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Sidération encore

L’annonce de la décision a eu l’effet d’une grenade assourdissante. KO debout ! L’incrédulité d’abord. La sidération ensuite. Ce n’est pas possible. L’anti-spam n’a pas fonctionné. A la deuxième lecture du communiqué de presse, d’une froideur cadavérique, il n’y a pas de doute. Ce n’est pas un spam, mais un faire-part d’enterrement.

« Sonaca Aircraft arrête la production des avions S200 ».

3 commentaires

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  • @ GR
    Que le marché de la petite aviation soit aventureux n’est pas une nouveauté. Néanmoins, il est effectivement heureux que certains s’y risquent malgré tout. Par contre, les féliciter d’y avoir fait un aller-retour rapide, pour explicable qu’il puisse être, revient à considérer les premiers clients dont les machines deviennent quasi-orphelines soit comme des co-investisseurs trahis (j’ai failli écrire cocus), soit comme des aventuriers… Ça se discute.

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  • par Gilles Rosenberger

    Haro sur les actionnaires qui rechignent à continuer à sponsoriser notre marché !
    Au motif que les ventes des biplaces Rotax ne peuvent que croitre et que ces actionnaires manquent de courage pour continuer à attendre …
    Si nous avons accès aux perspectives de vente, il nous manque un terme de l’équation : le cout de production et ses perspectives d’évolution.
    Car si un investisseur peut tolérer (un certain temps) une faible perte par unité sur un petit nombre de ventes; c’est une autre histoire si les pertes unitaires sont élevées et les perspectives de vente tout aussi élevées.
    Le problème est que le marché de l’aviation générale de l’entrée de gamme a du mal à trouver son équilibre : même en croissance, la taille du marché est insuffisante pour amortir la R&D et industrialiser la production.
    Alors de mon côté, je préférerais féliciter ces investisseurs qui ont tenté l’aventure.
    Car ils connaissaient l’adage : « Comment faire une petite fortune dans l’aviation générale ? …Partir d’une grande ! ».

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