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Crash d’un hélicoptère de Sécurité Civile près de Marseille

Les trois occupants de l'EC145 Dragon 30 sont décédés dans l'accident de leur hélicoptère. © Airbus Helicopters

L’EC145 Dragon 30 de la Sécurité Civile s’est écrasé près de Marseille, dans la soirée du 1er décembre 2019, alors qu’il partait en intervention.

Dans la soirée du 1er décembre, alors que leur hélicoptère EC145 de la Sécurité civile se dirigeait vers Le Luc – Le Cannet (Var) afin d’assurer une mission de reconnaissance et de sauvetage, les liaisons radios et radar ont été rompues, précise le ministère de l’intérieur. D’importants moyens de recherche ont alors été déclenchés dans le cadre du plan SATER.

Les trois occupants de l’hélicoptère ont été retrouvés décédés à 1h30 du matin à proximité de la commune du Rove (Bouches-du-Rhône)....

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21 commentaires

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  • Bonjour
    Avec la somme de « SI » trouvé ici je pense simplement qui « SI » en ils n’en n’avaient pas quelque part, ils n’y seraient pas allé. Effectivement la solution la plus sage était d’attendre en tapant la belotte et de laisser sur les toits les sinistrés en attente de secours.
    La bêtise des « SI » n’a pas de nom , Ou SI justement, un grand C avec E à la fin !
    Cordialement

    Répondre
  • Il faut arrêter de faire des commentaires quand on ne connait pas les causes de cet accident. Ancien mécanicien de bord gendarmerie mer et montagne, quand on part sur un secours, on mets toutes les chances de son côté pour cela se passe bien. Courage et sympathie aux familles des victimes.
    Yvon

    Répondre
  • Le métier même de recherche et sauvetage, à l’instar des pompiers, de la police, de l’armée, etc. est dangereux. Si un sauvetage nécessite un hélicoptère, c’est que la situation n’est pas si triviale que cela.

    La question n’est donc pas de savoir qui est en cause, ni même le pourquoi (fatigue, météo…) car ces pilotes sont des professionnels qui ont la particularité d’être obligés de prendre des risques dont la plupart des pilotes sont affranchis. Pour moi, la question principale est de chercher, et bien entendu de trouver des solutions techniques pour réduire les risques.

    Faut-il faire une recherche préalable par drone et n’envoyer les hommes qu’une fois la victime repérée ? Est-ce qu’il faut placer des capteurs (de quoi ?) dans les lieux inhabités ? Est-ce que les satellites peuvent être améliorés ?
    Je ne sais pas, j’envoie juste des idées, qui paraitront sans doute absurdes à certains, pour mieux illustrer ma question.

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    • De nombreuses personnes cherchent à longueur de temps, à améliorer tout ce qui peut l’être. Les intéressés en tout premier lieu.
      En améliorant l’existant (humain et technique), en cherchant de nouveaux concepts via l’humain et l’animal (chiens d’avalanches, techniques de secourisme, médical) mais aussi en améliorant la technique (robots démineurs, drones filmant Notre Dame pour voir globalement le feu, jumelles de vision de nuit, etc).
      C’est très complexe et il faut avoir beaucoup d’éléments en main pour en comprendre les tenants et aboutissants.
      Et juger de la pertinence d’une idée, nouvelle ou parfois ancienne qui redevient pertinente.
      Dans l’état de la technique, l’humain reste pour le moment le meilleur garant d’une action efficace et rapide, grâce à sa capacité fabuleuse à analyser et à s’adapter « en direct » à une situation, la plupart du temps en étant sur place pour AGIR très directement. Et en équipe.
      Les professionnels du secours (et les militaires) ne sont pas OBLIGES de prendre des risques. Ils font même tout leur possible pour en prendre le minimum, mais ils en prennent, si besoin, parce que au moment de l’action c’est ce qu’il y a de plus efficace pour résoudre le problème rapidement.
      La gestion du risque est le sujet le plus important des chefs d’équipes d’intervention (secours et militaires)
      Ainsi, des idées qui sur le papier semblent bonnes sont parfois inadaptées au terrain.
      Si un pilote d’hélicoptère qui n’y voit pas à 20 mètres dans le brouillard ou un incendie évite quand même une ligne électrique et treuille un blessé, comment un satellite à 800km d’altitude peut faire mieux et plus précis ?
      Recherche par drone d’une personne en train de se noyer ? Oui, très bien, mais donc une fois repérée, elle doit attendre encore pour l’hélico ? Sans rancune ni méchanceté, je ne juge pas, j’utilise vos exemples pour démontrer le besoin de réflexion.

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      • J’ai justement donné des exemples qui semblent peu probables – encore que – pour pousser à la réflexion. Les solutions existent, mais elles sont appliquées au militaire (drones d’attaque) ou au commercial (livraison de colis par drones). Le sauvetage, ça ne rapporte pas, il y a donc moins de recherches à ce niveau.
        – Les satellites à 800km y voient moins que l’œil humain à 20m ; ok, pourtant on arrive à mesurer la profondeur des océans ou la tectonique avec des satellites à 800km. Donc certaines choses sont possibles (ne nous limitons pas au spectre visible)

        – un drone n’est pas capable d’hélitreuiller un blessé. Certes, mais cela ne veut pas dire que l’hélicoptère de secours doit se trouver à 200km de là. Il peut suivre le drone à une distance et altitude de sécurité.

        Je reprends juste ces deux exemples, mais encore une fois, si l’on dépensait autant d’énergie à développer des nouvelles technologies de SAR que celle que l’on utilise à développer des systèmes autonomes d’attaque, d’espionnage, commerciaux, ou de reconnaissance de photos de chats, on arriverait sans doute à des résultats intéressants.

        Répondre
      • Je n’ai pas écrit non plus que les secouristes prenaient des risques gratuitement. Ce que j’ai écrit exactement, c’est que les secouristes doivent prendre des risques que les pilotes, privés ou de ligne par exemple, ne sont pas censés prendre (proximité du relief, météo, etc.), ce n’est pas exactement la même chose.

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  • C’est quand même fabuleux le nombres de commentaires très bas de plafond sur le « comment ils auraient du faire » et le « pourquoi la technique sait pas le faire » !!!
    Ces secouristes ont décollé dans du mauvais temps, voire du très mauvais temps, pour aller en urgence au secours de personnes en danger de mort.
    Ils y sont allé, parce que c’est leur mission de sauver les gens, et qu’ils s’entraînent pour cela, et que c’est leur volonté. Et ils ne se sont pas posé la question d’y aller ou pas. Ils ont essayé, ils ne sont pas passés. Ce courage est admirable.
    S’il n’y étaient pas allé, ils s’en seraient voulus des semaines, des mois…
    Ces hommes altruistes ont essayé de faire ce qu’ils pouvaient.
    Alors quand je lis qu’ils auraient du le faire « en IFR », sous « contrôle de X ou Y », ou ne sais-je quelle conneries encore, seules des insultes me viennent à la bouche, et heureusement pas au clavier.
    Et ce message est tout également valable pour le crash des deux hélicos de l’ALAT dont les hommes sont en ce moment aux Invalides pour recevoir l’hommage de la nation.

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    • Ok pour eux ils e œuvre pour sauver des vies,les autres pour supprimer les vies faudrait pas confondre guerrier avec sauveteurs c’est pas la même chose ? ceux qui critiquent les sauveteurs son indigne sans amour du bien eux il agissent avec compation le moins que l’on puisse faire c’est avoir de la compation pour leurs familles il n’en demande pas plus.

      Répondre
      • Ceux qui « suppriment » des vies le font pour que beaucoup plus d’autres puissent la garder.
        Ne jamais oublier ça.
        Et donc de ne pas salir leurs mémoires.
        C’est aussi pour cela que les pompiers sont surnommés « soldats du feu ».

        Répondre
    • On peut faire une mise en place sur le Luc en IFR, et passer en recherche a vue après

      Répondre
  • Répondre
  • Bonjour après le crash de calvi
    en voici un nouveau toujours en proximité du sol qui me fait poser la question suivante:
    les pilotes de la protection civiles sont-ils qualifié IFR, si oui pourquoi le choix de rester en VFR contact sous visi réduite pour une mise en place de 55 NM ( à peu près 15 mn de vol) entre Marseille et le Luc.
    Ceci dit, toutes mes condoléances aux familles des victimes qui essayaient de remplir leur mission avec les moyens qu’on leur donne (un seul pilote, aéronef non dégivré…)

    Répondre
    • bonjour, quelques réponses:
      « les pilotes de la protection civiles sont-ils qualifié IFR » La directe ca commence fort mais bon sur helico dragon on trouve les critères de recrutement de ces pilotes .

       » 55 NM ( à peu près 15 mn de vol) « la 220 NM en une heure c est airbus hélicoptère le fabricant pas Ariane espace (deux fois moins en réalité).

      « les moyens qu’on leur donne (un seul pilote, aéronef non dégivré…) » juste pour info le Mécanicien Opérateur de Bord quand il est pas sur le patin il est bien devant et il joue pas aux cartes. Après on peut toujours mettre deux pilotes 1 treuilliste un secouriste un médecin le problème c est qu’ après il faut installer une galerie ou une remorque pour la victime et le matos, alors si en plus il faut prélever de l air sur les turbines ou la génération électrique pour dégivrer …….

      « pourquoi le choix de rester en VFR contact sous visi réduite » par ce que c est lui qui a le cul dans la machine et que c est son boulot et que Mr Bouyssou c est bien plus compliqué que de copier un lien d article ou que d’écrire des bêtises avec le cul dans son fauteuil.

      et pour finir le 02 decembre à 14h soit même pas une journée après l accident
      voir des commentaires de spécialistes comme ca moi ca me gonfle.

      la seule chose à dire aurait été merci pour travail accomplie …..
      Soutien à vous tous

      Répondre
    • par Frédéric Marsaly

      Précisons que la Protection Civile est devenue Sécurité Civile… en 1975…

      Répondre
  • Les fenestrons sont davantage adaptés aux vols de convoyage de longue distance / grande vitesse que pour les missions de sauvetage. A grande vitesses seulement, les fenestron permettent de réduire la puissance consommée. Mais les missions de recherche et sauvetage comportent des phases de vol stationnaire lors desquelles un fenestron consommerait beaucoup de puissance moteur plus qu’un rotor anticouple ouvert classique.

    Répondre
  • Bonjour la Rédaction,
    Ils avaient accueilli à leur bord Norbert Savornin, sapeur-pompier secouriste héliporté appartenant au SDIS 13.
    Requiem

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  • Je n’aime pas les hélicos sans fenestron ou NOTAR.
    Ils sont plus dangereux

    Répondre
    • Dans le contexte ce commentaire ne sert a rien vu que l’anticouple n’est pas en cause…
      On vous explique que 3 vrais héros sont morts et vous nous dites ce que vous n’aimez pas… Euh on s’en bat les noix non là ?

      Répondre
    • Il est peu probable que le rotor anticouple, fenestron ou autre soit à l’origine de cet accident.
      En revanche, compte tenu de la charge de travail qui incombe à un pilote hélico confronté à des conditions MTO dégradées-brouillard ou nuit très sombre-je m’étonne que l’equipage ne soit composé que d’un seul pilote !
      A force de banaliser l’emploi de ces merveilleuses machines et de tirer sur la ficelle financière on fait du n’importe quoi en demandant l’impossible aux équipages.
      Daniel MARLIAC

      Répondre
    • Remarque hors de propos… et à fondements techniques limités. On dirait du Paris Match.
      De plus, NOTAR = no tail rotor.
      Donc hors sujet.
      Respect à ces trois hommes qui sont partis en mission de sauvetage par un temps surement pas facile, pour retrouver des gens qui auraient bien fait de rester chez eux devant leur téloche.

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  • Bonjour, je vous remercie pour toute ces infos!
    Bonne journée
    Cordialement

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