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Collision meurtrière de deux hélicoptères de l’ALAT au Mali

La perte simultanée d'un Cougar (ici à l’image) et d’un Tigre est un coup très dur porté à la force Barkhane et à l’Alat dans son ensemble. © Frédéric Lert/Aerobuzz

Deux hélicoptères de l’Aviation Légère de l’Armée de Terre (ALAT), un Tigre et un Cougar, se sont percutés en vol au  cours d’une opération de combat, dans le cadre de l’opération Barkhane au Mali. Les treize occupants des deux appareils ont été tués.

Le communiqué de l’état-major des armées, diffusé ce mardi matin (26 novembre 2019), précise que l’accident est intervenu hier lundi 25 novembre 2019 peu avant 20h. Il faisait donc nuit, une nuit sans Lune et sur un environnement semi désertique sans lumière résiduelle.

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16 commentaires

La possibilité de commenter une information est désormais offerte aux seuls abonnés Premium d’Aerobuzz.fr. Ce choix s’est imposé pour enrayer une dérive détestable. Nous souhaitons qu’à travers leurs commentaires, nos lecteurs puissent apporter une information complémentaire dans l’intérêt de tous, sans craindre de se faire tacler par des internautes anonymes et vindicatifs.

  • par Thierry Marchand

    Le rapport du BEA-é est désormais disponible, et il me semble qu’il faut y lire entre les lignes pour déceler en creux quelques causes bien peu saillantes, par exemple la responsabilité de la chaine opérationnelle, le manque d’entraînement des équipages à des missions très complexes et la vétusté des moyens associés à la gestion de l’anti-abordage. Qu’elle est belle la dissertation sur la saturation cognitive en situation de combat, mais des plaques de Reason auraient montré, amho, une réalité peu reluisante pour les décideurs qui ont conduit ces jeunes hommes à une situation aussi hasardeuse…

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  • par Martin Schlumberger

    Avec des HF qui fonctionnent même à très basse altitude, et des GPS qui ont une précision diabolique, comment le contrôle aérien militaire a pu si mal travailler alors que l’ASECNA (Agence pour la SECurité et la Navigation Aérienne) fournie avec l’Aide Francaise de coopération aux pays d’Afrique francophone (dont le Mali et le Burkina Faso), grâce aux plans de vol et au suivi méticuleux obligatoire de tous les appareils civils, quelque soit leur taille, n’a jamais eu à déplorer un « Midair » en 70 ans d’existence.

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    • ????
      Je n’ai pas compris ou vous parlez de contrôle aérien et d’IFR?
      C’est juste hors de propos!
      On parle de « VFR de nuit » par des helicos qui volent en patrouille , cad à proximité l’un de l’autre.
      Le tout par une nuit sans lune et au fin fond de l’Afrique (hors portée radar car basse altitude et peu de radar en Afrique en règle générale).
      Je pense que le contrôle n’y est pour rien; je crois plus à une erreur tactique et/ou humaine malheureusement.

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    • Il y a plus d’un âne qui s’appelle Martin !
      « Plan de vol et contrôle aérien »
      Vous racontez n’importe quoi et vous n’avez manifestement aucune idée de ce que peut être un vol tactique en patrouille de nuit.

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  • Pour avoir éffectué des vols de nuit VNRE sur PUMA 330 Ba , vol de nuit réferences extérieures puis en 1989 mise en place des jumelles intensification de lumiére sur PUMA de l’ALAT . Je dois signaler le « borderline » de ces vols , et des fois en formation serrée !
    Le 5 RHC et le 1 RHC , le 3 RHC ont défriché ces vols opérationnels en afrique , au TCHAD, CENTRAFRIQUE et DJIBOUTI .
    C’est le risque opérationnel , chacun est passé ric et rac à un moment de ces vols une nuit ou une autre.. …RESPECT

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    • Oups ! Que de commentaires à côté de la plaque !
      Dans la première moitié des années 80 une escadrille pouvait voler en formation de nuit : la distance de séparation des aéronefs était réduite à quelques dizaines de mètres… mais en temps de paix tout de même.
      Lors d’un virage, l’intérieur avait le badin dans le coma et l’extérieur était en deuxième butée…

      Quant à l’imbécile de base qui vient s’étaler en fadaises en nous parlant de plan de vol, les bras m’en tombent.

      * au Mali : combat + nuit de niveau 5 + …
      J’adresse un respectueux salut à mes frères d’armes.

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  • Et si on équipait tout ces appareils d’un système électronique et intelligente d’anti-collision performante, couplé aux systèmes de pilotage? Cela existe au nivo des avions civiles. paix aux âmes des victimes et leurs familles

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    • J’imagine que les équipementiers y on pensé.
      Juste enyeux de se signaler par un dialogue hertzien… alors que la furtivité est capitale.

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    • Hello l’ingénieux,
      Il faudrait pas que ton système/algorithme nuise à la capacité de maneuver ces engins militaires. Le risque c’est que réduire le domaine de vol soit plus défavorable statistiquement que les collisions que ce système coûteux éviterait.

      Je me joins à Gil pour exprimer mon respect envers ces hommes de l’ombre dont l’engagement n’est médiatiquement reconnus que lorsqu’ils faillissent.

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  • Tristesse et respect à la mémoire de ces victimes, sincères condoléances aux familles et aux proches. Remarque pour les stratèges: une patrouille de drones armés, relayée par des appareils ELINT n’aurait elle pas pu se substituer aux 2 hélicoptères?
    La guerre reste la guerre, mais au 21 è siècle le « zéro perte » prédomine dans les états majors occidentaux et la technologie évolue dans ce sens.
    A méditer…

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    • Et comment on fait pour extraire les commandos au sol avec des drones armés? Lisez les circonstances avant de faire des remarques au stratèges…

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      • Le fait d’envoyer des drones pour traquer les cibles remplace l’envoi sur le terrain, au sol, de commandos qui prennent énormément de risques. Aucun reproche aux stratèges mais les décideurs doivent donner les moyens pour mener un tel « conflit asymétrique » . Les tonnes de napalm n’ont pas renverser le résultat militaire au Vietnam, non?

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    • « Quand on ne sait pas, on ne dit pas ! »
      Et revenir à la charge est non seulement lourd mais aussi inconvenant et stupide.
      * Quel est le rapport avec des tonnes de napalm ?

      Vous mélangez tout et cela est du à votre totale inaptitude à parler de ce sujet dont vous n’imaginez pas la moindre bribe.
      Je vous serai gré de bien vouloir passer en mode furtif…

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  • Action de nuit sans lune, en soutien de commandos… exploit quotidien qui apparait « au grand jour médiatique » seulement lorsque un accident survient.
    Respect et reccueillement.

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  • Chaque fois qu’un événement dramatique comme celui qui touche aujourd’hui les forces françaises intervient, nous redoutons de découvrir dans la liste des victimes le nom d’un militaire que nous avons rencontré au cours de nos reportages. Et ce matin, en apprenant l’accident du Mali, plus encore. En 2019, en effet, l’ALAT s’est associée à Aerobuzz.fr pour fêter les dix ans d’existence de notre site d’information aéronautique. Depuis le début de l’année, nous avons ainsi eu de nombreuses occasions d’échanger et de rencontrer des membres de cette arme. A tous les niveaux de la hiérarchie, nous avons noué avec l’ALAT des relations amicales. Nous imaginons la douleur qui est la leur en ce moment, et nous voulons les assurer du soutien de l’équipe d’Aerobuzz.

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