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L’exode des « talents »

© Vincent / Aerobuzz.fr

En 1973, lors du premier choc pétrolier de l’Histoire, les Français admettaient qu’ils n’avaient pas de pétrole dans le sous-sol de leur pays, mais ils se vantaient, sur tous les tons, d’avoir des idées. Cocorico ! « On n’a pas de pétrole, mais on a des idées ! », répétaient à longueur de spots télé, des français moyens triés sur le volet.

4 commentaires

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  • par PHILIPPE BOUTIN

    J’adhère entièrement à l’analyse de Gil …. et je suis un peu en colère !
    Pour être très près et très proche de l’une de ces start-up (sans en être ni financier, ni investisseur ! … ) j’ai pu constater depuis près d’une dizaine d’années toutes les difficultés que ces jeunes passionnés et volontaires (en plus d’être intelligents et remplis d’énergie) ont eu à surmonter.
    Un exemple ahurissant : dans la belle ville où ils se sont implantés, l’hébergement de leurs nouveaux salariés est un casse-tête sans nom ….
    À cause du AirB&B, des jeunes embauchés sortis de leur formation sont obligés de louer à plus de 20 km des chambres pour s’y héberger.
    Et pendant ce temps, des milliers de lits attendent d’être remplis DEUX mois PAR AN pour que les touristes puissent boire leur bière sur le port ….
    Faudra-t-il qu’en plus d’investir dans des outils de production de plus en plus performants, cette jeune société investisse dans la construction de logements ???
    N’est-ce pas aux hommes politiques de prévoir et d’organiser le futur immédiat du développement de leur territoire … ???

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    • A mon avis c’est aux dirigeants de l’entreprise de savoir où installer leurs locaux, dans une région qui apportera des facilités aux futures salariés afin qu’ils puissent rejoindre la dite entreprise. Ce fut ainsi toujours et non pas aux « politiques » d’y pourvoir.
      Des grosses entreprises ont par le passé été jusqu’à avoir leurs lignes de cars (location à des sociétés de transport) pour acheminer leur personnel si comme le CEA à Saclay elles avaient des impératifs d’éloignement par rapport aux centres urbains. On touche là au problème quotidien des salariés en province qui n’ont pas d’autres solutions que d’avoir une deux ou trois voitures dans une famille.

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  • Pour moi il y a un bon bout de chemin pour aller de l’idée à sa réalisation dans le concret. C’est tout le problème de la recherche industrielle.
    Il y a très longtemps on venait de « mettre sur pneus » la première ligne de métro à PARIS. Les usagers de cette ligne furent nombreux à se dire quand connaitrons nous la totalité des lignes sur pneus malgré l’odeur tenace du caoutchouc brulé qui régnait dans les stations . Je ne circule plus en métro à Paris donc je ne sais si ce vœux a été exaucé mais à la même époque les chercheurs se voyaient affirmer que seules des grosses évolutions des réalisations industrielles avaient un avenir. Une amélioration de telle ou telle réalisation industrielle n’attirerait pas les capitaux car tout simplement des usines tournent déjà avec les « vielles idées » et gagnent de l’argent or PERSONNE n’a la vocation de faire de la philanthropie en créant une nouvelle usine Le but de tous les investisseurs c’est de gagner de l’argent toujours un peu plus d’argent.

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  • Ah ! Mais rendons à Sardou ce qui est à Sardou. C’est le refrain du choeur dans sa chanson ‘Au temps béni des colonies’ :  » On pense encore à toi, ô Bwana, dis-nous ce que t’as pas, nous on en a… » Et Sardou  » On en a pas de pétrole en France, mais des idées, on en a, nous, en France ! » Ben oui, on n’a toujours pas de pétrole. Et des idées ? Ça, c’est plus compliqué. Il y a certains politiques qui en ont trop, toujours la même idée d’ailleurs, et d’autres pas du tout. Mais on n’est pas là pour faire de la politique, hein ! M’enfin, se tirer des balles dans le pied, c’est très français aussi. Allons, interdisons à Air France la plateforme d’Orly, comme ça Ryanair et Easyjet rigolent. Sont marrants, ces Frenchies, quand même !

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