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L’Indonésie signe une lettre d’intention pour l’acquisition de 36 Rafale

La vente de Rafale à l’Indonésie serait une belle revanche sur l’histoire : en 1986, l’Armée de l’air avait envoyé deux Mirage 2000, tout juste entrés en service, au salon aéronautique de Djakarta. Un bel effort de « soutex » (soutien aux exportations) qui n’avait débouché sur aucun contrat. L’équipe France aurait-elle depuis appris à vendre des avions dans cette région du monde ? © Dassault Aviation - M. Douhaire

Il ne s’agit pas encore d’un contrat, mais on s’en rapproche. Le sixième client export du chasseur de Dassault devrait donc être un poids-lourd de la région Asie-Pacifique.

Cette lettre d’intention aurait été signée le 7 juin 2021 au cours d’une visite à Djakarta de Florence Parly, ministres des armées. Un déplacement qui faisait lui-même suite à la venue de son homologue indonésien à Paris en octobre 2020. Les rumeurs d’une vente de 48 Rafale à l’Indonésie allaient alors bon train, sur fond de rivalités entre le président indonésien et son ministre de la défense. En février 2021, c’était au tour du chef d’état-major de l’armée de l’air...

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11 commentaires

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  • Concernant la Suisse, alors que les médias helvètes pronostiquaient une victoire du Rafale il y a une semaine, ils affirment désormais avec une très grande assurance, que le F-35 sort gagnant haut la main de l’évaluation, tant du point de vue des performances techniques que du coût d’acquisition !
    Il surpasserait de loin ses concurrents.
    Le Lightning permettrait de faire des économies grâce à ses capacités de simulation, qui autoriseraient le remplacement d’une partie des heures de vol par du temps passé au simulateur !!!
    Les économies réalisées en optant pour Lockheed Martin, permettraient même d’acquérir davantage d’appareils !
    Les armées US se plaignent du coût des mises à jours, des lacunes techniques, et imaginent moult stratagèmes afin de réduire leurs acquisitions de F-35, alors que pour les suisses il s’agirait du meilleur avion de chasse.
    Suspens . . . résultat mercredi prochain.

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  • Plus que de l’amélioration de la démarche commerciale de l’équipe France par rapport à la fin des années 80, la signature de ce protocole d’accord pour la vente de 30 Rafale C et de six biplaces à l’Indonésie traduit surtout l’évolution du contexte aujourd’hui très favorable au Rafale. La menace chinoise grandissante vue de Djakarta nécessite de disposer d’un avion éprouvé au combat dont les Indiens affirment qu’il est un game changer. Acheter du Sukhoï risquerait de placer l’Indonésie sous la menace de mesures de rétorsion américaines. Ce qui – en principe – ne devrait pas être le cas avec le Rafale. Acquérir des F-16V – l’achat de F-35 ayant été refusé par Washington avec une touche de mépris pour les capacités de l’armée de l’Air indonésienne – rappelle aussi aux autorités locales les sujétions subies avec le parc F-16A/B et les embargos US clouant plus ou moins au sol les avions ou réduisant leur modernisation. Avec le Rafale, la France s’est engagée à ce que le client fasse ce qu’il veut du système d’armes qu’il a acquis. Mais aussi sur l’évolution et la modernisation du Rafale dans les décennies qui viennent. Bref, il y a actuellement une conjonction favorable des astres en faveur du Rafale. Une fenêtre d’opportunité qui pourrait être brève et dont il faut profiter pour placer un maximum de contrats export qui viennent par ailleurs renforcer la position de la France dans la négociation avec Berlin et Airbus autour du SCAF.

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    • Oui tout à fait, la conjoncture actuelle est favorable au Rafale, à un point qui était inespéré il y a encore un an ou deux.
      Au de là du refus des USA de vendre le F35 à certaines nations, les lacunes de ce dernier apparaissent désormais au grand jour (performances insuffisantes, nombreux défauts techniques, opacité des codes sources, maintenance et remises à niveaux très couteuses, furtivité radar de moins en moins décisive etc . . .)
      Bien que le Lightning II fasse partie des cinq appareils sur lesquels le pentagone affirme vouloir s’appuyer à l’avenir, la propension de l’US Air Force à augmenter son parc de F15 et des F16 améliorés, et sa volonté d’accélérer la conception d’un nouvel appareil, ne contribuent pas à la réputation du F-35.
      La France n’ayant pas d’autre alternative, la production du Rafale est assurée au de là de 2030 et ses évolutions sont pérennisées, alors que la Navy devrait réceptionner ses derniers Super Hornet en 2024.
      Les trois pays concepteurs de l’Eurofighter ayant également misé sur le F-35, qui au passage va leur « pomper » une grande part des crédit de défense, la durée de vie des chaines de production de l’appareil européen , ainsi que ses futures évolutions, sont incertaines.
      Les menaces de sanctions des USA en vers les pays acquéreurs de matériels russes, jouent également en faveur de l’appareil français.
      L’alignement des astres est à ce point favorable pour le Rafale, qu’une victoire à l’appel d’offre Finlandais, jusque là chasse gardée de la production US, semble désormais possible.
      Mais ce renforcement de la position de Dassault ne semble pas faire avancer le projet SCAF. C’est justement devant l’expertise et le succès de Dassault, Thales et Safran dans le domaine des avions de chasse, que les allemands se cabrent. Ils ne semblent envisager un partenariat que si celui-ci permet à Airbus, MTU et Hensoldt de rattraper leur retard en la matière.

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  • Bonjour
    Ces coopérations seraient surtout des transferts de technologies de la part de nos industriels (Dassault, Safran, Thales), comme ceux que demande déja l’Inde, et que demandera l’Indonésie si elle passe sa commande.
    Cela peut effectivement être justifié, a condition que ces pays s’engagent a commander les avions ensuite, et que nos industriels y trouvent leur compte !
    Et c’est aussi le cas pour l’Allemagne si on fait le scaf avec elle, ce qui serait vraiment une erreur: on perdrait a terme les derniers secteurs de pointe (cellules, moteurs, systèmes) dans lequel nos industriels sont autonomes et au top niveau mondial (a égalité avec américains et russes et encore devant les chinois pour le moment), pour quelques économies de bouts de chandelle …
    On se demande vraiment les raisons qui poussent nos politiques a chercher a tout prix cette coopération allemande , qui dessert nos industriels, nos armées (qui devront faire des compromis) et notre indépendance (le bundestag devra autoriser nos exportations !).
    Alors que ces programmes coopératifs génèrent des avions nettement plus chers et qui sont des « usines a gaz » (Jaquar, Tornado, Eurofighter) comparés a nos solutions nationales (Mirage F1, 2000, Rafale)
    Chris

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  • Si le programme SCAF/NGF, devait être abandonné, ce qui, compte tenu des réticences allemandes et de la perspective du prochain changement de gouvernent outre Rhin, est tout à fait possible, un alliance de la France pour un projet commun avec la Corée du Sud, l’Indonésie ou l’Inde serrait-elle envisageable ?

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