Après s’être présenté et avoir insisté sur le fait qu’il a fait sa carrière entière dans le transport aérien, en commençant comme « agent d’escale et salarié syndiqué » dans un aéroport, Ben Smith déclare en introduction de sa vidéo que l’aviation est « la passion de sa vie« . Il enchaîne ensuite sur la nécessité pour le groupe Air France – KLM de se réformer au risque, dans le cas contraire, de connaître le sort de Pan Am, Swissair, Sabena ou Olympic Airways.
« Les luttes internes ne font qu’une seule chose, elles offrent sur un plateau nos clients à nos concurrents.« , met en garde le nouveau patron qui se défend d’arriver avec une stratégie ficelée.
Ben Smith veut démontrer aussi sa volonté de jouer carte sur table en abordant de face le problème de sa rémunération dont il a décidé d’investir une partie dans le capital du groupe. « C’est une manière d’afficher ma confiance dans notre futur succès » affirme celui dont la première priorité est de gagner la « confiance » et le « respect » de ses salariés.

4 commentaires
Excellente réflexion Manu2972, si l’on veut couper la branche sur laquelle on est assis,
on se casse la g…..
L’intervention est vraiment intéressante.
Benjamin Smith parle français, on pouvait en douter, et son analyse de la situation confirme son expérience professionnelle du transport aérien.
Son implication personnelle dans le projet de réforme est indéniable.
Enfin, la nomination d’un DG étranger nous épargnera les vieilles querelles délétères et corporatistes franco-françaises : il n’est ni énarque, ni polytechnicien, ni issu des Grandes Écoles de commerce…
Voilà qui amènera un nouveau souffle à cette belle entreprise qu’est Air France – KLM.
Souhaitons-lui un vrai succès !
Ben SMITH: la dernière cartouche. Ils n’ont pas intérêt à la gaspiller, sinon ils sont morts.
Ce mec est un chef! J’aimerai bien lui serrer la main, car AF appartient au delà de ses salariés, à la FRANCE, c’est à dire à nous tous!.
Tout à fait d’accord!
Je suis un peu agacé par les diminutifs utilisés par les journalistes avec les prénoms des grands dirigeants. Il s’appel Benjamin et non Ben. Merci de respecter l’homme mais aussi la fonction.
En ce qui concerne Air France, il serait dommage que les jusqu’au boutistes aient raison d’une entreprise aussi prestigieuse et historique qu’Air France.
Je ne suis pas contre le syndicalisme, mais parfois il faut savoir faire des sacrifices pour sauver son entreprise, c’est à dire son gagne pain…..