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Arrivée de la flamme olympique sous la haute protection d’un drone Reaper

Le drone Reaper de la 33e escadre de Cognac en charge de la sécurisation de la flamme olympique, à Marseille, a décollé de la base aérienne de Solenzara (Corse). Il était piloté par un équipage opérant depuis la base aérienne 709 de Cognac et dont le contrôle opérationnel était assuré depuis la base aérienne 942 de Lyon Mont-Verdun. © Cyril Ligneau / AAE

Le 8 mai 2024, l’armée de l’Air et de l’Espace a déployé le même jour deux Dispositifs particuliers de sureté aérienne (DPSA) à l’occasion des événements du 8 mai à Paris et Marseille, distants de plus de 700 km l’un de l’autre. Deux drones Reaper ont complété les dispositifs complexes.

Ce 8 mai 2024, l’armée de l’Air et de l’Espace a déployé deux Dispositifs particuliers de sureté aérienne (DPSA). Ces dispositifs de sécurisation de l’espace aérien français ont pour objet de former des bulles de protection destinées à prévenir tout acte malveillant depuis les airs. Ils ont été déployés à l’occasion de deux événements majeurs se déroulant à Paris, pour les commémorations de la Victoire de 1945, et Marseille pour l’arrivée de la flamme Olympique.

Le 3 mâts Belem à l’entrée du vieux port de Marseille photographié par un drone Reaper de l’armée de l’Air et de l’Espace. © AAE

Pour la première fois, deux drones MALE (moyenne altitude longue endurance) Reaper de la 33e Escadre de reconnaissance, de surveillance et d’attaque (ESRA) de la base aérienne de Cognac ont décollé de deux sites différents pour intégrer le même jour, sur le territoire national, deux DPSA (Dispositifs particuliers de sureté aérienne) distants de plus de 700 km. Ils sont venus compléter et appuyer les moyens placés pour l’occasion en alerte en vol (chasseurs, hélicoptère) au plus près de ces événements.

Le premier Reaper a décollé de sa base « mère » de Cognac en Charente-Maritime pour rejoindre le ciel parisien, et en assurer la surveillance dans le cadre de la cérémonie commémorative du 8 Mai, présidée par le Président de la République. Le second a, quant à lui, été déployé depuis la base aérienne 126 de Solenzara, en Corse, pour contribuer à la sécurisation de l’arrivée, à bord du Belém, de la flamme olympique dans la cité phocéenne.

Cette opération inédite de l’armée de l’Air et de l’Espace a été rendue possible grâce à la mise en place ponctuelle, sur la base aérienne 126 de Solenzara, d’un détachement Reaper. Elle répond au concept de déploiement réactif et minimal en personnel et matériel, baptisé Morane, régulièrement éprouvé.

A l’occasion de l’arrivée de la flamme olympique à Marseille, le 8 mai 2024, le détachement Reaper de la 33e escadre de Cognac, a réalisé sa première mission opérationnelle en Corse. © Cyril Ligneau / AAE

Les deux drones mis en œuvre étaient pilotés par un équipage composé de 4 Aviateurs basés à Cognac et leur contrôle opérationnel est assuré par le commandement de la défense aérienne et des opérations aériennes localisé sur la base aérienne 942 de Lyon-Mont Verdun. Au total, ce sont 16 Aviateurs détachés en Corse et 20 sur la BA 709 de Cognac qui ont directement concouru à cette mission de sécurisation aérienne de l’armée de l’Air et de l’Espace.

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  • Le titre est flamboyant : « Sous la haute protection … » puis dans l’article « … compléter et appuyer … chasseurs, hélicoptères … »
    Bigre ! l’ennemi est donc là et nous sommes prêts à en découdre !
    D’un autre côté, ailleurs, tous les jours des blindés sont détruits par des petits drones.
    Alors à quoi sert ce déploiement de force si un petit drone de loisir, piloté depuis quelques kilomètres, peut venir balancer une grenade sur un objectif sensible.
    Il y aurait la protection électronique, brouiller le ciel pour rendre inopérant tout engin volant malveillant.
    L’avenir est sombre.

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