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NDDL : Gérard Feldzer en première ligne

Les trois médiateurs , Michel Badré, Gérard Feldzer et Anne Boquet, entourés par Edouard Philippe (premier ministre), Elisabeth Borne (ministre des transports) et Nicolas Hulot (ministre de la transition écologique). © Yves Malenfer / Matignon.

Nouvelle aventure pour Gérard Feldzer qui est devenu, le 1er juin 2017, l’un des trois membres de la mission de médiation chargée de sortir le projet d’aérodrome de Notre-Dame-des-Landes de la ZAD.

On l’a connu pilote de ligne, aventurier, président de l’Aéro-club de France, directeur du musée de l’air, homme politique, expert cathodique, chroniqueur radiophonique… On l’a découvert récemment écrivain. A 73 ans, Gérard Feldzer endosse un nouveau rôle, en devenant médiateur, au service de la République.

Une nomination contestée

La sérénité relative que lui a apporté l’âge lui sera d’autant plus utile dans cette mission inédite que sa nomination ne passe pas du côté des pro-Aéroport Notre-Dame-des-Landes. Les trois associations favorables...

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27 commentaires

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  • par philippe JARRY

    Il y a 10 ou 15 ans, la métropole de Toulouse fut agitée par un projet de second aéroport;.. car Blagnac allait devenir trop petit pour l’avenir glorieux de cette prestigieuse capitale régionale: pensez, avec seulement deux pistes… Avec tous les élus locaux des 80 communes concernées, nous avons soigneusement évité de tomber dans le piège de l’impact écologique… car TOUT projet a un tel impact: un hôpital, un collège, un lycée, une maison de retraite, un lotissement, Une voie TGV (70 ha au kilomètre…). Tous s’en sont tenus là: l’impact sera évidemment écologique mais la vraie question était: faut-il un autre aéroport pour Toulouse ? Si c’était ‘oui’, il fallait accepter l’impact écologique, et si c’était ‘non’, il fallait bloquer un projet inutile avec le slogan: ‘ni chez moi, ni chez le voisin!’ On a gagné ainsi. Nous avons eu contre nous des élus régionaux, nationaux, la puissante CCI de Toulouse, etc…mais nous avons démontré la fausseté de leurs prétendues études (qui ont coûté cher aux contribuables, cela dit en passant! Nous avons été quelques-uns à conseiller aux Nantais d’éviter le piège écologique. peine perdue, ils s’y sont précipités. D’où un dossier biaisé et une ZAD occupée… Mettre au sein de la Commission des personnes dédiées à ou réputées pour leur implication écologique ne fait qu’annoncer un m…. de plus! C’est se tromper de combat. Nantes et sa Région a-t-elle oui ou non BESOIN d’un aéroport différent de l’actuel ? et pour quelles raisons ? De toutes façons, un aéroport , l’actuel comme un autre, a/aura un impact écologique : ainsi, le Centre-ville de Nantes est peut-être, déjà, une ZAD ???

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    • Toulouse est un exemple.
      Chartes en est un autre,
      A l’époque, Dominique BUSSEREAU était ministre ou secrétaire d’état, il y avait eu l’idée de créer un nouvel aéroport du grand sud Parisien, le pendant de Roissy, qui aurait déchargé Roissy.
      A proximité immédiate de la voie TGV qui venait d’être créée, et également voisin des autoroutes A10 et A23, au milieu de la Beauce, l’emplacement et l’utilité étaient largement plus évidents que NDDL.
      Mais de puissants paysans céréaliers, ayant autrement plus d’appuis politiques efficaces que les gens du bocage du nord de Nantes se sont manifestés, et le projet s’est arrêté net avant même d’avoir commencé sérieusement.
      Vingt ans après, on voit que finalement, Orly fait très bien l’affaire, et a encore du potentiel, notamment si on améliore son accès, par exemple en y amenant le métro (projet en cours de réalisation), pour les gens travaillant sur la plateforme, ou en allongeant les quais de la gare de banlieue Orly Aéroport, pour que les TGVs qui sont nombreux à y passer puisse s’y arrêter. Là, la SNCF ne semble curieusement pas très pressée.
      Bref, tout ça pour dire que NDDL était relancé pour flatter l’égo de quelques politiques appuyés par quelques bienveillants amis aménageurs et promoteurs immobiliers.
      Sur Nantes Atlantique, il suffit d’allonger la piste vers le sud, vers le lac de Gran Lieu, peut être la re-profiler, dans son profil longitudinal, si l’on coller aux exigences normatives actuelles pour un trafic important.
      On peut même encore crééer une piste est ouest, si cela parait nécessaire.
      Enfin, sur la partie aérogare, il est très facile de faire venir le tramway. Il existe une voie ferrée pratiquement inutilisée maintenant qui dessert la zone industrielle de l’aéroport. Last but not least, il existe une importante réserve foncière inutilisée de l’autre coté de la piste, qui peut à terme être utilisée pour le fret, des parkings avion, ou même une nouvelle aérogare.
      En tout état de cause, la piste actuelle de Nantes Atlantique ne fermera pas, puisque Airbus y tient absolument pour son usine Nantaise, pour y faire poser le Beluga.
      Bref, NDDL n’est pas vital pour la région Nantaise.
      Mais il y a de tout de même un grand gagnant dans toute cette affaire. A la relecture du  » Décret n° 2010-1699 du 29 décembre 2010 approuvant la convention passée entre l’Etat et la société concessionnaire Aéroports du Grand Ouest pour la concession des aérodromes de Notre-Dame-des-Landes, Nantes-Atlantique et Saint-Nazaire – Montoir et le cahier des charges annexé à cette convention », Vinci joue à pile je gagne, face tu perds.
      En effet, si NDDL se fait, il y aura déjà des pénalités de retard, c’est prévu en cas d’atermoiements de l’état. Et si l’on reste à Nantes Atlantique, l’état remboursera l’intégralité des études de NDDL. La vie est belle…

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      • L’allongement de la piste vers le sud est quasiment impossible compte tenu du périmètre de la zone natura 2000 situé à 800 mètres du seuil sud de la piste.

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  • Bonjour

    Les points de vue suivants ne plaident nullement pour un aéroport sur le site de  » Notre Dame des Landes  »

    – économique
    – stratégique
    – écologique

    Le coût d’un aéroport est dantesque et demande des amortissements longs, ou une fréquentation très importante pour en réduire la durée.

    Quelle entreprise n’aurait pas l’idée de prendre un compas pour tracer un cercle vertueux d’approvisionnement de clients ?
    De cette simple étude de marché, quel entrepreneur privé accepterait d’implanter son entreprise sur un site dont la moitié des clients se trouvent…dans la mer….?
    A moins d’ouvrir un trafic dédié au transport du poisson, quel PdG accepterait de n’avoir pour espace-clients qu’une demi portion de terre en étant adossé à la mer.. ?

    Comment, d’un point de vue d’humain respectueux de protéger la terre pour les prochaines générations (à qui nous empruntons le sol au dessous duquel nous sommes attendus, lorsque les générations à venir sont attendues pour résider sur le dessus…), peut on accepter de détruire une nature pour répondre à un entêtement plus guidé par l’égo que par la raison ?

    Développer des aéroports existants, tels que Rennes et Nantes est possible notamment en réalisant une extension  » Gros Porteurs  » sur le site de Saint Nazaire dont on sait que l’endroit, déjà industrialisé à outrance, se développe sur le Site de Montoir de Bretagne.
    Cette piste très longue reçoit depuis longtemps des Béluga, . Son accès est possible par un aménagement routier, extension d’une autoroute déjà existante.

    Voilà des projets réalisables avec du discernement, loin d’états d’âme ou/et d’égo.

    La Sté Vinci est loin d’être idote, et à déjà commencé ses développements au départ de Rennes… qui est un aéroport central (Dans un rayon de 120 Km, vous touchez 2 millions de personnes…. Avec un tunnel pour le train et la route, quelques expropriations, l’extension de piste serait un jeu d’enfant..

    Ceci n’a rien de politique, juste une réflexion intellectuelle, qui, si elle n’est pas « vérité », mérite d’être étudiée.

    Bonne journée à tous

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    • par michael tolini

      Le bon sens est une chose, l’ego de certains politiques une autre.

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    • par Passant_Nantes

       » juste une réflexion intellectuelle »… ou juste du bavardage ? Vous n’étayez sur rien vos affirmations qui commencent par le risible « le coût d’un aéroport est dantesque » et le reste est à l’avenant.

      Il y a ce curieux présupposé chez beaucoup de « citoyens », c’est que leur point de vue vaut bien toutes les études de marché, les prospectives de tous les experts. Sans s’être donné la peine de rien étudier, en considérant seulement que les idées qui leur passe par la tête, sont certainement des vérités. Bientôt des passagers iront faire la leçon à l’équipage sur sa conduite du vol, au nom de « l’évidence ». Ça fait un peu peur quand même.

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      • Mes propos sont étayés là où les vôtres ne sont que dénigrement personnalisé.
        Ce sont de telles attitudes qui freinent le dialogue serein. Tous les points de vue sont bons à entendre, pourvu qu’ils soient sans passion.

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      • Quant aux équipages, ils sont voués à disparaître pour des automatisations, et ça aussi est à prendre en compte. En 100 ans, de  » voleter  » au  » transport de masse  » voire supersonique, comment le nier ? Sauf à ne voir que le bout de son capot…

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    • Il faut toujours se méfier des solutions simplistes et irréalisables !
      « Saint-Nazaire présente une situation contrastée : une piste longue et modernisée dans ses approches, mais une aérogare frustre. Le nombre de mouvements est faible,1820 en 2014 : c’est essentiellement un aérodrome de fret pour Airbus. L’infrastructure est située en zone urbaine.
      Ses deux principaux défauts sont l’acceptabilité d’une croissance importante du trafic,à multiplier par 5 voire 10, et la proximité de trois usines classées SEVESO, IDEA Services vrac, Elengy et YARA France. La moitié Est de la piste est située dans les zones B et C du PPRT global. La construction d’une aérogare importante dans une zone concernée par un nuage toxique est une prise de risque peu acceptable. De même, une croissance de trafic dans une zone sensible, avec le survol des zones urbaines de Donges et Saint Nazaire paraît peu souhaitable. » (source : rapport CGEDD sur les alternatives pour le développement aéroportuaire du Grand Ouest)

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      • Le problème de Saint Nazaire est non la longueur de la piste, mais bien sa résistance structurale, en clair sa solidité. En effet, cette piste est construite sur un marais. Pour un traffic faible avec les mouvements, légers en masse de l’aéroclub, et faible en nombre du Béluga et de l’ATR de la navette Airbus, ça passe. Mais la venue de l’Antonov qui livre pour Spirit les panneaux de tronçon d’Airbus A350 depuis les Etats Unis a été interdite. Celui-ci doit se poser à Nantes. Bref, si le trafic devait devenir important à Daint Nazaire, il y aurait lieu de revoir la structure de la piste.

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  • Nantes Atlantique est, très logiquement, sous le régime de vents venant du 240.
    L’approche des avions gros et moyen porteurs passe donc très majoritairement au dessus du centre ville (tour Bretagne).

    Le risque de crash en pleine ville n’est donc pas du tout négligeable qui, pour le coup, induirait des centaines de victimes.

    Cet aérodrome est déjà bien trop près du lac de Grand Lieu, une réserve naturelle essentielle aux oiseaux migrateurs. Sa suppression serait une très bonne nouvelle pour la Nature.

    Ce fut une grande erreur écologique d’installer cet aérodrome à cet endroit, mais c’était avant la guerre.

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  • Rappeler moi ! M. Gérard Feldzer c’est bien l’ancien pilote de ligne qui essayait de nous faire croire que c’est l’orage qui avait fait tombé le Rio Paris ?
    Un mec que l’on voit partout (surtout sur BFM TV) en spécialiste des transports, y compris routier !
    Franchement je ne sais pas qui le pistonne mais je pense qu’il n’est pas a ça place.

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  • Messieurs et Madame les médiateurs.
    Peut-on vous suggérer d’annoncer que vous mettrez fin au projet d’aéroport de ND. des Landes ?
    -En effet, ce projet démesuré détruira des terres de qualité nécessaires à l’alimentation des populations.
    -Ce serait un énorme désastre écologique
    -Pourquoi ne pas prolonger la piste de l’aéroport actuel en direction de St. Aignan-Grandlieu jusqu’à la route départementale 11 ?
    -Les expropriations seront acceptables pour les propriétaires à la condition que l’indemnité fixée par les « domaines » soit largement majorée.
    -Même avec une aérogare agrandie cette solution sera encore moins coûteuse que la folie prévue à la gloire de Mr. Ayraud.
    -L’aéroport de Genève, qui ne dispose que d’une seule piste comme Nantes, a reçu en 2016 16.500.000 passagers avec plus de 160.000 mouvements.
    -Voir article de la Tribune de Genève du 5 avril 2016

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    • L’allongement de la piste vers le sud est quasiment impossible compte tenu du périmètre de la zone natura 2000 situé à 800 mètres du seuil sud de la piste.

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      • Si je vous suis, NDDL, en zone Natura 2000, n’aurait donc du jamais être envisagée non plus.
        Ces arguments écologiques ne sont qu’un prétexte pour défendre une des solutions… et démolir les autres…

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  • par Usager de l'aeroport de Nantes

    Je ne suis qu’un simple usager de l’aéroport actuel de Nantes (peut être est ce un avis intéressant ?) et de beaucoup d’autres aéroport en Europe. Ce que je peux dire c’est que j’ai systématiquement l’impression qu’il est vide, et en tous cas très loin d’être exploité à sa capacité maximale, quand on le compare à d’autres aéroports.
    Du coup, je surpris par l’idée de vouloir en construire un autre.

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    • par Passant_Nantes

      Moi je passe tous les nuits sur le périphérique nantais, et je vois bien qu’il n’y a presque personne. Ceux qui prétendent qu’il y a des embouteillages ne font que propager des « fake news » 😀

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  • Un amoureux de l’Aviation, grand expert et homme charmant…J’ai eu le plaisir de voyager plusieurs fois en cockpit avec lui sur 340 Paris-San Francisco il y a 15 ans.
    Son avis sera très pertinent, n’en déplaise aux bétonneurs…

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  • par Passant_Nantes

    Cette commission à la mission mouvante, doit faire preuve de sérénité.

    Or de fait, Gérard Feldzer est dans une position inconfortable. Il a pris publiquement position contre ce transfert (certes, comme la plupart des personnalités qui l’ont fait sans connaître le dossier en profondeur). Il a été pris dans le piège des postures médiatiques et idéologiques, sans rapport réel avec le fond du sujet.

    Peut-il aborder ce dossier en acceptant de se déjuger ? En fait si demain cette commission confirme la solidité du projet, la présence de Feldzer renforcera le poids de cette conclusion. Mais si ce n’était pas le cas, comme dans l’affaire Tapie, la non-neutralité d’un arbitre entachera de façon indélébile la conclusion. Le gouvernement sera alors passé à côté de la pacification recherchée.

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    • De grâce, comment peut-on se passer d’un Gérard Felzer. Expérience, compétences, connaissances, vécu, et j’en oublie… Alors messieurs les bla-bla, de grâce un peu de respect. Signé;un aviateur. Gérard Auvy.

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  • Gerard Feldzer est totalement opposé au dossier et totalement partial.
    Un très mauvais signe de la part de l équipe Hulot

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  • Très bon chroniqueur et expert en aéronautique ce Mr Gérard Feldzer

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  • L’objectif d’aménagement du transport aérien devrait être compris comme celui de tout le grand ouest terrestre, càd desservant Nantes, Rennes et Le Mans. Voire Brest !
    Avec un réseau de connections efficaces et écologiques entre le hub aéronautique et ces agglomérations.
    Notre Dame de Landes n’est pas adapté à ce grand dessein.

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  • par Pilotaillon de première classe

    On peut appeler cela du pragmatisme…
    En adoptant le regard d’un de nos enfants avec les commodités imaginables dans 20 ans, c’est à dire drones, déplacement en « véhicules automatisées » et tout et tout… Nantes Angers Marcé peuvent effectivement se rapprocher.
    Reste à connaitre l’avis local.
    En tout cas je serais à priori pour ! Souhaitant ne pas être au pilori demain ;o)
    Pardonnez ma prudence, la période veut qu’on tire sur tout ce qui bouge :o(

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  • Je ne veux pas relancer une polémique sur ce site – je ne connais pas le dossier – mais vu de très haut 😉 , pourquoi ne pas aménager Angers-Marcé… accès facile par l’autoroute et TGV pas très loin…

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    • Solution pas pertinente pour la raison suivante : le trafic à Nantes-Atlantique se répartit ainsi :
      48% des passagers sont issus de la Loire-Atlantique,
      13 % de Vendée,
      et le reste (39 %) des régions Bretagne – Normandie – Poitou – Charente et Centre
      Conclusion : l’aéroport doit être positionné sur la zone de chalandise majoritaire !

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