l’occupant allemand.
      De plus les communistes et syndicalistes affiliés ont alors fourni le gros des bataillons de la Résistance d’où la présence conséquente des communistes dans le Conseil National de la Résistance en sortie de guerre…..
      Tout ça pour dire qu’il y avait des raisons profondes politiques à l’attitude que vous évoquez et pas simplement une « culture syndicale » de la nuisance comme semble le laisser sous-entendre votre propos.

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    • Il me semble bien que l’armée de l’air n’a pas manqué d’avions en 1940, si ce n’est par une carence en équipements qui ne devait rien à la CGT. L’organisation de la production a été tout autant contreproductive que la stratégie de l’état major et le désastre est plus le fait de l’incapacité à élaborer des schémas cohérents et efficaces. D’ailleurs, pour aller au fond des choses, c’est Pierre Ribière du comité central du PCF qui établit dès le début de septembre 1940 les premiers contacts avec le Loir et Cher, le Loiret, l’Indre et Loire le cher et la Nièvre. L’O.S. est crée dès octobre 1940 et les premières arrestations pour faits de résistance interviennent le 7 novembre 1940. Ces précisions pour rappeler que dans les périodes troublées, il y a toujours des gens pour aller au delà des à priori politiques et faire ce qu’il faut, et que le moment est peut-être venu de faire de même.

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  • « Palabres, Palabres et Palabres et… » (version DALIDA)
    L’Avion n’est qu’un bouc émissaire de la Problématique de la Pollution, dont le bruit fait partie.
    La Solution pour l’aérien est une rupture technologique (comme pour le reste d’ailleurs).
    Encore faut il convaincre les actionnaires qu’il y a plus d’argent à se faire là…
    Sinon on ne pourra qu’être spectateur, à l’image de la destruction en cours de HOP! (comme toutes les compagnies françaises de 2 et 3e niveau depuis 20 ans) par les politico-financiers d’AF.
    Un beau bordel tout ça !
    …avec au passage un gâchis humain spectaculaire…
    Max AERO

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  • Tout simplement profiter de l’espace apparaît comme un privilège inégalitaire.
    Il y en a qui ont plus de liberté que les autres au détriment de la planète.
    Alors: tout le monde au sol.

    JL Ducray

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  • par Jean-René Ruault

    Bonjour Monsieur,

    Merci beaucoup pour votre article.
    Si aujourd’hui, je travaille dans le domaine aéronautique, ma formation initiale est la psychologie sociale. Que vous fassiez appel aux psychologues plutôt qu’aux ingénieurs pour traiter du dénigrement constant de l’aéronautique me paraît tout à fait justifié. C’est une question d’influence sociale.
    A qui profite un tel dénigrement ? Est-il exclusif au domaine aéronautique ?
    La LGV Lyon-Turin est aussi très dénigrée.
    Quant aux énergies renouvelables, telle que l’énergie éolienne, les questions concernant les impacts écologiques de l’exploitation des terres rares, de l’exploitation des enfants dans les mines de cobalt, sont à peine traitées.
    Pourrions-nous avoir des avions décarbonés ? Pourquoi pas !
    Est-ce que décroissance et aéronautique sont strictement incompatibles ? Rien n’est n’est moins sûr. C’est un monde à inventer.
    Au-delà de l’aéronautique, c’est la question des chaînes logistiques qui doit être posée. C’est aussi celle des objectifs et des modalités de transport.
    De mon point de vue, l’incurie des industriels de l’aéronautique (737 MAX) contribuent beaucoup plus à la destruction de l’aéronautique que quelques influenceurs qui dénigrent toutes technologies de transport mais qui ne se privent pas de les utiliser.

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  • Cher Gil,
    Félicitations pour votre engagement en faveur de l’aéronautique !
    L’aviation est un des grands progrès de l’humanité depuis plus d’un siécle, n’en déplaise à ses détracteurs !
    Mais le problème est plus grave que ce que vous évoquez. Nous sommes dans l’ère des “anti” !
    Anti aviation, bien sûr. Il faut limiter le nombre de vols par personne et par an, etc..,
    Anti voitures, exemple Paris et son maire pro vélo, qui en bloquant la circulation pollue davantage et handicape l’économie,
    Anti chasse, anti armes, anti industrie, anti agriculture, anti viande (mangez de l’herbe), anti nucléaire, anti progrès, anti développement, anti croissance, anti parti politique au pouvoir quel qu’il soit etc….(j’en oublie certainement) en un mot anti tout, sauf ce qui leur plaît !
    Ils oublient que leurs grands parents en Mai 68 avaient fait leur slogan de l’interdiction “d’interdire”
    Ils oublient que près d’un millard de personnes souffrent de la faim à travers le monde et ils voudraient la décroissance pour, soit disant, sauver la planète ! La planète a survécu sans eux pendant des centaines de millions d’années et, quoi que les êtres humains fassent, elle continuera encore très longtemps.
    Cette écologie qui bourre le crâne des nouvelles générations est souvent l’habit de scène de l’extrême gauche, en même temps qu’elle permet à ses leaders de faire fortune sur le dos des gogos !
    Le progrès, la croissance, le développement et la création de richesses permettant à tous de mieux vivre et aux plus démunis d’avoir un toit et ne plus souffrir de la faim, voilà ce qui devrait être notre objectif.
    L’humanité a connu de nombreuses périodes noires. Mais quelles qu’aient été les catastrophes, elle a toujours finit par s’en sortir et poursuivre les progrès !
    Je ne pense pas que cette “écologie extrême et punitive” dure très longtemps. Quand les gens s’apercevront qu’ils détruisent ce que leurs parents ont peiné à construire, ils ouvriront les yeux !
    Il faut faire confiance à l’homme et poursuivre le progrès sans écouter les “prédicateurs de l’apocalypse”
    Veuillez m’excuser, Gil, de m’être un peu laissé aller! Merci pour votre action en faveur de l’aéronautique pour les hommes qui en vivent, pour ceux qui y consacrent leurs vies et pour tous ceux qui l’utilisent pour voyager rapidement, loin et en sécurité,
    Bon courage.
    Cordialement

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    • Hé bé, il manque beaucoup d’éducation scientifique dans le peuple. Mais ça, on le sait depuis un moment. Le déni a encore cours chez beaucoup de gens. Il faut dire que l’affaire n’est pas simple à expliquer dans tous ses rouages. Mais dans le milieu scientifique, il y a longtemps qu’on ne se pose plus toutes ses questions. Il suffit d’un petit tour dans tous les labos mondiaux pour retrouver la même chose. Mais ça embête tout le monde, alors vite, on cherche des excuses ou des arguments pour se mettre la tête dans le sable.
      Enfin heureusement, les chefs d’entreprises, pour beaucoup, ont une approche plus réaliste, et commencent à être conscients de la problématique.
      Encore une génération (20 ans), et la tête sortira du sable pour ceux qui auront le derrière trop chaud.

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  • Commençons par nous poser la question de savoir si l’augmentation du taux de CO2 est vraiment la cause de l’augmentation de la température de l’atmosphère au niveau du sol !!!! Les rapports scientifiques du GIEC , dits scientifiques ( je ne parle pas de ce qui apparait dans les journaux et dans les commentateurs incompétents !!! ) ne m’ont pas du tout convaincu !!! Il semble que je ne sois pas le seul dans le monde scientifique !!!!

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  • Bonjour, je voudrais rajoutée une autre variable qui est apparue après la crise du COV-19.
    L’industrie aéronautique va se séparer de plusieurs millier de salarier et mettre en péril le tissus de sous-traitant a qui ont avait demander d’investir pour suivre le ram-up d’avant la crise.
    Ne devrait-on pas plutot se pencher sur le volet économique (montée du chomage, faillite de PME-ETI ) que de montrée du doigt les avions ?

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  • « Les chiens aboient, la caravane passe »
    « Il n’y a pas pire sourd que celui qui ne veut pas entendre »
    Moi je vois uniquement une défaillance de l’Education des gens. A cause des réseaux sociaux et des téléphones portables, les « gens » telles des girouettes, sans réfléchir, suivent les modes. Du jour au lendemain ils sont « vegan » ou adeptes de tout et de n’importe quoi.
    Je suis épouvanté de voir les générations qui me suivent entrer dans un transport en commun ou une salle d’attente et aussitôt se replonger dans leur activité favorite sur leur portable. Ils se mettent à table avec leur portable à côté de la fourchette pour ne pas manquer la dernière niaiserie qu’un de leurs » amis » va leur envoyer. Les avions c’est très gros et omniprésent dans le ciel DONC cela doit polluer un maximum et comme certains médias tournent en boucle sur des « fake news » ils se persuadent que ce sont ces avions la cause de tous nos maux. Ils n’y voient d’ailleurs dans ce moyen de transport que des déplacements inutiles puisque rares sont ceux qui en profitent ou s’ils le prennent c’est si rarement « qu’ils n’y sont pour rien »

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  • Bonjour,
    Tout d’abord, ne croyez pas que les français soient devenus d’un seul coup de fervents écologistes. L’électorat de gauche a voté écologiste parce qu’il n’y a plus personne d’autre à gauche. Souvenez-vous des élections européennes où D. Cohn Bendit était tête de liste écologiste. Même phénomène : les électeurs ont voté Cohn Bendit parce que son discours a plu, mais pas parce qu’ils sont devenus subitement écologistes.
    Ensuite, sans vouloir être complotiste : et si les américains, comme ils l’ont fait pour le Concorde, alimentaient (À grand renfort de financement) gentiment un discours auprès des écologiste qui aurait pour but d’affaiblir Airbus ? Vu la situation actuelle de Boeing, c’est leur intérêt et eux ne craignent rien dans cette attitude plutôt franco-française.

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  • Bonjour.
    Oui, l’avion et le routier sont les boucs émissaires irrationnels de ces écologistes (ou de personnes qui se définissent comme tels).
    Effectivement, vous avez raison sur l’origine sociale de ces personnes d’ailleurs plus présents dans les grandes métropoles, et qui parfois travaillent dans des entreprises liées totalement ou en partie à l’aéronautique (j’en croise très régulièrement) .
    Ceux-ci veulent se donner bonne conscience et, comme vous dites, ils en ont bien profité et ont les moyens de cette rupture de style de vie de par leurs revenus et localisation géographique urbaine.
    Et si vous demandez aux philosophes et autres sociologues, je crains fort que vous soyez très déçu. J’espère seulement que je me trompe parce qu’il y a urgence à inverser le sens de l’histoire.
    Une solution est peut-être de diffuser largement le mode de vie qui nous attend si nous les laissons faire (assignation à résidence, baisse de revenus et ce qui en découlera, l’insécurité alimentaire, sanitaire, etc …).
    Peut-être que des arguments concrets sur ce que sera la vie de tous les jours pourront participer à ouvrir les yeux à la majorité …
    Ce qui nous sera imposé ne sera pas une transition écologique mais une rupture.
    Signé : un ingénieur.

    Question : quel est le niveau de pollution des réseaux de transport public ? Je n’ai jamais pu trouver de chiffre
    Et pourtant, ces réseaux de transport public chéris des écologistes et symboles de pureté écologique sont constitués de centaines de milliers de bus roulant dans l’hexagone (et dans le reste du monde) qui ne pourront pas fonctionner avec une énergie propre d’un coup de baguette magique !

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