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Aeroscopia ou la mémoire aéronautique toulousaine retrouvée

Il aura fallu de nombreuses années et une suite de déconvenues avant que la première pierre du futur parc de découverte aéronautique Aeroscopia ne soit enfin posée, à Blagnac, le 16 juin dernier. Ouverture du musée prévue en 2013. Coût : 16 millions d’euros.

Toulouse l’amnésique est enfin sortie de sa torpeur dévastatrice. Le passé a désormais droit de cité au pays d’Airbus. Dommage qu’il ait fallu autant de temps pour que, celle qui revendique le titre de capitale européenne de l’aéronautique, décide enfin de se retourner sur son histoire. A quelques années près, Montaudran était sauvé de la destruction. L’avenir se construit sur le passé, pas contre… C’est ce que devrait démontrer Aeroscopia, le nouveau musée de l’aéronautique, qui doit ouvrir ses portes,...

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10 commentaires

La possibilité de commenter une information est désormais offerte aux seuls abonnés Premium d’Aerobuzz.fr. Ce choix s’est imposé pour enrayer une dérive détestable. Nous souhaitons qu’à travers leurs commentaires, nos lecteurs puissent apporter une information complémentaire dans l’intérêt de tous, sans craindre de se faire tacler par des internautes anonymes et vindicatifs.

  • Aeroscopia ou la mémoire aéronautique toulousaine retrouvée
    Bonne nouvelle
    Si cela avait pour effet de faire bouger les  » frileux politique girondins » et les
    investisseurs de tout »poil » pour sauvegarder le Conservatoire de l’air et de
    l’espace d’aquitaine qui ne demande qu’a s’épanouir pour etre visitable
    par le grand public

    Répondre
  • Aeroscopia ou la mémoire aéronautique toulousaine retrouvée
    Derrière chaque information en apparence consensuelle, se cache un débat potentiel pour peu qu’un esprit un rien provocateur ne mette en évidence les points qui grincent dans la petite musique de la communication officielle. Cette fois-ci, c’est Noel qui s’y est collé sur l’air de « ça sert à quoi tout-ça ? »
    Au delà de la satisfaction immédiate de voir les efforts de sympathiques membres d’associations enfin récompensés, se pose la question du sens que l’on veut donner à l’institution muséale ainsi créée. Ce problème se pose généralement pour toute initiative de ce genre et pas uniquement pour les musées aéronautiques. Ainsi Noel pointe-t-il la dérive possible du musée-débarras : Celui dont les collections ne cessent de «s’enrichir» par des dons successifs à la périphérie du domaine initial. Ces dons – que n’on n’ose pas refuser – ont tout à la fois l’inconvénient d’élargir la portée des collections au point de nuire à l’identité du musée et de nécessiter des moyens de conservation supplémentaires qui surpasseront tôt ou tard les ressources disponibles.
    Le second débat de fond est celui des missions de service public dévolues à l’institution et son financement par la collectivité territoriale. C’est là que se situent les principaux écueils et risques de dérive vers la prise en compte excessive des critères de rentabilité commerciale et/ou électorale au dépend des missions de conservation, d’exposition, d’enseignement, de documentation et de facilitation de la recherche qui devraient être celles de l’institution muséale idéale.
    Entre simple alibi culturel d’un parc à thème à visée commerciale ou de propagande et véritable institution muséale à la recherche d’un équilibre financier, la voie est étroite. Ne jetons pas la pierre avant de voir mais pour ma part le nom «Aeroscopia» me fait un peu grincer car cela sent déjà la boîte de com.

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  • Aeroscopia ou la mémoire aéronautique toulousaine retrouvée
    Je ne suis pas convaincu de l’utilité de répondre à Noel, réponse qui semblerait entretenir un début de polémique qui n’a pas raison d’être.
    Néanmoins,Je ne peux que dire à Noel de se renseigner sur le contenu et l’objectif de Aéroscopia qui n’est pas, et de loin pas, qu’un hangar couteux pour abriter de vieilles carcasses.

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  • Aeroscopia ou la mémoire aéronautique toulousaine retrouvée
    Bonjour
    je suis assez surpris de la réaction de noel je pense pour ma part que pour savoir qui on est, il faut savoir d’ou on vient. Et toulouse est une grande ville aéronautique. Il faut entretenir cette flamme. D’ailleurs eu Europe, aux USA et en Russie toutes les entreprises aéronautiques ont leur musée. Nous nous devions de rendre hommage à notre patrimoine aéronautique en ces temps ou nous doutons de notre capacité à rebondir. Ce musée soulignera l’esprit d’aventure et d’innovation des anciens et peut être donnera t-il le gout à des jeunes de s’investir dans ce merveilleux domaine qu’est le secteur aéronautique et spatial. Une belle idée que ce trait d’union entre le passé et l’avenir.

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  • Aeroscopia ou la mémoire aéronautique toulousaine retrouvée
    C’est curieux de continuer à entasser des carcasses dans un coûteux hangar. L’histoire nous aide à orienter notre futur, certes, peut-être que ça fait rêver aussi, un sens de la vie ? Mais cela me parait un mélange des genres ici, des avions de toutes races à planquer à tout prix, un peu comme quand nos grands-parents nous refilent leurs choses qui leur sont chères, alors on les conserve pour le souvenir jusqu’au jour où la poussière ou la rouille les envahissent. C’est vrai que ça aurait été dommage de ferrailler un Concorde. L’avenir, il est où, le musée enseigne-t-il le futur ? Les collectivités locales sont-elles ainsi bien généreuses (ou contraintes) pour recouvrir des carcasses ? Ne sont-ce pas seulement des anciens qui ont tellement cassé les b… aux présidents de collectivités qu’ils ont finalement lâché 16 m€ ? Je crois qu’il y en a qui se battent durement pour un tel musée, un peu comme ma grand-mère qui s’efforçait à me donner ses vieilleries pour que je les conserve (et que j’ai enfin jetées).

    J’ai pu comprendre des nervosités de couleur politique liée au projet (lu dans facebook), dommage, l’essence du musée s’est évaporée, l’ingénieur ne fait pas de politique dans la technique. Mais n’était-ce pas cela qui a asphyxié l’idée du musée en refusant de poser les bonnes questions du pédagogue pendant 25 ans ? Car tel est le but intrinsèque d’un musée. 16 m€, pas mal pour entasser des carcasses. Les fournisseurs de Airbus (en costard cravate et power-point, bien sûr) pourront y faire un tour négligemment grâce au billet d’entrée gratuit généreusement donné par le chef de service du Bureau d’étude d’Airbus comme on le fait pour le musée Ferrari à Maranello et en surplus quelques gadgets (en cuir ou titane taillé dans la masse) à vendre en souvenir pour la famille au retour à la maison après ce long voyage à Toulouse.

    16 m€ c’est impressionnant. À un tel prix, je n’avais pas pensé que l’avenir de la région aéronautique rentrait dans un musée. Bon, c’est 20 m€ pour le musée du petit prince, c’est un peu plus cher. Les métiers du bâtiment et de la communication s’enrichissent, c’est au moins une chose positive. Et les présidents de club s’enorgueilliront de leur stérile création dite musée dans des discours majestueux.

    Un musée, c’est pour les générations futures ou passées ?

    Cordialement. Noël

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  • par Sylvain DUPOUY (Trésorier Ailes Anciennes Toulouse)

    Aeroscopia ou la mémoire aéronautique toulousaine retrouvée
    En effet, c’est une travail d’équipe entre les associations qui permet (et permettra) le succès de ce projet de préservation de Patrimoine (avec un « P » majuscule) Aéronautique. N’oublions pas nos amis et collègues (Aérothèque, Cap Avenir Concorde, Virtu’Ailes, etc…) et le rôle de plusieurs élus locaux qui soutiennent le projet et lui ont sauvé plusieurs fois la mise…
    Rappelons aussi que les visites sont déjà possibles à l’Aerothèque et aux Ailes Anciennes (9.000 visiteurs prévus en 2011).
    Pour info, le calendrier est enrichi pour les semaines à venir : 17 Septembre, Journée du Patrimoine par Ailes Anciennes, Cap Avenir Concorde et Airbus Heritage et 1er Octobre, Visites Cockpit aux Ailes Anciennes Toulouse.
    D’excellentes occasions de découvrir les avions et les équipes d’Aeroscopia et de se renseigner sur le projet.
    Ps : Gil, si vous êtes dans les parages, vous êtes le bienvenu !
    Psbis : j’ai rarement vu autant de commentaires sur un article Aerobuzz, vous devriez parler plus souvent du projet 😉 Merci !

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  • par J. Berger, trésorier de Terre d'Envol

    Aeroscopia ou la mémoire aéronautique toulousaine retrouvée
    Tout ce qui est dit est tout à fait juste. Permettez moi d’y ajouter les commentaires suivants:
    C’est l’association Terre d’Envol qui depuis plus de 25 ans a relancé, sans arrêt, les collectivités territoriales pour aboutir aujourd’hui à la décision de ces colectivités de réaliser Aéroscopia, dont l’ouverture est plutôt prévue pour fin 2013.
    Terre d’Envol regroupe un certain nombres d’association liées à l’aéronautique dont les Ailes Anciennes et l’Aérothèque (Consevatoire du patrimoine de Dewoitine à Airbus), sont, avec Airbus, les principales chevilles ouvrières, à coté des collectivités territoraiales, de ce musée historique et pédagogique.

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  • Aeroscopia ou la mémoire aéronautique toulousaine retrouvée
    Le seul regret est que les avions des Ailes Anciennes ne voleront plus jamais pour la plupart… Ce n’est pas la vocation de cette association que j’ai visité pour le travail il y a déjà longtemps.
    C’est regrettable de penser que les avions sont arrivés parfois en vol et sont restés tellement longtemps dehors qu’une remise en l’état n’est pas envisageable. C’est la restauration à la française mais elle a le mérite d’exister…

    Heureusement que la plupart des avions exposés existent ailleurs en meilleur état.

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  • par André Rocaché

    Aeroscopia ou la mémoire aéronautique toulousaine retrouvée
    Une petite correction : par suite de financement réduit par rapport aux prévisions d’origine le hall d’exposition en forme de tore est réduit à 5.000 m2.

    Article bien documenté mais il aurait été très intéressant et important de parler de l’Association Aérothèque – Conservatoire du patrimoine des usines de Toulouse de Dewoitine (1920) à l’Airbus A350 -. Présentation de cette histoire aéronautique par une quarantaine de maquettes de tous les avions construits et ayant effectué le 1er vol à Toulouse.
    Aérothèque est actuellement responsable de toute la muséographie nécessaire à la scénographie (évidemment avec l’aide des autres associations). En particulier elle prépare une frise d’environ 55 m de long qui racontera l’histoire de l’aviation de Clément Ader à nos jours par panneaux (textes, photos), postes informatiques interactifs, projections etc… ainsi que des modules tels que « Un avion comment ça marche » et « Un avion qu’est ce que c’est ».
    A.R

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  • Aeroscopia ou la mémoire aéronautique toulousaine retrouvée
    Enfin, une bonne nouvelle pour notre ville et pour tous les passionnés d’aéronautique. ce projet, maintes fois déplacé, retardé commençait à ressembler à l’arlésienne. Je serai sûrement un des premiers visiteurs.

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