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Bilan tragique pour l’accident du B-17 « Nine-O-Nine »

Les équipes du NTSB devant l'épave du B-17. (NTSB)

Le 2 octobre, le B-17  N903012 "Nine-O-Nine" appartenant à la Collings Foundation, a décollé avec son équipage de 3 hommes et 10 passagers de l'aéroport de Windsor Locks dans le Connecticut. Quelques minutes plus tard, avec un moteur en panne, l'appareil a demandé à revenir se poser sans déclarer d'urgence particulière mais a heurté les installations de l'ILS en courte finale.

Déséquilibré, le B-17 a glissé et percuté les citernes de la zone de dégivrage avant de prendre feu. Le bilan est lourd, 7 morts. 3 personnes au sol ont été blessées.

Le vol était organisé dans le cadre d’une tournée « Wings of Freedom » allant d’aéroports en aéroports et proposant baptêmes de l’air et promenades aériennes en warbirds. Le B-17 était familier de ces opérations ayant effectué, jusqu’à présent, 1.200 de ces vols.

Le B-17 accidenté n’a jamais connu les combats car sorti...

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8 commentaires

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  • en revanche, les politiciens de tout pays, de part leur ignorance et leur soif de publicité, font un mal incommensurable à l’aviation dès qu’il y a un accident

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  • A voir dans quel état ces avions revenaient de leurs missions, un moteur en moins n’aurait pas du être de nature à provoquer cet accident

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  • Il en est des vieux avions comme des plus récents. La fatalité existera toujours. Pourquoi incriminer la valeur des pilotes ayant en mains ces machines. Elles valent au moins aussi cher que les jets les plus modernes et sont entretenues avec autant de soins. Elles appartiennent à des milliardaires ou à des associations ou entreprises qui n’ont pas intérêt à les laisser ces bijoux entre toutes les mains, et puis, enfin, je suppose que vu leur âge, les cochers d’origine de ces machines ne doivent plus avoir mal aux dents depuis longtemps. Alors ne sombrons pas dans cet américanisme qui veut qu’on engraisse des centaines d’avocats pour trouver des responsables à ce qui n’est, malheureusement, qu’une fatalité, de ces fatalités qui parsèment notre vie. Car enfin cet merveille s’est écrasée, d’accord, mais alors pourquoi chercher une erreur de pilotage ? Qui serait responsable ? Le pilote ou le mécanicien qui n’a pas su prévoir la panne ou le technicien qui n’a pas posé l’antenne ILS ou faut-il incriminer l’organisme de vérification qui n’aurait pas su prévoir cette possible défaillance. Toutes ces malheureuse victimes nous ont quitté soit en assouvissant leur passion, soit en exerçant leur profession. Elles ont perdu la vie et l’avion n’est plus. Pleurons les et restons en là. Ce n’est pas à nous à porter des jugements.

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  • Je suis triste de cette perte. Des hommes compétant et passionnés, un avion historique devenant rare, et maintenant les emmerdes baveuses d’un sénateur huppé. Fait chier.
    Il ne faut pas s’emballer et tirer sur l’ambulance trop vite. Ces avions de collections sont vieux, certes, avec des qualités de vol d’un autre temps, certes, mais ils sont entretenus comme des œuvres d’art précieuses et sensibles par les associations qui s’en occupent. Dans la très grandes majorité des cas, ces avions sont bien mieux entretenus et surtout surveillés que certain avions modernes. J’ai beaucoup plus confiance en ces avions qu’en un tas d’autres soit disant modernes mais confié à des gens guidés par la rentabilité.
    Il n’y a qu’a consulter la liste noire des compagnies aérienne, ou à suivre un peu les occurrences d’accidents aérien (par exemple https://aviation-safety.net/), pour se rendre compte que le nombre d’accidents d’avions de collection est très faible, et plus souvent le fait d’avions mono ou biplaces en démonstration. Ju-Air exploite des J-52 depuis plusieurs dizaines d’années et n’a qu’un seul accident à son actif qui n’est d’ailleurs pas du à l’avion mais à la mauvaise anticipation de la trajectoire et des performances parfaitement connues de cet avion.
    Quand on voit les qualités de vol du B737 Max quand on lui coupe sa sonde d’incidence (+de 300 morts au total, en deux fois), je ne crois pas que l’on puisse dire quoi que ce soit à propos d’un B-17 qui perd un moteur sur quatre après 1200 baptêmes sans problèmes, qui, lui, revient au terrain même si au dernier moment il heurte les antennes de l’ILS. Nombres de B17 ont ramenés leurs équipages en étant fortement endommagés par la flak et les chasseurs durant WW2.
    Le plus dur dans ce genre d’affaire est de ne pas laisser répondre à l’instant par des lois et des règles, ce que nos politiques ont beaucoup de mal à faire… Ca donne des lois qui servent à rien et qui emmmmm… tout le monde sauf ceux qui posent problèmes…
    Bon courage à la Collings Foundation.

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  • par Pilotaillon du 21eme siècle

    Une fois encore, le landerneau médiatique trouve un bon sujet…
    Comment s’impliquer pour continuer à faire exister l’histoire des machine en vol ?
    Je m’étonne de lire une forme de résignation qui ouvre justement la voie à l’extinction de l’activité.
    Les pilotes sont « en principe » des profils qui savent gérer l’adversité… ou je me leurre ?

    Envie de dire : « descendez de vos cockpits et de vos rêves ! »
    Facile de s’abriter derrière une réglementation, un statut…
    « Pour ce qui est de l’avenir, il ne s’agit pas de le prévoir, mais de le rendre possible. » – Saint-Exupéry

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  • par Jean-Luc soullier

    Ça avec l’affaire Galloping Ghost (11 morts 100 blessés) et celle de Ju Air (20 morts) ça risque d’être un clou de plus dans le cercueil de l’activité. Bon ça ne date pas d’hier, cela avait démarré avec l’histoire du marchand de glaces…… Espérons que non mais bon c’est vrai que les pilotes de collection tiennent le futur du truc entre leurs mains à chaque fois qu’ils volent.

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