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REX – Les pilotes de l’ATR auraient dû se parler…

D'un point de vue opérationnel, cet événement montre comment un équipage, dont l'intention était de maintenir l'avion dans les limites prescrites, peut, par inadvertance, l'exposer à un niveau de risque élevé. © Virgin Australia Regional Airlines

Le 20 février 2014, un avion régional ATR 72 est en descente vers Sydney, son terrain de destination. Alors que le copilote est aux commandes, le commandant de bord reprend le contrôle de l’avion. Une action anodine, qui non verbalisée, sera lourde de conséquence.

L’ATR 72 porte les couleurs de la compagnie aérienne Virgin Australia Regional Airlines, basée à Perth en Australie. Le vol du jour est une liaison régulière de 300 Km entre Canberra et Sydney. Le bi turbopropulseur transporte deux membres d’équipage aux commandes, deux membres d’équipage de cabine et 48 passagers. Le commandant de bord du vol était aux commandes de l’avion sur le tronçon aller. Naturellement, c’est donc l’Officier Pilote de Ligne qui pilote.

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2 commentaires

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  • C’est un cas « Facteurs humains », l’action réflexe.
    Un cycliste devant, coup d’oeil au rétroviseur, clignotant, on double en laissant 1,50m, puis clignotant, on se rabat : OK.
    Soudain, un cycliste devant : coup de volant réflexe et on évite le cycliste, lequel est sauf. Bien !
    Sauf qu’au même moment une moto vous doublait, votre coup de volant a un peu heurté la moto qui déséquilibrée est allée s’écraser contre un platane : 2 morts.
    Un témoin rapporte que vous avez doublé le cycliste sans mette les clignotants : suivant le BEA le juge condamne pour homicide involontaire.

    Répondre
    • par Jean-François Bourgain

      Nous sommes d’accord. L’idée à travers cette série d’articles n’est en aucun cas de jeter la pierre aux équipages. Simplement de dépoussiérer quelques rapports utiles pour tous, du simple passionné au pilote de ligne. Merci pour votre lecture !

      Répondre

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