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Aqualines projette de construire ses Ekranoplan au Pays Basque

Avec son projet de navires à effet de sol, Aqualines fait revivre un rêve récurrent. © Aqualines

Aqualines annonce qu’elle va concevoir et développer ses futurs navires à effet de sol 100% électrique et hybride hydrogène en France. Avec l’aide de French Tech Pays Basque entend s’implanter dans le port de Bayonne.

Les navires à effet de sol ! Ce sont les soviétiques qui, avec leurs Ekranoplan, sont allés le plus loin dans le développement de ce concept de bateaux volant au ras des flots. Et c’est un russe qui depuis 2013 tente de relancer un projet qui vient d’atterrir en France, sur la côte Atlantique.

Pavel Tsarapkina été rejoint par Guillaume Catala en 2018, puis Laurent Godin en mars 2021, ingénieur de formation et ancien Président d’Airbus / EADS en Indonésie. « Pavel...

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32 commentaires

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  • Tout est dit dans les commentaires précédents. Vive le « Plan de relance » ! Mais on va relancer quoi au fait ?

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  • Projet fou qui ne pourra effectivement prendre vie que dans le pays basque (surtout si c’est appuyé politiquement et financièrement par l’autre côté de la frontière comme la télévision basque espagnole installée à la CCI de Bayonne !!). C’est surement pour cela qu’il ont choisi Bayonne et non une autre zone Aquitaine ou française.
    Une opération com et inexploitable sur les cotes atlantiques, dont les messages précédents démontre l’inutilité et la non efficience.
    Quid également pour trouver la main d’oeuvre, sachant que les entreprise locales aéronautiques et nautiques sont obligées d’aller recruter hors du département car aucun effort n’est fait pour la formation industrielle dans le pays Basque où seul le tourisme et la construction sont mis en avant. Mais c’est vrai que les maisons de la cote de Biarritz appartiennent pour beaucoup à de Russes. Et la communauté russe (et pays limitrophes) en Pays basque espagnol est assez importante. Ce qui devrait faciliter leur implantation.
    Mais affaire à suivre… Avec beaucoup de curiosité j’avoue…
    Salutations de St Jean de Luz.

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  • Je crois que si un pilote de Canadair, passait par ici, son avis sur la question serait du plus grand intérêt. En effet lorsqu’ils écopent par gros temps ils sont tout à fait dans les conditions que devra surmonter cet aéronef à effet de sol

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    • C est Sûr ! Surtout sur l’Océan Atlantique comme ici au pays basque ou les surfeurs viennent du monde entier ! Cet aéroplane sera bien loin des conditions des présentations d illustrations paradisiaques ! Quand il va sortir de l embouchure de l’Adour il faudra qu’il soit déjà très bien déjeaugé ! Mais attendons ne soyons pas négatifs , les Russes ont passés des tres nombreuses heures de développements investissements pour …..abandonner ! au profit des Hydravions ou là il y ont de grands débouchés ! Allez on vous suit. … courage ! Tout est encore possible….

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  • Aujourd’hui en me baladant entre deux averses, j’ai cru croiser un ekranoplane : même couleur jaune, même structure robuste, même aerodynamique, même impression de vitesse, même gros propulseurs.
    Ah mince, c’était un tractopelle…

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  • Il me semble que les détracteurs du projet ne devraient pas négliger les synergies existantes chez l’opérateur avec les secteurs de l’immobilier et du médical d’une part, et d’autre part avec celles de l’expertise financière singapourienne et la force de caractère du pays basque. L’ensemble bonifiera sans aucun doute les équations physiques et aérodynamiques.

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  • Le navire à effet de surface est une sorte de marronnier qui ressort régulièrement depuis des décennies. C’est basé sur un malentendu et une grosse bêtise.
    Le malentendu, c’est que les Ekranoplanes (soviétiques) avaient comme seul objectif, dans le cadre de la guerre froide, de faire une pénétration vers les USA sous les faisceaux radar. Apparemment ça n’a pas marché, et de plus il me semble que maintenant les faisceaux radar de défense vont jusqu’au sol. Les projets américains visaient le gigantisme, entre gros navire ultra-rapide et avion géant, pour lesquels les aéroports n’existaient pas.

    La bêtise, c’est de surestimer totalement la traînée induite d’un avion, et de se focaliser sur les 30% de gain de traînée induite permis théoriquement par l’effet de sol. Il faut comprendre qu’une aile d’avion moderne est incroyablement fine. La finesse de l’aile seule d’un avion de ligne est de l’ordre de 100 dans les conditions de croisière. Ca veut dire que la traînée de la sustentation de l’avion (la définition de la traînée induite) est inférieure au centième du poids de l’avion, soit moins que la traînée des roues d’un TGV, qui est d’environ 1% du poids du train. C’est incroyable mais bien vrai. L’essentiel de la traînée de l’avion est faite par la traînée du fuselage : ainsi, si l’avion de ligne a une finesse globale de 25 (la Caravelle était à 20, un A350 doit friser les 30), avec une aile de finesse 100, le fuselage fait trois quarts de la traînée totale, et l’aile un quart seulement.
    L’Ekranoplane ne gagne que 30% dans le meilleur des cas sur ce quart, grâce à l’effet de sol. Par contre, il traîne un fuselage qui est pourri par une carène, un redan, des protections pour les propulseurs, etc, contre le suppositoire parfait de l’avion de ligne. Il est déjà largement perdant, au niveau de la mer.
    Mais surtout, la finesse de l’aile d’un avion de ligne conçu pour voler à 11.000 mètres (densité 1/3) reste exactement la même à haute altitude, et la traînée du fuselage est divisée par 3 pour une même distance parcourue ! C’est pas pour rien qu’on pressurise les avions : aller trois fois plus vite, ET consommer trois fois moins au km parcouru.
    La feuille Excel d’élève que j’ai bricolée il y a 20 ans pour répondre à un ami qui voulait faire des Ekranoplanes le montre simplement : le véhicule à effet de surface consommera au mieux le double de l’avion qui vole au niveau de la mer, et 3 à 4 fois plus que l’avion qui montera au niveau 350 (je n’arrive pas à mettre cette feuille Excel dans mon message, désolé).
    Tout le reste, certification ou non, aléa météo, aéroports, c’est des détails sans importance par rapport à ces fondamentaux.
    C’est mort et archimort ! Arrêtons de gaspiller l’argent du contribuable sur cette idiotie, demandez à n’importe quel professeur d’aéro de nos écoles ! On accorde plus de foi aux images de synthèse qu’aux calculs des gens dont la compétence et le métier est de calculer, c’est déprimant. Plus une bêtise est grosse, mieux elle passe. Pourtant, dans le monde entier les constructeurs sont arrivés au même résultat ; il faut vraiment être prétentieux pour penser que c’est par manque d’imagination ou de financement.

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    • Finesse 30 pour un A350 me paraît un peu surréaliste, pourquoi gagner 10 par rapport à la Caravelle ?

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      • Parce que depuis 1955 (date du premier vol de la Caravelle), on a fait de notables progrès en aérodynamique et en conception des ailes et des avions en général. Les profils d’ailes ont changé, la géométrie a changé (allongement, vrillages, répartition de portance, gouvernes, winglets, etc…).
        30 de finesse pour un A350 ? J’aurais dis plus.
        De mémoire la Caravelle faisait 22 de finesse, et en 1955 c’était un exploit fabuleux par rapport aux avions de l’époque, même aussi jolis que les Constellations. On se rappelle de son vol Paris-Dijon avec les moteurs à la poussée zéro, partant de 12000 mètres vertical Paris et arrivant à Dijon à 1600 mètres…
        Merci à Mr Gimbal pour sa magnifique démonstration… Bon sens pragmatique, quand tu nous tiens…

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      • Parce que c’est le cas.

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      • PS: pourquoi gagner de la finesse sur un avion de ligne ? Parce que plus il est fin, moins il consomme de kéro….

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    • CQFD +1 👍

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    • Je pense que le but, c’est surtout de consommer moins qu’un navire à la même vitesse, pas de lutter avec l’avion

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      • Très bonne remarque. Mais le défaut est que l’ékranoplane ne transporte pas (tellement) plus qu’un avion, et bien moins qu’un navire.
        Il va donc falloir consommer beaucoup beaucoup beaucoup moins… En tout cas, moins au kilo de fret transporté…

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    • @B. Guimbal
      Cette incohérence entre l’expérience, les réalités et le paraitre de nos jours se nomment TRES malheureusement : « le progrès », pour rester poli.
      Boutade : L’EU sortira un jour son chéquier pour un lombric bionique à pas cher, à régénération d’atmosphère synthétique… ( j’ai rien compris à ce que j’écris, mais c’est comme si je me présentais pour une subvention).
      Conclusion : continuez sous toutes les formes à leurrer le contribuable pour vos intérêts personnels.
      Ps : publier des inepties et des incohérences telles n’est pas digne d’un site sérieux d’informations sérieuses. Ce n’est pas la première fois, ce ne sera vraisemblablement pas la dernière. D’ailleurs je vous ne vous lis désormais que rarement.

      Répondre
      •  » Ps : publier des inepties et des incohérences telles n’est pas digne d’un site sérieux d’informations sérieuses.  »
        Meuhh non, au contraire, c’est marrant comme tout, et c’est fait pour nous distraire.
        Comme le disait je ne sais plus qui, il vaut mieux en rire qu’en pleurer.

        Répondre
      • Aerobuzz mise sur l’esprit critique de ses lecteurs. Et jusqu’à présent, il n’a pas été déçu.
        Aerobuzz n’est pas le journal officiel encore moins la Pravda. Et tant pis pour ceux qui ne l’ont pas compris depuis le temps que dure cette complicité entre la rédaction et les lecteurs !

        Répondre
    • par Shailendra Tiwari

      The Hovercraft powered by hydrogen can be a new entrent in watersports.

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  • par Christian Briand

    Contrôle radar ou pas, il faudra expliquer à ces messieurs qu’ils n’échapperont pas à la certification, car il s’agit un aéronef pléonasmique car volant, lequel devra répondre à un règlement qui n’existe pas encore.

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  • Bonjour à tous

    On n’arrête pas le progrès !
    Grace à la propulsion électrique et encore mieux hybride hydrogène , un engin antédiluvien dont on ne trouvait plus que quelques faucilles ……
    Pardon ! Quelques fossiles en Russie , va revivre .
    N’ayant pas trouvé sa place dans l’évolution il revient dans la course grâce à la débauche d’énergie à bas cout permise par la « fée électricité » hydrogénée qui a certainement une voie convergente vers la fossilisation .
    Une bonne association de compétences ……

    Si le projet se concrétise , pour les essais le Loch Ness en compagnie de Nessie serait plus indiqué que Bayonne .

    C’est la saison , Aérobuzz ouvre le bal .
    Salutations écossaises

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  • Si je me souviens bien les nazis avaient envisagé d’aller bombarder New-York (par exemple) avec ce type d’engins. Dornier n’avait-il pas réalisé à cette époque un exemplaire ? Je crois que c’est l’effet de sol qui a permis au Spruce-Goose de Hugues de réussir son envol mais pas plus.
    L’effet de sol agit sur la plupart des avions à ailes basses (d’autant plus qu’elle est basse) et c’est ce qui nous permet de réussir nos kiss-landing. Comme la portance se trouve augmentée par l’effet de sol, la surface alaire pour un poids de l’avion donné, peut être réduite et donc la traînée. Un point c’est tout. Rien de bien nouveau.

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  • Il faut pas de taper des vages…

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  • par Jean Paul Delevoye

    Superbe projet !

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  • Commercialiser dans 3 ans des appareils propulsés par une technologie pas mature sans stations de recharges appropriés en existence ? Tiens tiens

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  • Tchaïka-2, Airfish8 et autre, il y a plusieurs projets sensés révolutionner le genre depuis 15 ans et pourtant, en dehors du stade de démonstrateurs (et encore), ils ont fait plouf… Quel est le « plus produit » de ce nouvel ekranoplan derrière la campagne de communication de ces dernières semaines ? Quelles garanties techniques et financières ?

    De plus, j’ai toujours lu que ce genre d’engin était très sensible à une variation de la hauteur des vagues… Donc sortir par mer très formée ne me semble pas compatible avec des lignes régulières ni encore moins avec du SAR…

    J’aimerai y croire comme dirait F. Mulder mais on ne peut qu’être circonspects avec ce genre de « jeunes pousses » et leurs CEO. Wait and See (Sea ; -)

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  • par Catherine Bouroullec

    Merci de cet article très instructif.
    M’étant intéressée de près aux Ekranoplanes, j’en étais arrivée à la conclusion que si c’était une solution d’avenir, les Russes l’auraient déjà adoptée depuis longtemps….. Or, force est de constater qu’ils ont abandonné les recherches et que les 3 ou 4 pauvres prototypes jamais construits pourrissent dans des décharges ou font office de pot de fleurs sur un port….
    https://www.lecurionaute.fr/ekranoplan-geant-avion-bateau-russe-effet-de-sol/
    Ne serait-ce que parce qu’ils ne peuvent vraiment s’opérer que par temps calme, quand les vagues et autres clapots ne sont pas trop forts, ce qui en limite l’intérêt commercial, surtout pour des lignes régulières…..
    Pourtant, l’URSS de cette époque, guerre froide oblige, avait consacré des budgets astronomiques à ces « Monstre de la Caspienne », « Orlianok » ou autre « Bartinini Beriev »…. Les meilleures équipes y ont mis tout leur savoir, et on ne se préoccupait pas non plus d’environnement, ni au niveau de la consommation (phénoménale) ni au niveau de la pollution (proportionnelle) ni surtout au niveau du bruit…
    Et même si on me rétorquera, à raison, qu’un moteur électrique fera moins de bruit qu’une turbine de 1ère génération, il n’en reste pas moins que les hélices et autres soufflantes indispensables seront forcément assourdissantes !
    Je pense que les habitants de Bayonne, les pêcheurs, les surfeurs, et tous les amoureux de Pays Basque auront vite fait de (re)prendre les armes si des engins de ce type commencent à bourdonner dans le coin…… 😡
    PS: depuis quand est-ce l’altitude de détection des radars qui détermine la nécessité -ou non- d’une certification aéro ? 😇

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    • par Jean-Luc Soullier

      Le Bartini Beriev VVA-14 n’était pas un Ekranoplane mais un avion à part entière dont le profil de mission incluait le vol en effet de sol. Un concept intelligent que son ambition protéiforme et les dissentions politiques internes à L’URSS de l’époque ont malheureusement étouffé dans l’œuf. Boeing (à une époque où les comptables ne commandaient pas encore, je le précise) avait démarré une étude en ce sens nommée Pelican. Les chiffres donnaient le tournis, notamment la payload aux alentours de 2,5 millions de lbs.

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  • par Gilles Rosenberger

    L’idée au du sens du point de vue énergétique : moins de frottement que dans l’eau, une bien meilleure finesse apparente grâce à l’effet de sol (ou de vague).
    J’imagine qu’elle est partie d’une analyse approfondie du renoncement des projets soviétiques … et pas uniquement du « nous on sait faire mieux » que « les russes qui l’ont abandonné à la suite des coupes dans les dépenses militaires » …

    Quoi que l’explication de l’effet de sol (expliqué dans le communiqué de presse) par la compression du coussin d’air … laisse dubitatif.
    C’est certes plus facile à exprimer (et plus visuel) que de parler de l’amélioration de la finesse par réduction de la trainée …

    L’entreprise a été créée en 2013, elle a vu l’arrivée d’un fond d’amorçage en 2018 et le recrutement progressif de compétences.
    Aujourd’hui en 2021, les seuls visuels sont des images de synthèse. Pas le début d’une maquette à échelle réduite. Encore moins le début de la construction d’un prototype. Et on veut nous faire croire que la commercialisation débutera en 2024, dans 3 ans !!!

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  • 100% des éléments sont réunis pour que ce projet avance en confiance.

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