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Une remise de gaz médiatisée d’un Boeing 777 d’Air France

Boeing 777 d'Air France. © Boeing

Dans un tweet, le BEA a fait état d’un incident grave impliquant un Boeing 777 d’Air France survenu le 5 avril 2022 en courte finale à Roissy. L’équipage a remis les gaz et la presse a surréagi. [Mise à jour jour : 7 avril 2022 à 6h50)

Le tweet du Bureau d’enquêtes et d’analyses (BEA) date du mercredi 6 avril 2022, 10h02. Il fait référence à un événement survenu la veille. Un Boeing 777 d’Air France en provenance de New York JFK et à destination de Paris-CDG a été contraint de faire une remise de gaz. Il est question d’« instabilité des commandes de vol en finale, remise des gaz, dureté des commandes et oscillations de trajectoire ». Le BEA classe cet événement dans la catégorie des...

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12 commentaires

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  • L’incident peut aussi avoir une cause externe.
    Sur un A320, en courte finale en approche automatique l’avion est parti soudain à gauche, toujours en descente.
    Il faisait très beau, une approche automatique en fin d’automne pour entrainement avant les premiers brouillards.
    L’enquête a démontré que le phénomène était dû à un avion type bi-turprop qui était en stationnement à l’autre extrémité de la piste, trop près de l’axe ce qui avait perturbé les faisceaux de l’axe LOC.

    Répondre
  • par Nicolas Dalmasse

    Bonjour Jean-Baptiste, et à tous,

    Il y a peut-être confusion, on ne parle pas ici de diffusion de l’enregistrement CVR (dans les mains de l’autorité) mais de l’accès à une fréquence radio!

    Vous pouvez écoutez ces dernières,
    via des canaux de diffusion (par exemple LiveATC, etc…)
    ou bien sûr via un récepteur (mais ne pas transmettre sauf licence et concerné)

    Bien à vous 😉

    Répondre
    • par Jean Baptiste Berger

      Merci Nicolas.
      Pour moi il n’y avait pas de confusion, mais ma comparaison avec la diffusion des CVR en d’autres occasions a pu en créer une, et je m’en excuse.
      C’est juste la rapidité de la diffusion de cet extrait de communications relatif à cet incident, avec une précipitation qui a interpellé Gil Roy, qui a motivé ma remarque plus générale sur cette attitude généralisée de la « presse à scoop » à laquelle Aerobuzz ne s’associe pas (voir article « à l’ouest rien de nouveau ».
      Navré d’avoir créé une polémique sur la forme, j’assume totalement celle sur le fond.

      Bien à vous,

      Jean-Baptiste Berger

      Répondre
  • par Jean Baptiste Berger

    @Bernard Banoun.
    J’ai dû mal m’exprimer ; je ne dis pas que le BEA a communiqué cet enregistrement spécifique (au demeurant plutôt rassurant quant au professionnalisme des pilotes et des contrôleurs) .
    Je disais juste qu’on a systématiquement, après des accidents d’avion et surtout avant que l’enquête sur leurs causes possibles soient terminées, la publication dans les journaux des enregistrements CVR qui ne sont accessibles qu’au BEA et donc ne peuvent « fuiter » que par des agents de cet organisme.
    C’est contraire à la déontologie qui permet aux pilotes d’accepter en permanence un « mouchard » dans leur cockpit dans le seul but que tous les éléments enregistrés possibles soient accessibles aux enquêteurs et uniquement dans le but d’améliorer la sécurité des vols à venir.
    En aucun cas ces conversations de cockpit ne devraient être utilisées par quelques opportunistes marchands de sang frais et de conclusions populaires faciles dans la presse ou dans des ouvrages prétendument spécialisés.
    C’est ce que je condamne et c’est généralisable à d’autres domaines que l’aviation ; n’avez-vous pas vu avec dégout des exactions criminelles ou encore des interventions de police pour les empêcher filmées en direct par quelques badauds sans scrupule et qui les ont monnayées ? …Et cela alors même que la publication des images risquait de donner un avantage aux criminels…

    Jean-Baptiste Berger

    Répondre
  • A part vous personne n’a dit que le BEA avait mis cet enregistrement en ligne .

    Répondre
  • L’avion est immobilisé ou il est reparti en vol normalement. On démonte les deux boîtes noires à chaque remise de gaz ?

    Répondre
    • Chacun le sait ici : une remise de gaz est une procédure normale qui arrive quotidiennement et ne fait l’objet d’aucune enquête. Dans ce cas, trois raisons font qu’il y a ouverture d’enquête, explique le BEA. La première est qu’au moment de l’approche, l’avion a dévié de sa trajectoire. La deuxième est que l’équipage a rapporté un « problème avec les commandes de vol ». La troisième est que la remise de gaz n’a pas été réalisée de manière complètement conforme.

      Répondre
  • Il est tout à fait affligeant qu’en 2022 la qualité des échanges en phonie soient aussi calamiteux dans des avions de ce prix.

    Répondre
    • par Jean Baptiste Berger

      La qualité des échanges radio entre équipage et contrôleurs n’a rien à voir avec le prix de l’avion (si c’est bien de la qualité du matériel que vous dénoncez).
      La qualité de la conversation, elle, est plutôt liée au niveau de disponibilité (et donc de stress) auquel l’équipage est confronté ; dans le cas évoqué, cette dispo. était sûrement minime et l’équipage a forcément priorisé la reprise de contrôle de l’avion à un échange verbal avec le contrôleur, celui-ci semblant rapidement comprendre la situation en n’emm…pas les pilotes avant qu’ils aient repris le dessus sur leur problème.
      Je suis d’accord avec Gil, il est inadmissible que cette transcription radio (qu’il faudrait normalement avoir l’autorisation d’un juge pour la publier…) soit ainsi livrée au public .
      Mais le BEA, depuis longtemps, s’est assis sur ce principe (il publie même avant la conclusion des enquêtes les conversations de cockpit précédant un accident) donc, difficile de condamner les « cibistes » du val d’Oise de faire la même chose…..
      Ce monde de la communication extrême est une honte pour l’humanité qui priorise sa soif de savoir macabre à des notions autrement plus nobles (recherche non-polluée de la vérité, qualité des enquêtes sereines et au final conclusions justes et de bon sens permettant de diminuer les risques de reproduire des situations dramatiques similaires)

      Jean-Baptiste Berger

      Répondre
      • Mais non je parle de la qualité de la liaison radio et non pas de cet échange aujourd’hui. J’écoute les tours de contrôle et je fais ce constat journellement.

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      • Pourquoi affirmer que le BEA a mis cet enregistrement en ligne.
        N’importe quel spotter aurait pu le faire .

        Répondre
      • La qualité des communications radio n’a rien à voir avec le prix de l’avion ! Il s’agit de transmissions en VHF analogique, ce n’est pas votre FM favorite ou de la DAB+.
        Rassurez-vous, de plus en plus de communications Sol-Bord se font par d’autres moyens dont le CPDLC (Controller Pilot Data Link Communication) et dans ce cas, pas d’écoute possible…

        Répondre

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