Le ministère des Transports a opté pour « une pointeuse biométrique » validée par la CNIL. Le système devrait être opérationnel dans les principaux centres d’ici fin 2025, conformément au calendrier prévu.© ADBM
Le décret n°2025-912 du 5 septembre 2025 autorisant la création d’un traitement automatisé de données à caractère personnel dénommé « SPS, système de vérification de la présence sur site » des contrôleurs aériens, a été publié le 7 septembre 2025, au Journal Officiel. Il aura fallu friser la catastrophe aérienne pour que la France fasse plier les contrôleurs aériens.
La décision de la Direction générale de l’Aviation civile (DGAC) d’imposer un contrôle de présence des contrôleurs aériens avait été à l’origine du préavis de grève déposé par le syndicat UNSA-ICNA pour les journées des 3 et 4 juillet 2025. Si le rejet de cette mesure était porté par un syndicat minoritaire, l’idée de pointer était mal vécue par une majorité de contrôleurs aériens. Il leur était toutefois difficile de s’opposer à une recommandation du Bureau...
2 commentaires
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Bonjour,
Petite question innocente : c’est quoi le problème pour vous les contrôleurs aériens de pointer votre présence ?
Il manque quoi pour que ce soit compris comme normal…?
Article à charge, complètement orienté avec des contre-vérités (grève du 3 et 4 juillet contre la pointeuse? Faites votre travail et allez voir le communiqué du syndicat appelant à la grève). Et toujours cette fameuse « catastrophe » (mot bien putaclic d’ailleurs pour une presse prétendument spécialisée) évitée de justesse le 31 décembre 2022 à Merignac, et le rapport du BEA associé (où les enquêteurs étaient en mission commandée par la DO) qui revient pour justifier un pointage biométrique.
Pour finir et afin que vous corrigiez votre titre, sachez qu’il y a déjà pointage par badge depuis de nombreux mois.
Et ça se dit presse spécialisée aéronautique… quelle déception.