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Une compagnie aérienne a-t-elle le droit d’imposer la vaccination à ses passagers ?

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L’article est classé dans la catégorie « débat et opinion », il reflète donc le point de vue de l’auteur. Il n’engage pas la rédaction d’Aerobuzz. Si vous souhaitez, réagir n’hésitez pas à le faire via les commentaires au bas de la page.

Le cabinet Selene Avocats, spécialisé en droit aérien, propose ici d’esquisser plusieurs pistes de réflexion d’abord s’agissant de la vaccination obligatoire en France avant de questionner, en second lieu, la possibilité pour une entreprise privée comme Qantas exerçant dans un secteur international, de poser comme condition pour pouvoir embarquer dans ses avions, la vaccination contre la Covid-19. © Frederic Lert / Aerobuzz.fr

Qantas a ouvert le débat de l'obligation de la vaccination contre la Covid-19 en annonçant son intention d'exiger de ses passagers se rendant en Australie la preuve qu'ils sont vaccinés. D'autres transporteurs aériens pourraient la suivre. La compagnie australienne est-elle dans son droit ? Air France pourrait-elle imposer une telle obligation, en particulier sur ses vols internationaux ? Aerobuzz.fr a interrogé le cabinet d'avocats Selene-Avocats. Laurent Archambault, avocat spécialisé en droit aérien et gérant-fondateur du cabinet Selene Avocats propose ici des éléments de réflexion qui ne sont pas exhaustifs vu l'annonce encore très récente de Qantas.

Récemment, une compagnie aérienne australienne, Qantas Airways, a communiqué sa volonté de restreindre l’accès à ses avions aux seuls passagers ayant fait l’objet d’une vaccination contre la Covid-19 (du moins lorsque les vaccins seront disponibles). A l’heure où les entreprises pharmaceutiques sont sur le point de commercialiser des vaccins, la question du caractère obligatoire du vaccin se pose ; plus particulièrement se pose la question de la légalité de la décision de Qantas d’imposer le vaccin à tous ses...

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42 commentaires

  • par Pilotaillon respectueux

    Le sujet du Vaccin met en avant un sujet de pays riche et en bonne santé, même au plus profond des Cévennes, chez le (la) plus 68tard(e) de Français(e).
    DNDi, une ONG, financée en partie par la fondation Gates, développe des solutions d’accès aux vaccins dans les pays dépourvus de dispositifs de pharmacovigilance et autres attirails de sécurisation de la santé, sur des sujets comme la maladie du sommeil, de sida, etc…
    Personne, dans ces pays « maraboutés » ne voit à redire quand il devient possible de se faire traiter par un produit qui vaut un bras chez eux. La Maman sidaïques ou tous les habitants de ces contrées abattues par des contagions revivent.. alors qu’en France on se plaint !
    Etonnant !
    Nombre de ces pays sont à moins de 5 h d’avion, hors des circuits touristiques et les plus entreprenants de leurs jeunes traversent la méditerranée en bateau gonflable.
    Ces destinations genre découverte du monde (vrai) nous feraient du bien… et les low-costs ne se bousculent pas pour la promotion de ces destinations.
    S’enrichir avec un vaccin, avec des avions orange, quelle différence ?

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    • « les plus entreprenants de leurs jeunes » … vous voulez dire « les meilleurs » je pense. Eh bien merci pour l’enrichissement – qu’est-ce que ça doit être, les autres…
      Je sens un peu de mauvaise conscience chez vous, voire de repentance.
      Ils sont donc à moins de cinq heures d’avion dites-vous – vous trouvez que c’est près ?
      « hors des circuits touristiques »…. il doit y avoir de bonnes raisons pour ça ! et figurez-vous que je connais bien les pays auxquels vous faites allusion : pour voler très bas et très vite, ils étaient parfaits. Le reste…. eh bien, que cela reste à 5 heures d’avion.
      Et pour Mr Berger, parlant des CDB : « ceux qui, de bonne foi, refusent de transporter, par exemple, des passagers « reconduits » sous escorte »…. j’aimerais savoir comment on peut être de bonne foi dans ces cas-là. Moi je ne choisis pas mes passagers – et quant aux cas que vous avez en tête, eh bien moi je vais voir tout de suite les policiers, et ils comprennent vite que je suis avec eux – et que je ne cherche pas à les embêter, comme hélas trop de collègues qui se la jouent UNEF ou Besancenot (ou qui ont eu une contravention récente qui leur est restée sur le cœur) Donc dans mes vols tout se passe bien – et c’est fou comme un mauvais regard du CDB tue dans l’œuf toute velléité de contestation. Et débarquer les autres passagers qui font du barouf à cause de ça, je sais faire aussi.

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      • par Jean Baptiste Berger

        @Stormy
        Pour votre info, je n’ai, pour ma part, JAMAIS REFUSE l’embarquement des quelques dizaines de reconduits qu’on m’a proposé, et parfois ça a été assez « chaud ».
        (Et j’étais effectivement du côté des policiers)
        Donc, merci de ne pas juger les gens que vous ne connaissez pas, vous pourriez, comme là, vous tromper gratuitement et publiquement.
        Vous avez un peu tendance à généraliser des situations qui sont totalement différentes ; je peux vous garantir que certains de mes collègues, et pas les gauchos que vous citez, qui ont eu à faire à des situations « ingérables » ont dû, la mort dans l’âme, renoncer à ces transports pour des raisons parfaitement évidentes (planqué dans le cockpit, vous êtes quand-même responsable de la sécurité des autres passagers et surtout de votre équipage de cabine, en tout cas c’est ma conception du transport public).
        Pour certains cas, le juge qui signe l’extradition devrait imposer des transports spécifiques, pour des raisons de sécurité, pas humanitaires.

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      • par Pilotaillon respectueux

        Mon coup d’oeil de la situation : en Europe nous avons tout à notre porte et envoyons des troupes le défendre, car les pays en cause se révoltent, trouvent des substituts pour survivre, comparant leur situation à la notre…
        Au début de la conférence des données représentatives de cette réalité (aller directement à 13 min) : https://www.youtube.com/watch?v=XRH-s_edeL4&feature=youtu.be
        Ces habitants ont des raisons de se « tirer ailleurs », surtout lorsque l’on constate qui et comment ces pays sont dirigés, en toute conscience et sans se cacher. Que ferais-je à leur place, à fortiori sans éducation ?
        Merci humblement et respectueusement pour ce que vous et vos frères font (et avez fait) là-bas, mais sans aucune intension de dévaloriser votre engagement je prends cela pour un pis-aller, car c’est sans fin, entretenu par des systèmes qui bénéficient toujours aux mêmes.
        Ces territoires de chaos font également le bonheur des manipulateurs, qui trouvent un terreau pour semer et faire pousser leurs thèses pseudo-religieuses. Un bel écran (médiatique et de fumée) pour les vrais bénéficiaires, ou à tout le moins aux commanditaires.
        En revenant à l’individu : a-t-on envie de partir lorsque tout va bien chez soi ? Il me semble que l’on commence à écouter les bonimenteurs quand on a fait le tour de toutes les hypothèses rationnelles sans trouver d’issues pour satisfaire à son quotidien.
        Je ne suis ni repentant, ni sauveur, mais observateur un peu désabusé par la reproduction des schémas, sans fin…
        Pendant ce temps la mer monte, c’est certainement le prochain sujet.

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    • par Jean Baptiste Berger

      Les gens du nord ont une meilleure vie que ceux du sud, bien sûr, est-ce une raison pour accepter, au nord, d’être un cobaye ?
      Je n’ai pas de compte personnel à rendre au sud, je suis né et j’ai évolué, comme vous, dans le monde tel qu’il était.
      Le risque vital pour votre maman sidaïque est plus important pour elle si elle ne se vaccine pas.
      Pour moi….je n’en sais rien ! et je n’aime pas jouer à la roulette (russe ou pas).
      Les considérations sur la répartition des richesses dans le monde sont recevables mais n’impliquent pas qu’on doive avoir mauvaise conscience à chaque fois qu’on refuse un plan foireux sous prėtexte qu’il serait mieux accepté ailleurs.

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  • par Jean Baptiste Berger

    @Bour
    C’est un avis….
    Mais avez-vous conscience que votre méthode de persuasion ramène l’être humain au niveau du cobaye ? (Oui, la petite souris à qui on demande son avis sur les expériences qu’on lui inflige en lui imposant à peu près les mêmes choix que vous)
    Obliger les gens à se faire tester (sans risque) avant de se joindre à un groupe a du sens (si on est capable de mettre en place des tests accessibles rapides et sans limitations)
    Obliger quelqu’un qui présente les symptomes à s’isoler des groupes également.
    Obliger quelqu’un de bien portant à risquer sa santé (peut être sa vie) pour se protéger (peut-être…) d’un virus qui n’est déjà plus celui pour lequel on a élaboré le vaccin…humm….ça ressemble un peu à la méthode du docteur Mengele, non?

    Répondre
    • Non, JBB, vous déformez à votre avantage les propos de Bour. On laisse le choix aux gens : soit vous acceptez la vaccination soit vous payerez l’hôpital au cas où on vous hospitalise. C’est ça la vie d’adulte : les décisions comportent des conséquences.
      Je ne sais pas comment est la réglementation aujourd’hui, mais autrefois lorsque vous envisagiez un survol maritime en avion privé on vous OBLIGEAIT à emporter un certain équipement sinon en cas de recherches vous aviez à payer la facture. J’ai toujours été étonné qu’il n’en soit pas ainsi avec le secours en montagne : vous voulez faire du hors-piste ? attendez-vous alors à payer les frais en cas d’appel des secours, ou au moins à y participer. La SNSM porte secours aux personnes gratuitement mais fait payer le remorquage de « l’épave ». Je suis pour RESPONSABILISER les gens en toutes circonstances comme c’est déjà le cas sur la route, par exemple.

      Répondre
      • Bonjour Stanloc
        Merci pour votre réponse d’une vérité logique que certains se refusent. La protection sociale française fait des dégâts énormes dans les mentalités. Elle génère des mentalités d’irresponsabilité.
        Bien piètres personnages adhérents à ces raisonnements simplistes.
        Cordialement
        Michel BOUR

        Répondre
      • par Jean Baptiste Berger

        Oui, mais là on ne parle pas de prendre des précautions (prendre un gilet de sauvetage, skier sur les pistes balisées, etc.) pour ne pas faire payer inutilement les autres…
        On parle de prendre un (très gros) risque sur sa propre santé pour une solution dont la réussite n’est même pas garantie….(le virus a déjà trente variantes différentes).
        Ce n’est pas comparable.
        Sinon, d’accord avec vous, ceux qui prennent des risques devraient être confrontés au coût des conséquences, mais on peut retourner le problème : si on n’est pas malade, qu’on se fait vacciner et qu’on devient impotent, la société payera t elle les compensations ?

        Répondre
      • « Oui, mais là on ne parle pas de prendre des précautions (prendre un gilet de sauvetage, skier sur les pistes balisées, etc.) pour ne pas faire payer inutilement les autres… »
        Vous faites exprès JBB ? se faire vacciner c’est se protéger d’attraper une maladie comme le gilet de sauvetage que l’on « capelle » avant un survol maritime

        Répondre
      • par Jean Baptiste Berger

        @Stanloc
        Et bien non, ce serait vrai si se faire vacciner ėtait aussi anodin que de capeler une mae west (très jolie actrice au demeurant).
        Là, à part quelques juges moralisateurs (ça, ça ne manque sur ce blog 🤬) qui se croient obligés de nous rabâcher ce que nos brillants dirigeants, complètement dépassés par la situation , mettent en avant comme arguments pour masquer par de la com. le véritable risque qu’il y a à servir de cobaye beaucoup de gens, pas du tout irresponsables ont, eux, très bien compris qu’un vaccin fabriqué dans l’urgence n’avait rien d’une bouée de sauvetage.
        Et non encore, le but de la vaccination n’est pas la protection individuelle mais bien la protection collective . (En fait, les deux, mais à condition qu’il n’y ait pas d’effets indésirables)
        Je suis trop poli pour faire la morale aux autres (parfois je remets juste « gentiment » en place ceux qui me cherchent agressivement 😂) mais je n’ai rien d’un citoyen inconscient qui refuse les nouveautés par principe réactif.
        Vaccinez-vous si vous voulez, filez une double dose à Bour (des fois qu’une des conséquences imprévues de ce vaccin rende plus aimable) mais laissez la liberté aux gens de ne pas prendre un risque personnel important au nom de la sauvegarde de la communauté.
        Il est loin le temps où des conscrits allaient se faire tuer en tirant sur des gens qui ne leur avaient rien fait pour sauver les fesses du régime en place.
        Quand un vaccin aura « fait ses preuves », comme celui contre la polio ou la variole, je serai le premier à le demander, pour le bien général.
        Pour l’instant la seule assurance qu’on ait de ne pas être en plus mauvais ėtat avant qu’après la vaccination c’est la pub des labos. et la parole des dirigeants politiques en plein désarroi qui s’accrochent justement à ce vaccin comme a une bouée…
        Ma proposition ?
        Vacciner tous nos députés et nos sénateurs, attendre quelques mois, et faire ensuite une loi pour convaincre les autres citoyens.. (valable pour tous pays, pas que la France)
        En attendant, on porte son masque, on se tient à distance raisonnable des autres , on les évite au maximum si on ressent les symptômes, on se fait tester le plus souvent possible et surtout on arrête de remplir ces ridicules attestations .
        Pour moi, le civisme, c’est (ça devrait être) ça.

        Répondre
      • Je crois que nous avons fait le tour de la question du vaccin. Chacun à exprimé son point de vue. On tourne en rond. De plus, on s’est éloigné du sujet aéronautique. Recentrons-nous !

        Répondre
  • Bonjour
    Lamentable les commentaires et la mentalité individualiste des contres tout. La vaccination devrait contenir 2 propositions.
    1 – Vous acceptez ! C’est bien, vous avez le respect des autres.
    2 – Vous refusez ! Vous signez une décharge et si par malheur vous êtes hospitalisé pour la COVID, vous payez la facture de votre hospitalisation.
    C’est un mode démocratique, mais responsable.
    Cordialement
    Michel BOUR

    Répondre
    • « 1 – Vous acceptez ! »:et si vous tombez malade suite à un effet secondaire, à tout hasard, une maladie « auto-imune » qui apparaît, ou autre effet de réaction, et bien,vous n’aurez plus que vos yeux pour pleurer,et personne ne viendra vous défendre,à part quelques modestes associations qui font ce qu’elles peuvent face au système.

      Répondre
    • Idem pour les fumeurs, les buveurs d’alcool, ceux qui mangent trop de charcuterie, ceux qui sortent l’hiver sans mettre d’écharpe, ceux qui ne mettent pas de chaussettes la nuit, ceux qui roulent à plus de 80,ceux qui volent sous les 500ft…n’importe quoi, mon pov pov pov monsieur

      Répondre
  • Je suis en faveur a %100 que Quantas et les autres compagnies aérienne imposent cette regle. C’est un choix libre au personnes de ne pas se faire vacciner mais ceci comporte des conséquence que ces gens doivent et devront vivre avec et pas a la majorité qui se feront vacciné. Les compagnies aérienne doivent veiller a la sécurité de leur passager le plus possible.

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  • Une synthèse de l’article aurait été mieux… Long …

    Les australiens ont une politique protectionniste est ils ont bien raison. Contrairement à la France, fourre-tout du monde.

    Répondre
  • Je vais m’avancer peut-être un peu en ce qui concerne le cdb d’un avion de ligne et encore je suis à peu près sur que lui comme le pacha d’un bateau est seul maître à bord et qu’il a le pouvoir d’un officier de police judiciaire (comme le maire d’une commune lorsqu’il revêt son écharpe) et qu’il a pouvoir de prendre des mesures de police (menotter un passager sur son siège pour le moins) voire bien pire si la sécurité de ses passagers en dépend. Donc à mon humble avis il est parfaitement en droit d’interdire l’accès à SON avion de quelqu’un qui risque de porter atteinte à la santé de ses passagers et s’il estime qu’il ne peut s’en assurer que par la présentation d’un document faisant état que l’individu est vacciné , je ne vois pas ce qui l’en empêcherait.

    Répondre
    • par Jean Baptiste Berger

      Ce que vous dites est vrai….mais pas totalement ;
      -Un CDB peut refuser l’accès d’un pax. à son avion mais il doit le justifier et ce n’est pas toujours si simple….
      Pour mémoire, les nombreux incidents et les non moins nombreuses pressions exercées sur ceux qui, de bonne foi, refusent de transporter, par exemple, des passagers « reconduits » sous escorte alors que justement leur acceptation est l’objet d’un barouf à bord.
      -Un CDB n’a le « pouvoir de police » à bord qu’une fois les portes de l’avion fermé (ce qui exclut qu’il en interdise l’accès au nom de ce principe).
      Tout sera donc, pour la vaccination, fonction de la position de l’état où se ditue l’embarquement….

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  • Je suis allé au Vietnam ! A l’époque (2005) il fallait se préparer préalablement et se faire vacciner contre un risque tropical…qui de fait ne risquait pas trop de se révéler vu qu’on n’allait pas explorer la jungle des hauts plateaux d’Annam et doubler le risque : se faire bouffer par un tigre efflanqué !
    Bref si je rejettais la vaccination, je rejetais à la fois le voyage au Vietnam et son moyen l’avion B777 de Vietnam Airlines…c’est aussi simple que cela ! Le reste c’est du conspirationnisme…

    Oui, je sais ! Y en a qui ont essayé en vélo, en passant par Strasbourg et Koumac !

    Répondre
  • C’est la stratégie remdesivir : campagne mondiale de pub, gains boursiers considérables, affidés mobilisés pour abattre le médoc concurrent, achats massifs en aveugle, profits gigantesques … au final médoc à la poubelle.
    Même stratégie pour le vaccin : nos élites se précipitent pour en acheter.
    Si le vaccin se révèle un bide dangereux ? … comme le médoc, à la poubelle !

    Donc, pas de soucis, le vaccin n’est pas destiné à nous vacciner mais à gagner beaucoup d’argent. Il restera (je l’espère) un scandale de plus.

    Répondre
  • Macron a déclaré que la vaccination ne serait pas obligatoire.
    Peut-être aurait il dû préciser, si vous restez chez vous ou si vous vous promenez à la campagne!
    Si l’obligation de vaccins est autorisée à une compagnie aérienne qui l’exige pour embarquer des passagers dans ses avions, alors la porte est ouverte…
    Nous verrons à l’entrée des magasins, des salles de sport, des gares, des restaurants…etc, des affiches ou nous pourrons lire « entrée autorisée aux seules personnes vaccinées COVID », avec présentation d’un certificat médical aux responsables des lieux et/ou à l’autorité.
    Bien sur, nous aurons la « liberté » de ne pas y aller, et ainsi, la société sera encore plus divisée que jamais!…

    Répondre
    • par Jean-Luc Bacconnier

      Un sujet pour le bac philo (sais pas si ça existe encore…) : vaut-il mieux une société plus divisée et moins malade qu’une société moins divisée et plus malade ? Vous avez 3 heures 🙂

      Répondre
  • Je trouve que encore une fois le covid attiré toute l’attention. Le sujet de cette article en plus du covid relève des droits fondamentaux humain. Si une multi national commence à imposer ses propre règles a l’international, qu’elle sera la prochaine étape? Les multinational Régis déjà beaucoup de chose notamment notre consommations. Mais la notre santé? Et puis? Si les pays réclament une vaccination obligatoire c’est une chose. (A discuter c’est sur) mais une compagnie aérienne?
    Donc on peut comparer les multinational a des systèmes politiques?
    Et nos droits dans tous ça? Existe t’il dans ce cas précis des droit de citoyens internationaux???!!!

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    • par Pilotaillon curieux

      Soyons patients : plusieurs vaccins vont arriver dans les semaine qui viennent, de toutes origines…
      .. mêmes Russes, qui ont reconverti le centre de développement des potions militaires destinées à assurer le silence d’espions gêneurs en labo de conception du vaccin pour sauver le monde, et Mr poutine avec.
      Il y a également le Chinois qui valorise le virus Original « certifié AOC » de Wuhan, pour en extraire l’inoculant Baumetigresis …
      Et j’en passe, attendons la roue de la fortune tourne encore !

      Répondre
  • Un vaccin type ARN qui modifie le code genetique de la personne, et qui de plus n’a pas le recul necaissaire pour evaluer les effets secondaires. Bref la Covid 19 avec sa tres faible letalite (0.5 %) devient une arme politique et economique.

    Répondre
    • Absolument ! Petit rappel de chiffres :
      – cancers depuis presque 100 ans d’existence des vaccins et des milliards investis en recherche = pas de vaccin disponible,
      – SIDA depuis 1983 mais investissements conséquents = pas de vaccin disponible,
      – COVID19 depuis 10 mois = plusieurs vaccins d’un type nouveau et pas ou peu testé déjà promis !
      Rappelons que les vaccins ne sont pas soumis aux mêmes procédures de vérification que les spécialités médicamenteuses.
      Pour un risque des plus infimes pour une partie faible de la population. A quand un vaccin contre le rhume ou le cor aux pieds ? Pour rappel, les grandes épidémies ont disparu avec l’amélioration des conditions d’hygiène dans les villes 30 ans avant l’arrivée des premiers vaccins.

      Répondre
    • Renseignez-vous, un vaccin ARN ne modifie en rien le code génétique.
      Le code génétique n’est pas si facile à modifier.

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    • Hopla… vous êtes sûr que c’est l’ARN du patient qui est modifié, et pas celui du virus pour confectionner le vaccin ?? 😊😊

      Répondre
  • par Catherine Bouroullec

    Bel article, certes, MAIS j’y vois 2 failles.
    D’abord, les voyageurs ne peuvent plus voyager, la plupart des frontières étant fermées. Ce n’est pas qu’ils ne VEULENT plus.
    Ensuite, faire rimer vaccination et protection me paraît encore très optimiste, en l’état actuel des connaissances médicales. Si vaccins il y a, le recul nécessaire à l’appréciation de leur efficacité réelle n’interviendra pas avant plusieurs années. Plein d’autres maladies virales, autrement plus mortelles, n’ont jamais déclenché cette folie vaccinatoire car il existe des traitements avérés et efficaces.
    Cette fixation paranoïaque sur d’hypothétiques vaccins me paraît bien plus fondée sur une approche commerciale, au profit des laboratoires, que sur une approche médicale au profit des humains.
    Mais ça n’est que mon avis….

    Répondre
    • par Jean Baptiste Berger

      Je le partage.

      Répondre
    • par Pilotaillon, peace'nd love warrior

      –  » bien plus fondée sur une approche commerciale, au profit des laboratoires… »
      Comment faire si on disqualifie les spécialistes, au motif qu’il vont gagner leur vie ?
      La compète est mondiale et le (les) gagnant(s) toucheront leurs gains.
      (Même principe réducteur pour comparer la rétribution des pilotes de Bigs one face aux low costs).
      Je n’oublie pas, et en intégrant la redistribution honnête (RSE), qu’à chaque fois que l’on substitue les notions de « création de valeur » avec « un travail pour financer les loisirs », on crée un biais sur la finalité dans l’inconscient collectif, et sur l’engagement des individus.
      C’est pour cela que l’entrepreneuriat est si lourd et compliqué en France (état d’esprit général défiant, charges administratives et financières…).
      Je suis contre l’exploitation des hommes (et Femmes évidemment) mais j’espère ne pas ne pas me mentir.
      Comment, même en étant extrêmement débrouillard et compétent et même en utilisant des petites mains asiatiques, parvenir à créer – produire – autant en 35h et fin du match à 5…. 60 ans, alors qu’en face nous avons des challengers qui bossent 20 voire 30% de temps en plus ?
      Ne pas se mentir me semble être le début pour enfin faire une analyse honnête, réaliste et trouver les bonnes solutions.
      Pardon d’avoir omis de parler des ressources naturelles… ce sera à une autre occasion.

      Répondre
    • Bonjour Catherine, si l’on prolonge le raisonnement, toute activité/production qui génère un profit (ss forme de dividende ou de salaire) est-elle de facto suspecte ?

      Répondre
    • C’est une évidence à laquelle il est impossible d’échapper : « Le malheur des uns fait le bonheur des autres ». Ne rien faire n’a jamais été une finalité.
      Il y a d’autres stupidités comme cela du genre : si la médecine était infaillible il n’y aurait plus de malades donc plus besoin de médecins mais qui alors fera rempart à la maladie ? Il n’y a pas lieu de se révolter parce que des soignants soignent des malades c’est leur job non ? Par contre qu’ils le fassent dans de très mauvaises conditions alors là oui révoltons-nous .

      Répondre
    • Je suis d’accord avec Catherine:cette folie de vaccination est suspecte, d’autant que l’épidémie est passée.

      Répondre
      • par Jean Baptiste Berger

        .. Et…j’en remets une couche :
        Peut-être sommes nous seulement trois (avec Catherine Boullourec) à avoir compris de cette façon son propos, mais je n’y ai pas décelé de réprobation au concept de recherche (donc travail) rémunéré.
        J’avais plutôt vu une dénonciation de la précipitation avec laquelle, alors que rien n’est encore établi (si vaccin il y a, il nous immunisera, on l’espère, contre la première version du virus, celle qui ne circule plus….) on « communique » sur le fait que la vaccination va rapidement nous sortir de cette crise, et nécessite donc tous les moyens alors que l’urgence serait plutôt de mettre le maximum de moyens sur le traitement des malades.
        Et je trouve juste sa comparaison avec d’autres maladies également très graves.
        L’un n’empêche peut-être pas l’autre (recherche ne veut pas dire que les médecins ne foutent rien….il me semble qu’ils n’ont plus à prouver leur engagement)
        Mais pour ce qui est du traitement des malades on a plutôt assisté (en France, en tout cas) à une entrave inadmissible de leur action (médocs. jadis en vente libre et interdits politiquement de prescription, par exemple,ce qui constitue une insulte aux sept ans d’études des médecins) à une très faible action motivante pour les soutenir (beaucoup attendent toujours les primes promises, notamment les infirmières) .
        On voit donc que des milliards sont dépensés sans restriction pour une solution préventive qui ne pourra être effective que dans très longtemps (parce que l’argent n’a jamais permis à l’organisme humain de réagir plus vite aux essais vaccinatoires) alors que « mettre la paquet » permet à coup sûr de fabriquer plus rapidement plus de respirateurs, de former des volontaires pour aider les soignants dans des tâches non spécialisėes, de produire en masse des équipements protecteurs, etc….
        Il n’est nullement question de remettre en cause la rémunėration des laboratoires ; simplement de prioriser l’affectation des moyens qu’on met sur la table pour éviter le maximum de victimes (covid ou collatérales) là, maintenant, tout de suite…
        Stanloc a d’ailleurs abordé ce thème, et je pense que notre cher tonton volant sera, pour une fois, d’accord avec moi (nous).

        Répondre
      • par Pilotaillon, vivant et réaliste

        Passée peut-être pour vous !
        Effectivement l’épidémie est derrière nous tous, elle nous talonne…
        Je vous invite à relire les posts liés à ce sujet.
        Je vous propose également d’en parler aux propriétaires d’activités notoirement pourvoyeuses de rencontres – cas contacts – qui sont closes jusqu’à nouvel avis. Toutes ces fermetures administratives sont des leurres, en aucun cas pour préserver des vies humaines. Leurres encore dans de nombreux pays européens.
        Les Grands Bretons ont également pris des mesures de confinement. Eux l’ont fait, qui sont pourtant si forts, si durs à la douleur, c’est dire !
        Allons, un peu de sérieux Joël : la semaine dernière, 2 amis de mes enfants (un peu plus de 25 ans, sans problèmes apparents) ont été atteints sans en réchapper.
        Je vous souhaite que personne de proche ne se retrouve en pareille situation.

        Répondre
      • par Jean Baptiste Berger

        @pilotaillon.
        Les exemples réels que vous citez sont poignants, mais ils ne sont hélas que la mise en lumière de la difficulté de faire des choix (pour les décideurs) dans un contexte où se battre contre un virus (confiner) peut entrainer des dégats tout aussi graves chez ceux que cette bataille affecte.
        Je m’explique : si, en confinant, on permet à l’un d’échapper à la maladie et que cette mesure entraine le décès d’un autre (par exemple un « vieux » bien portant qui contracte le virus dans son epad parcequ’on lui interdit d’en sortir qu’on va ensuite laisser mourir sur place parcequ’on ne veut pas s’en encombrer dans l’hopital voisin déjà surchargé) est-ce que le bilan aura vraiment été positif ?
        Dans un cas une survie hypothėtique, dans l’autre un décès assuré…
        Et tout ce que je peux dire doit bien sûr être emprunt du respect qu’on doit, nous qui avons le loisir de disserter sans être (pour l’instant…) affectés à ceux pour qui cette vacherie d’épidémie n’est pas qu’un sujet de discussion.
        Pour revenir au sujet proposé, l’obligation de vacciner :
        Je ne pense pas que le gouvernement actuel, celui qui ne veut surtout pas être mis en examen s’il emprisonnait préventivement les quelques centaines de terroristes potentiels recensés pour protéger du pire les soixante cinq autres millions de citoyens va se risquer à obliger chacun de ceux-ci à se faire inoculer un vaccin qui ne serait garanti sans danger qu’à 1000/65000000 soit 99,99995% !
        Et je doute que les labos. nous proposent d’emblée un remède d’une telle fiabilité, je crois même qu’il n’en existe aucun contre aucune maladie….
        Je pense plutôt qu’il misera sur la capacité des spécialistes de la santė à convaincre la population, et si ça n’est pas suffisant il prendra des mesures de restrictions d’accès à certaines activités pour ceux qui ne sont pas vaccinés.
        Ex : pas de ticket de cinéma. Libre à chacun de se priver d’une première en salle et d’attendre que le blueray soit sorti pour connaitre l’histoire…
        On rejoint notre compagnie Australienne….et ce n’est pas si immoral que ça ; chacun est libre de visiter l’Australie, chacun mesure lui-même le risque qu’il doit prendre s’il veut le faire.
        Et une fois le virus éradiqué, on allège ces restrictions….et on peut à nouveau rendre visite aux kangourous !

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    • @Catherine et JBB
      Bonjour,
      Je pense avoir (bien) compris l’esprit de la remarque de Catherine. Néanmoins, je crains toujours que, par effet de bord et/ou sorties de leurs contexte, les analyses/remarques n’alimentent certaines positions extrêmes et radicales – non raisonnées/argumentées – telles qu’on peut malheureusement en lire ponctuellement (vous savez, les fameux passagers clandestins ☺ ). Juste, et par principe, je pense donc utile (mais ça n’engage que moi) de mettre en face de toute théorie une sorte de contrepoint… des fois que ça fasse également réfléchir ☺
      Bon dimanche !

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