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Raillé pour son manque de réussite commerciale lors de sa mise en service, le Rafale enchaine à présent les succès à l'exportation. En attendant un Super Rafale ?
Au milieu des années 1990, la presse s’en donnait à cœur joie : « le gouffre à milliards » titrait l’Express, qui parlait également de « folie Rafale ». « L’avion le plus presque vendu » écrivait Libération, ce qui avait au moins le mérite d’être drôle. Il se trouvait même un ministre de la défense de l’époque pour critiquer la sophistication de l’avion.
Les choses ont depuis bien changé et l’heure est aux louanges dans les médias...
4 commentaires
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Bravo Bernard Bacquié, totalement d’accord avec toi.
Parmi les soutiens aux exportations du Rafale, on peut citer . . . les Etats Unis.
La règlementation CAATSA détourne certains clients de l’industrie de défense russe, alors que l’ITAR détourne du matériel US, les acheteurs soucieux de conserver une certaine souveraineté.
OUI, très intéressant article, comme toujours de la part de Frédéric qui nous alerte sur ce qu’il se passe autour de ces ventes de Rafale. Après les temps de disette ce n’est que justice que les commandes arrivent en rafale. Dans les années 90 je me souviens d’un général qui en pleine nuit m’avait rendu visite au cockpit sur un vol vers Dubaï. Je lui avais demandé « Vous allez essayer de vendre des Rafale ? » Il m’avait décoché un grand sourire mais sans décrocher les dents… Mais en Europe, hein ! À part les Grecs qui avaient apprécié le soutien de la France contre la Turquie pour l’affaire du bateau espion prospecteur, à part les Polonais qui ont depuis longtemps oublié que notre pays est entré en guerre contre Hitler dès qu’ils furent envahis, et préfèrent toujours l’Amérique à l’Europe, même s’ils ont su prendre tous les subsides que leur adhésion leur a offerts, il y a personne pour soutenir notre industrie d’armement. Certes l’épisode Eurofighter a barré la route pour les pays partenaires de ce programme, mais les autres ? Et voici que les Roumains préfèrent le F-35 ! AH ! et c’est qui qui envoie ses Forces spéciales en Roumanie ? Et c’est qui qui emploie plein de Roumains en son pays ? Et quand dénoncera-t-on l’attitude hypocrite de l’Allemagne, pour qui il est plus important de vendre des Mercedes (la voiture d’hitler) que d’être un partenaire fiable, c’est-à-dire qui prend sa part du risque dans le concert européen ?
Oui Bernard Bacquie, mille fois d’accord sur ce rappel du cocu dindon de la farce …!