Accueil » Transport Aérien – brèves » Il y a 20 ans, Concorde s’écrasait en flammes

Il y a 20 ans, Concorde s’écrasait en flammes

Concorde au décollage de Roissy-CDG. © Ph. Delafosse / Air France

Le 25 juillet 2000, le Concorde F-BTSC d'Air France s'écrasait sur un hôtel à la Patte d'Oie à Gonesse juste après son décollage de Roissy. C'était il y a 20 ans tout juste. Une cérémonie va donc se dérouler sur les lieux du drame.

113 personnes ont perdu la vie ce jour-là : 100 passagers, 9 membres d’équipage et 4 personnes au sol. Après plusieurs mois d’interruption des vols, les Concorde, avec de nouveaux pneus et des réservoirs de carburant renforcés, reprirent leurs transatlantiques supersoniques jusqu’en 2003.

Ce contenu est réservé aux abonnés prémium

Les formules prémium

Accès 48h

Tous les articles en accès libre pendant 48h, sans engagement
4.5 €

Abo 1 an

Soyez tranquille pour une année entière d’actus aéro
69 €/ an

Abo 1 mois

Testez l’offre Premium d’Aérobuzz pendant 1 mois
6.5 €/ mois

Abo 6 mois

Un semestre entier d’actualités premium
36 €/ semestre
Trouve l’offre prémium qui vous correspond

14 commentaires

La possibilité de commenter une information est désormais offerte aux seuls abonnés Premium d’Aerobuzz.fr. Ce choix s’est imposé pour enrayer une dérive détestable. Nous souhaitons qu’à travers leurs commentaires, nos lecteurs puissent apporter une information complémentaire dans l’intérêt de tous, sans craindre de se faire tacler par des internautes anonymes et vindicatifs.

  • Je me trompe peut-être, mais l’objet qui a fait éclater le pneu était tombé d’un autre avion, non? L’entretien du dit avion avait-il était bien fait?

    Répondre
  • par Pierre Spillemaecker

    Est-il exact que les Concorde fabriqués par les Britanniques avaient une protection supplémentaire des réservoirs d’ailes par rapport aux Concorde français ?

    Répondre
    • Non, tous les concordes avaient les mêmes protections. Ce fut déjà un travail assez complexe, tendu, et difficile à certifier, pour que le travail ne soit pas fait en double pour une douzaine d’avion à upgrader…

      Répondre
  • par Jean-Baptiste Berger

    @Stanloc
    Je crois que vous confondez. (à faire confirmer par des « spécialistes » Concorde.)
    La barre dont vous parlez n’avait pour but que de limiter les projections d’eau.
    Par contre, et c’est une faute technique de la compagnie, une entretoise (faisant partie intégrante de la la structure du train d’atterrissage) n’avait pas été remontée ; c’est cette pièce qui permet, en cas d’éclatement (ou de déséquilibre) de la roue adjacente, d’éviter de propager la vibration à la roue en bon état. Ce facteur a grandement accentué la difficulté du commandant Marty pour maintenir l’avion sur sa trajectoire ; Je crois me souvenir qu’il a même dû « tirer » avant Vr pour éviter de sortir sur le bord gauche de la piste, ce qui a encore diminué les performances de l’avion dans sa tentative de monter…avec deux moteurs finalement hors service et le train coincé dehors par la panne hydraulique consécutive à ces dégâts.
    Je rejoins JeanMi dans son commentaire ; les concepteurs de l’avion n’ont pas à être inquiétés, trente ans après, pour un accident dont seuls les aléas d’exploitation auraient éventuellement pu permettre de se prémunir. (C’est le cas de tous les avions de ligne).
    Et vous avez raison, c’est bien le fait que le réservoir était plein qui a entraîné son éclatement.
    L’analyse très poussée du BEA pour mettre cela en évidence ne pouvait certainement pas être faite aux essais en vol de l’avion, trente ans avant et avec les moyens existants à l’époque.
    Je ne suis d’ailleurs pas certain qu’ils soient réalisés aujourd’hui ; donner un coup de marteau dans toutes les parties de l’aile, fonction du remplissage des réservoirs ne fait pas partie de la certification…

    Répondre
  • Le meme accident s’était produit à Washington et un grand nombre de modifs avaient ete demandées,changement des pneus ,protection des reservoirs,mais comme il y toujours eu des problemes entre la dm et la direction des operations rien n’a ete fait ,SI apres l’accident de Gonesse ,mais quand on a fait dans son pantalon ,il ne sert plus à rien de serrer les fesses

    Répondre
  • personne n’écrira jamais l’histoire de ce programme avec objectivité

    Répondre
  • Et les vrais responsables, ceux qui ont volontairement ignoré les précédents éclatement de pneus avec crevaison de réservoir ont été relaxé voir totalement laissé de côté par l’enquête. Ces irresponsables, est-ce que leur conscience les travaille ?
    Pourtant, Michelin avait la solution puisqu’ils avaient développé le pneu radial aviation depuis des années. 113 morts pour économiser les frais de certification. Quelle honte !

    Répondre
    • Entièrement d’accord !

      Répondre
    • C ‘est une responsabilité collective, à tous les niveaux. C’est un peu le même schéma que les 2 accidents de la navette spatiale américaine, excès de confiance, non prise en compte des signes avertisseurs, le 737 MAX de Boeing s’est retrouvé dans un contexte assez semblable. « Rien n’est jamais acquis à l’homme, ni sa force, ni sa faiblesse » Louis Aragon.
      .. Il n’y a eu derrière ces tristes événements, que de la négligence, mais pas de volonté délibérée.

      Répondre
      • L’autre point commun pourrait être aussi la durée d’existence de l’avion : au moment des accidents, les créateurs initiaux étaient déjà à la retraite depuis longtemps.
        Ceux qui ont pris l’affaire en cours de route se sentaient probablement moins impliqués, puisque ce n’était pas complètement LEUR bébé.

        Répondre
      • @ BRUNO ; Vous faites là un procès d’intention qui n’est pas à votre avantage.
        Q’u’allez-vous dire alors des ouvriers qui vont devoir reconstruire N.D. de Paris ?

        Répondre
      • Une responsabilité collective n’exonère pas les responsabilités individuelles. Trop facile.

        Répondre
    • C’est très facile d’accuser les dépositaires de la conception de cet avion « d’irresponsabilité », 50 ans après le premier vol de la machine. Bravo monsieur ! Les éclatements de pneu, en aviation comme en automobile, ça existe, c’est connu, et les fabricants de pneu font leur possible pour améliorer.
      Dans le cas de Concorde, la carrière de l’avion a été émaillée de quelques éclatements de pneu, comme n’importe quel avion. L’un a crevé un réservoir sans autre incidence qu’un retour au sol en urgence, un autre a crée le crash de Gonesse, 30 ans après la mise en service l’avion. Qui aurait pu le prévoir ? Qui aurait pu dire que cette possibilité d’incident deviendrait catastrophique ? D’ailleurs, le problème était connu.
      Je pense pouvoir dire qu’il y a eu d’autres problèmes résolu sur cet avion.
      Le risque zéro n’existe pas. Jauger le risque et lui affecter une criticité est ce qu’il y a de plus dur dans la conception…

      Répondre
      • Il faut d’ailleurs préciser un point important. Le morceau de pneu n’a pas percé le réservoir dans le cas de l’accident de Gonesse. Il a créé une onde de choc qui a provoqué une rupture de paroi PARCE QUE CETTE FOIS le réservoir était plein complètement sans espace rempli d’air comme les fois précédentes où il y a eu éclatement de pneu. Le seul tord à reprocher à AF c’est de ne pas avoir installé comme l’ont fait les anglais une barre placée près de la roue et qui déviait la trajectoire des débris de pneu.

        Répondre

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Les commentaires sont reservés aux Abonnés premium

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.