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La Russie et la Chine s’associent pour développer le moteur du C929

Le C929 devrait faire son premier vol en 2023 et le moteur ne devrait être certifié qu'en 2027. © COMAC

Après s'être rapprochés pour le développement du C929, futur concurrent de l'A350 et du Boeing 787, la Russie et la Chine viennent de signer un accord de coopération pour le développement d'un moteur qui devrait équiper le bicouloir long courrier sino-russe. Les deux pays s'intéressent désormais à un autre secteur de l'industrie aéronautique pour obtenir leur "indépendance technologique" et envisagent également un hélicoptère commun.

Après le gros-porteur pour concurrencer Airbus et Boeing, un moteur pour concurrencer CFM, Rolls-Royce et Pratt & Whitney? La Chine et la Russie, qui étaient déjà liés par l’aéronautique militaire, développent encore leurs relations, cette fois dans le civil. L’objectif clairement affiché par les autorités chinoises et russes est de ne plus dépendre de la technologie des pays occidentaux.

Le C929 pour concurrencer Airbus et Boeing

Le constructeur chinois Comac (Commercial Aircraft Corporation of China) et le consortium russe UAC (United Aircraft...

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7 commentaires

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  • Le C919 comence a peine sa campagne d’essais qu’ils pensent deja a un gros porteur.
    Cela me semble un peu presomptueux.
    Et a part les chinois, qui a envie de voler dans un avion chinois ?

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    • Arrogante réflexion Franco Française.
      On est toujours les plus forts et les meilleurs…

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      • Je travaille dans cette industrie depuis des annees et je confirme que vouloir developper un avion et un moteur dans un temps aussi court releve du reve. A moins qu’ils ne copient les moteurs occidentaux actuels, mais dans ce cas ils auront toujours un coup de retard.
        Pour finir, je ne suis pas en France et ne fais pas la promotion de l’industrie francaise mais bon les chinois …

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  • Dubitatif. Quand on voit les difficultés qu’ont les grands motoristes expérimentés a développer un nouveau moteur. Vouloir développer un nouvel avion avec un nouveau moteur me paraît un sacré défi technologique. L’avenir nous montrera si le calendrier est respecté. Je pense au calendrier du FALCON 5, moteur Silvercrest, à l’A330neo, moteur Trent, à l’A350-1000, moteur Trent, etc..

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    • Les défis des Silvercrest, Trent, etc. étaient-ils plus des défis techniques que des défis économiques (essayer de faire plus, en dépensant moins) ?

      Les russes et les chinois savent déjà faire des moteurs, et ils ont travaillé avec des collègues occidentaux (powerjet) histoire d’améliorer leurs processus. Qu’est ce qui les empêchera d’aller plus loin, s’ils ont la volonté politique, avec les moyens en conséquence, de le faire ?

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      • « Les russes et les chinois savent déjà faire des moteurs ». Et vous croyez que Safran, Rolls Royce, PW, GE ne savent pas faire de moteur ? Pourtant il leur arrive d’avoir des problèmes avec des nouveaux moteurs, non ? Alors oui je reste dubitatif sur l’objectif de développer simultanément un nouvel avion avec un nouveau moteur.

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      • @DAUMONT : Vous n’avez pas lu le début de mon commentaire. Je n’ai pas dit que Safran, RR, PW, GE ne savaient pas faire de moteurs. Ce que j’ai dit, c’est que ces compagnie devaient souvent faire face à des restrictions économiques (réduisons les coûts pour faire plaisir aux actionnaires et aux créanciers) et à des visions court-termistes (il faut livrer pour telle date, le reste on verra). La vision russo-chinoise est plus politique, donc il y a de fortes chances qu’ils y mettent des moyens que les financiers de leurs homologues occidentaux n’accordent pas.

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